RELANCER LE DÉBAT ÉCONOMIQUE : ATTENTION CETTE PAGE VA EVOLUER PEDANT PLUSIEURS SEMAINES Le 6 février 2007, c'est tenu à Paris au siège de FO, un très intéressant colloque ayant pour but de relancer le débat économique. Il faut que les salariés, militants de FO s'emparent de la question économique. Dans cette page vous trouverez de larges extraits audio des différents thèmes abordés lors de cette journée. Vous pourrez écoutez le son différent que FO veut faire entendre concernant les questions économiques. Dans cet espace le brouhaha des médias qui véhiculent une pensée unique libérale ne viendra pas vous perturber. Un grand merci à Christian Chaneac de FOCOM, sans sa participation nous ne pourrions pas vous proposer les extraits ci dessous. Pour écouter vous devez cliquer sur l'extrait de votre choix, vous pouvez faire avancer ou reculer le curseur pour une écoute plus rapide. Le compte-rendu de la journée par Christian Chaneac : durée 3 mn
EXTRAITS AUDIO DES DÉBATS : Table Ronde 1 : Les mutations du capitalisme français. Multiplication des OPA, stock-options d’un côté, travailleurs pauvres de l’autre, flexibilité du marché du travail : la France est-elle en train de se convertir au modèle anglo-saxon ? Les aspects positifs et négatifs de la globalisation, les questions financières, sociales et les inégalités de revenus.
Bravo à FO pour la relance du débat économique, les gens comprennent bien les raisons de leur mal. Le libre échange, l'insuffisance de la demande, le débat est bloqué. Le protectionnisme défini la taille du marché, le libéralisme, le protectionisme FO veut relancer le débat économiqueL'humanité - Article paru dans l'édition du 8 février 2007 Syndicat . Lors d’un colloque organisé mardi, la confédération invite à ne pas séparer la question sociale du débat économique. Force ouvrière croit au volontarisme économique. Et tient à le dire. Mardi, la confédération syndicale a organisé un colloque intitulé « relancer le débat économique ». À l’heure où la question sociale est une des thématiques du débat électoral, Jean-Claude Mailly, secrétaire général de la confédération, invite à la penser « en lien avec l’économie ». Penser l’un sans l’autre « c’est s’inscrire dans la résignation », accepter « comme une donnée intangible la mondialisation débridée, » et se « transformer en cogestionnaire des décisions de l’entreprise », explique-t-il dans sa contribution à cette journée de travail qui a réuni des syndicalistes et des économistes, la plupart d’obédience keynésienne. « Si on continue comme ça, la catastrophe sociale s’annonce considérable », a lancé Christophe Rameaux, économiste à l’université de Paris-I. « L’idée qu’on ne peut rien faire parce que les principales décisions sont prises à l’échelle du monde est ancrée dans les têtes », a-t-il développé, Les participants ont argumenté en faveur d’un interventionnisme de l’État dans la relance de la croissance, politique jugée plus efficace que la multiplication des aides sociales pour « donner aux exclus la possibilité de s’inclure dans la société », a prôné Andréas Botsch, un des dirigeants du DGB allemand. « Une étude de la BCE montre que la France est le pays le plus flexible d’Europe et cela ne résout pas les problèmes du chômage », a ajouté l’économiste Jean-Gabriel Bliek. Tandis que d’autres ont expliqué que les politiques interventionnistes, jugées « rigides » par le patronat, parviennent, comme c’est le cas au Dannemark, à contenir le chômage à 5 %. FO considère donc que dans un contexte ou le marché « fait en permanence la démonstration qu’il ne s’autorégule pas », que « toute pensée tendant à une résurgence du keynésianisme est devenue quasiment subversive ». Presque à faire passer pour révolutionnaire John Maynard Keynes, économiste et homme d’affaires qui aimait se réclamer de la « bourgeoisie éclairée ». Paule Masson Présentation Depuis maintenant trop longtemps le discours dominant, sous le poids des évolutions géopolitiques, tend à remiser les politiques keynésiennes au rang des vieilles lunes idéologiques et laisse entendre qu’il n’existe qu’un seul modèle incontournable : le libéralisme économique. La Confédération Générale du Travail - Force Ouvrière ne se résout pas à l’absence de réel débat sur les politiques économiques, tant au niveau national qu’européen. Ce qui n’est pas acceptable c’est qu’on ne se soit pas donné le temps de la réflexion afin de retrouver les conditions d’un équilibre entre politiques d’offre et politiques de demande. Depuis, le libéralisme a progressé pour conduire au néo-libéralisme. Désormais, toute pensée tendant à une résurgence du keynésianisme est devenue quasiment subversive. N’a-t-on pas volontairement disqualifié ces politiques sans chercher à les renforcer ? Le bilan des politiques entièrement dévolues au marché libre et à la concurrence menées au cours des dernières années est plus que discutable. Or, l’absence de débat est une menace pour la démocratie. On ne peut admettre la généralisation d’une pensée dominante qui prône l’adaptation forcée au tout marché, la culpabilisation des travailleurs et des chômeurs, et programme la mise en faillite des Etats, des services publics et des systèmes de protection sociale. Force Ouvrière conteste les modalités d’une construction européenne qui s’est imposée en dehors de la volonté des citoyens et conduit à la mise en œuvre de dispositifs plus contraignants. Force Ouvrière entend, en toute liberté, donner la parole à des experts (économistes, sociologues) et des syndicalistes qui, au travers de leurs analyses critiques, sont convaincus que d’autres choix sont toujours possibles, à condition de poser les vrais débats pour apporter de nouvelles réponses. Ce colloque n’a pas la prétention de définir un modèle clef en main qui serait une alternative à l’économie dominante, mais d’explorer les voies possibles du changement. Animé par le journaliste Laurent MAUDUIT, il réunira : James K.GALBRAITH
9h00 – Accueil des participants 9h30 - Ouverture par Jean-Claude Mailly 9h45 – 11h15 11h15 – 12h30 Déjeuner libre 14h– 15h30 15h30 – 17h00 17h00 - Conclusion 17h30 - Clôture des travaux |
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Débat économique |