Vendredi 29 décembre 2006.
CASINOS GREVE LE 31.
L'intersyndicale FO, CFDT, CGT et CFE-CGC a confirmé jeudi son appel à la grève pour le dimanche 31 décembre afin de protester contre un projet de réorganisation du travail des personnels des établissements de jeu.
LA FRANCE OUVRE DES METIERS AUX ROMAINS ET BULGARES.
Gérard Larcher annonce l'ouverture du marché du travail français pour 62 métiers connaissant des difficultés de recrutement aux ressortissants de Bulgarie et de Roumanie à compter du 1er janvier 2007, date à laquelle ces deux pays intégreront l'Union européenne. Les 62 métiers dits "en tension" relèvent de sept secteurs économiques qui sont le BTP (ouvrier du béton, charpentier, carreleur, couvreur, menuisier, conducteur de travaux, etc.), l'hôtellerie et la restauration (cuisinier, serveur, etc.), l'agriculture (maraîcher-horticulteur, arboriculteur-viticulteur, éleveur de volaille, de porcs, de lapins, etc.). ------------------------------------------------------------------ Jeudi 28 décembre 2006.
QUIKSILVER MISE SUR ROSSIGNOL.
Déficitaire au moment de l'annonce de son rachat, le 31 juillet 2005, Rossignol est en pleine réorganisation. Le président de Quiksilver, Bernard Mariette, n'hésite pas à la qualifier de difficile. " Nous sommes impatients de voir la collection textile de Rossignol devenir un vrai levier de croissance ". En 2007, Quiksilver fera bénéficier Rossignol, qui fêtera son centenaire, d'une stratégie mondiale d'approvisionnement pour le textile et l'accessoire. Il en attend des économies d'échelle. L'américain dit avoir consacré 50 millions de dollars pour restructurer Rossignol : les plateformes logistiques en Europe sont passées de 17 à 3, l'usine de skis de Saint-Etienne-de-Crossey (Isère) sera fermée en 2007 et 78 postes ont été supprimés à Sallanches (Haute-Savoie).
QUAND LE BATIMENT VA.....
Les permis de construire ont augmenté de 12,3 % et les mises en chantier de 6,6 % en novembre sur un an. -------------------------------------------------------------------- Mercredi 27 décembre 2006.
NORMABARRE LES NEGOCIATIONS VONT DEBUTEES
Le travail à repris dans les ateliers de Normabarre à Saint-Marcellin, c'était l'une des conditions pour le début des négociations. Une première prise de contact avec la repreneur GMD a eu lieu la semaine dernière. Les négocaitions avec les représentants du personnel et la Direction actuelle (Schneider)commenceront quand à elles le 4 janvier 2007.
La chanson du mouvement est visible ci-dessous (A VOIR ABSOLUMENT)
SEMAINE SOCIALE
La publication, jeudi soir, des chiffres du chômage de novembre et un appel à la grève dans les casinos de jeux pour le 31 décembre viendront animer la fin d'une semaine sociale très calme en raison des fêtes de fin d'année. ------------------------------------------------------------- Mardi 26 décembre 2006.
GENERALI MENACE DE LICENCIER 220 COMMERCIAUX EN FRANCE.
Le groupe d'assurances Generali menace de licencier 220 commerciaux s'ils n'acceptent pas le nouveau système de rémunération mis en place par la société. Pour leur part, ces 220 commerciaux et inspecteurs (sur 1 600 en France) ont saisi les Prud'hommes de Paris pour rupture illégale du contrat de travail. L'assureur rappelle que cette réforme prévue par le plan de sauvegarde de l'emploi avait été entérinée par quatre syndicats. Seules FO et l'UNSA l'avaient refusée.
GREVE DE SOUTIEN POUR UN SALARIE DE CARREFOUR.
Environ 50 salariés de l'hypermarché Carrefour à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne) ont poursuivi, samedi 23 décembre, leur grève en soutien à un de leurs collègues, sans-domicile fixe, licencié le 15 décembre pour des absences répétées. Embauché en avril, le jeune Alic s'est retrouvé à la rue en juin après le déménagement de son frère chez qui il vivait.
LE RMI REVALORISE AU 1ER JANVIER 2007.
Le RMI sera revalorisé de 1,8% le 1er janvier prochain, il sera ainsi à 440,86 euros pour une personne seule sans enfant, à 661,29 euros pour une personne seule avec un enfant ou pour un couple sans enfant et à 793,55 euros pour une personne seule avec deux enfants ou pour un couple avec un enfant. La base mensuelle des allocations familiales, qui sert à calculer la plupart des prestations familiales, sera revalorisée de 1,7% et l'allocation aux adultes handicapés de 1,8%. ------------------------------------------------------------------- Vendredi 22 décembre 2006
VACHES MAIGRES POUR LES FETES
En cette veille de fête vos quotidiens se penchent sur notre consommation. Triste constat du côté des Echos qui titre : « les Français se préparent à un Noël sage ». Selon le quotidien, ils devraient réduire leur budget (cadeaux, nourriture, etc.) pour la quatrième année consécutive à 548 euros. Pis, comme on ne peut pas transiger avec les volontés du petit dernier, c’est principalement au détriment de l’alimentation que se feront les coupes. Les Français devraient dépenser trois fois plus en cadeaux que pour les repas.
DES SALAIRES RECORDS
A New York, les 26 000 salariés de la banque d'affaires américaine Goldman Sachs vont se partager un bonus de 16,1 milliards de dollars. Les golden boys sont de retour. A Londres, le montant des primes versées aux spécialistes des marchés financiers ou des fusions- acquisitions atteindra cette année le niveau record de 13,2 milliards d'euros.
PARISOT DENONCE
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé mercredi 19 décembre que le poids des prélèvements obligatoires, et non la politique de la Banque centrale européenne en matière de taux de changes, explique les problèmes de compétitivité de la France.
CROLLES 2 ENTREE D'IBM ?
Les fabricants de semi-conducteurs franco-italien ST Microelectronics et américain Freescale ont engagé, selon différentes sources, des discussions avec le groupe informatique américain IBM pour l'associer, à Crolles en Isère, à leurs travaux communs de recherche et développement sur les techniques de fabrication les plus avancées des " puces " électroniques. ST Microelectronics et Freescale cherchent à pallier le retrait attendu, mais toujours pas officialisé, du fabricant néerlandais de semi-conducteurs NXP, (ex-Philips), du partenariat qu'ils ont engagé depuis 2003 - cette association a été baptisée " L'Alliance-Crolles 2 ". L'entrée d'IBM est une solution avancée par la direction de Freescale. ------------------------------------------------------------------- Jeudi 21 décembre 2006
MEILLEURS VOEUX 2007.
Jean-Pierre Gilquin, Secrétaire Général de l'Union départementale des syndicats FORCE OUVRIERE de l'Isère (et son équipe), vous présente ses meilleurs voeux. Que chacun trouve plein épanouissement, bonheur, santé, prospérité en cette nouvelle année.
La liberté n'est pas l'isolement, l'union fait la force. FO la force syndicale. "Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des différences". Françoise Dolto.
A VOIR
Jean-Pierre Gilquin s'exprime à l'issue d'une matinée de travail sur la pénibilité, lors du Comité Général de l'UD FO Isère. Il fait la synthèse des difficultés quotidiennes que rencontres les salariés dans leur entreprise. A voir ci-dessous dans le jukebox video.
SHOWBIZ !
Le litige qui opposait depuis plus de deux ans Johnny Hallyday, à son ex-maison de disques, Universal, a tourné à la confusion du chanteur. De fait, la Cour de cassation a conforté la Major dans ses droits : elle garde la propriété des « masters », c'est-à-dire les bandes originales des titres enregistrés. En cela, la plus haute juridiction française suit le jugement en appel du printemps 2005, qui avait alors contredit la décision en première instance des Prud'hommes. -------------------------------------------------------------- Mercredi 20 décembre 2006
NORMABARRE SUSPENSION DE LA GREVE.
Normabarre, début des négociations : La grève en était à son 8ème jour, pour protester contre le projet de cession de leur activité à un sous-traitant de Schneider-Electric. Le personnel a donc voté la suspension du mouvement, qui reste mobilisé dans l'attente d'une négociation basée sur des revendications claires et précises.
FO CODAMNE LE PRELEVEMENT A LA SOURCE DE L'IMOT SUR LE REVENU.
Force Ouvrière déplore que sur un dossier aussi complexe que sensible, le Ministre des finances ait largement anticipé sur la nécessaire concertation préalable. Force Ouvrière condamne le système de retenue à la source qui s'imposerait uniquement aux salariés et retraités contraints de payer l'impôt au comptant, ce qui augmenterait la diminution de leur pouvoir d'achat. Notre organisation conteste d'autant plus ce mode opératoire, que l'Etat dispose du prélèvement mensuel pour simplifier le recouvrement de l'impôt. FO refuse que les missions régaliennes du trésor public soient déléguées aux entreprises, qui verront là d'importants moyens de trésorerie. Le syndicat n'accepte pas les réductions d'effectifs et de services que programme ce processus. Pour Force Ouvrière ce n'est pas la retenue à la source qui préoccupe les citoyens, mais la dérive fiscale inégalitaire qui s'est développée au fil des lois de finances. Celle-ci rend plus que jamais nécessaire un véritable débat.
LA PRIVATISATION DE GDF ATTENDRA.
La privatisation de Gaz de France paraît de plus en plus improbable. LE MARIAGE entre Gaz de France et Suez, attendra le résultat des élections présidentielles en mai 2007. La direction de Gaz de France l'a reconnu, lundi 18 décembre, devant quelques journalistes : " Il sera difficile de tenir les assemblées générales avant le 1er juillet. " Le ministère des finances a indiqué que le décret permettant la privatisation de GDF ne serait publié qu'après l'assemblée générale de l'entreprise gazière. ------------------------------------------------------------- Mardi 19 décembre 2006
LA GREVE DANS LES LYCEES ET COLLEGES A ETE TRES SUIVIE.
Entre un tiers et la moitié des enseignants des collèges et lycées ont débrayé lundi 18 décembre et plusieurs milliers ont manifesté partout en France contre le projet de décret allongeant leur temps de travail, répondant ainsi largement au mot d'ordre de mobilisation. Pour la première fois depuis la fronde contre Claude Allègre en 1998, ce texte soulève une telle indignation que 15 organisations, de toutes sensibilités, soit 99% de la représentation enseignante, se sont unies pour le contester.
OUVERTURE D'UN SITE INTERNET SUR LA VAE.
L'Agence pour la formation professionnelle des adultes, (AFPA), a annoncé lundi l'ouverture d'un site internet, pour les personnes désireuses d'obtenir des renseignements, sur la manière d'obtenir un diplôme par validation des acquis de l'expérience, (VAE). "Le site (www.oriadisvae.fr) vise à mieux accompagner les personnes intéressées par une VAE".
INCITATION A TRAVAILLER AU DELA DE L'AGE DE LA RETRAITE.
Un décret paru dimanche au Journal officiel, prévoit d'améliorer la surcote des pensions de retraite, soit une majoration des pensions par année de travail supplémentaire, afin d'inciter les salariés proches de l'âge de la retraite à poursuivre leur activité. Jusqu'à présent, cette surcote correspondait à 3% de majoration de la pension par année de travail supplémentaire cotisée.
L'INDUSTRIE CIMENTIERE FRANCAISE, LE POINT DE VUE DE FO VICAT.
L'industrie cimentière française est pénalisée par les quotas d'émissions de CO2. Les projets d'investissement pour réduire les rejets sont contrariés. Dans le cadre du Plan National d’Affectation des Quotas pour l'émission de CO2, l’industrie cimentière française a émis 13.950 millions de tonnes de CO2 soit 99.5% de son attribution. Mais pour la deuxième année du plan l'industrie cimentière est à 104,2 % du plan. En juillet 2006 le nouveau plan pour la période 2008-2012, réduit de près de 6 millions de tonnes les possibilités de rejet, mais la Commission de Bruxelles, demande une réduction supplémentaire. Le premier plan a grossièrement sous évalué la croissance du secteur de la construction et par voie de conséquence la consommation de ciment. Une réduction de 12%, telle que demandée, par la commission reviendrait à ramener les quotas, au niveau du premier plan ce qui mettrait la profession dans une situation économique délicate, en créant un déséquilibre concurrentiel vis-à-vis des autres cimentiers européens, et des terminaux d’importation. De plus, imposer une telle réduction à l’industrie cimentière française reviendrait à transférer des émissions de la France vers des pays étrangers car l’origine de l’augmentation de la consommation de ciment, vient de la hausse de la demande en logements. Demande qui socialement ne peut être réduite. Le syndicat, Force ouvrière souhaite une analyse particulière de la situation du secteur ciment qui tiennent compte des efforts passés et de la croissance anticipée du secteur sur la période 2008-2012. FO est totalement opposés à la solution de facilité qui consisterait à réduire de manière identique tous les secteurs concernés par le plan. En ce qui concerne la société VICAT, des investissements importants sont en cours de réalisation à Montalieu dans l'Isère pour réduire les émissions par tonne de ciment produit, en utilisant des combustibles moins émetteurs de CO2. A l’usine de la Grave de Peille, prés de Nice, un projet est bloqué par certains ministres, alors qu'il permettrait de réduire les émissions d’un volume représentant 4% du quota annuel actuel. L'allocation pour le premier plan, (PNAQ1) est de 2.339 millions de tonnes alors que les émissions en 2005 ont été de 2.347 millions de tonnes soit 0.3% de plus que le quota. Pour l’année 2006 les prévisions d'émissions sont de 2.468 millions de tonnes soit 5.5% de plus que le quota. En 2007, dernière année du PNAQ1, l'estimation des émissions est de 2.598 millions de tonnes soit 11.1% de plus que l'allocation, ce qui conduira la société VICAT à acheter 258 000 tonnes de CO2. Ceci représente au cours d’aujourd’hui une dépense de plus de 2 millions d’euros, dépense que les concurrents directs n’ont pas, car ils sont en mesure de rapatrier des crédits de CO2 d’autres pays ( en particulier des pays de l’est).
----------------------------------------------------------- Lundi 18 décembre 2006
GREVE A AUCHAN.
FO, deuxième syndicat chez Auchan, derrière la CFTC, a annoncé, vendredi 15 décembre, une semaine d'action avec des arrêts de travail à partir du lundi 18. Le syndicat dénonce " la dégradation du pouvoir d'achat " dans un groupe où " 70 % du personnel est au-dessous du smic ". Les négociations sur les salaires doivent avoir lieu le 11 janvier 2007.
PROTESTATION DANS L'ENSEIGNEMENT.
QUINZE organisations syndicales d'enseignants du public mais aussi du privé sous contrat ont appelé à une grève nationale, aujourd'hui 18 décembre, dans le second degré pour protester contre un projet de décret qui touche au temps de travail de certains enseignants par suppression de leurs " décharges horaires ". Deux autres dispositions suscitent le mécontentement : l'éventualité pour des titulaires remplaçants, d'enseigner dans une autre discipline que la leur, et pour les professeurs en lycées professionnels, d'être affectés à plusieurs établissements. Le gouvernement souhaite que ce décret entre en application dès la rentrée 2007. ----------------------------------------------------------- Vendredi 15 décembre 2006
TOUS LES "NORMABARRE" A GRENOBLE.
Les salariés de Normabarre à St Marcellin dans l'Isère ont manifesté en nombre dans les rues de Grenoble le vendredi 15 décembre 2006. Alors que leur entreprise est en bonne santé sur un marché en fort développement, leur maison mère, Schneider Electric vend les murs et le personnel à un sous-traitant : GMD. Le marché est assuré au repreneur pendant deux ans, le temps pour Schneider d'installer une nouvelle unité en Hongrie où en République Tchèque. Une délégation à été reçue en Préfecture et au Conseil Général.
MANIFESTATION DE SOUTIEN.
Les salariés de NORMABARRE, de St Marcellin, seront aujourd'hui VENDREDI 15 DECEMBRE à Grenoble pour une manifestation : le départ est prévu à 10 Heures place Victor Hugo, l'arrivée à la préfecture. De graves incertitudes pèsent sur leur avenir, cette filiale de Schneider, pourrait faire l'objet d'une cession, suite à une décision de délocalisation. (voir nos infos du Mardi 12 décembre). Notre camarade FO demande le soutien de tous les camarades qui pourront être présents et porter haut les couleurs de FO. Allez y nombreux.
ARJO WIGGINS, UN NOUVEAU PLAN SOCIAL.
Déjà frappées en 2004, par un plan social, les salariés d'Arjo Wiggins, à Rives et Charavines, redoutent une nouvelle restructuration de leur entreprise. Ils l'ont appris dans un CE extraorodinaire le 6 décembre. Le plan prévoit l'arrêt d'une machine sur deux à Rives, il y aurait 46 suppressions d'emplois sur 290.
--------------------------------------------------------------- Jeudi 14 décembre 2006
MANIFESTATION DE SOUTIEN.
Les salariés de NORMABARRE St Marcellin seront demain VENDREDI 15 DECEMBRE 2006 à Grenoble
pour une manifestation : départ prévu : 10 H place Victor Hugo Arrivée : Préfecture
De graves incertitudes pèsent sur leur avenir (cette filiale de Schneider pourrait faire l'objet d'une cession suite à une décision de délocalisation). (voir info ci-dessous Mardi 12 décembre)
Notre camarade FO demande le soutien de tous les camarades qui pourront être présents et porter haut les couleurs de FO. Nous comptons sur tous ceux qui pourront être présents.
MEMSCAP RESILIE SON BAIL A BERNIN.
Memscap annonce avoir résilié de façon anticipée le bail de ses bureaux de Bernin, dans l'Isère, afin de continuer à réduire ses coûts. Le fabricant de systèmes micro-électro- mécaniques rappelle que la vente de ses bureaux s'était accompagnée d'un engagement de location de Memscap sur une durée de six ans, dont la résiliation anticipée va permettre de réduire les coûts d'exploitation de plus de 122000 euros par trimestre. Le groupe se reloge dans des locaux situés au sein de la même zone d'activité. Memscap avait annoncé la vente de l'immeuble de bureaux de son site de Bernin en octobre 2005, puis celle de son site industriel de Bernin en juillet 2006, conduisant à un désendettement total et au renforcement de la trésorerie du groupe. ----------------------------------------------------------- Mercredi 13 décembre 2006
DIALOGUE SOCIAL.
L'Assemblée nationale a adopté hier mardi, le projet de loi de modernisation du dialogue social, qui oblige le gouvernement à une "concertation préalable" avec les partenaires sociaux pour tout projet de réforme portant sur le droit du travail ou l'emploi.
TEMPS DE TRAVAIL.
La durée du travail en France, a fortement diminué depuis 1998, pour se stabiliser depuis 2003, mais des disparités subsistent, et plusieurs millions de salariés font toujours plus de 35 heures par semaine, selon une étude du ministère de l'Emploi, (Dares). -------------------------------------------------------- Mardi 12 décembre 2006
SCHNEIDER VEND NORMABARRE (ST MARCELLIN)
Le groupe Schneider Electric a annoncé la "vente" de sa filiale française Normabarre située à Saint-Marcellin et le transfert d'ici "deux ans de sa production de canalisations électriques vers un pays de l'Est", a révélé FO-Métallurgie dans un communiqué. Selon le responsable FO de l'usine de Normabarre, "les 120 salariés du site de Saint-Marcellin se sont immédiatement mis en grève lundi dès 13h00 après l'information donnée en CE", a indiqué Bernard Puentedura. Pour FO, "il s'agit là d'une délocalisation industrielle, justifiée uniquement par l'argument purement économique d'une main d'oeuvre moins chère" a affirmé, Pierre Edelman, coordinateur national FO Schneider. L'annonce a été faite "lundi en Comité d'entreprise, lors d'une réunion extraordinaire à Saint-Marcellin". "Les élus ont appris, lundi lors d'un CE extraordinaire de la société Normabarre, filiale du groupe Schneider, la vente de leur usine de Saint-Marcellin à un sous-traitant en tôlerie". Le repreneur, la société "GMD spécialisée dans la sous-traitance de tôlerie, fabriquera pendant deux ans les canalisations électriques pour Schneider, le temps que ce dernier construise une usine en République Tchéque ou en Hongrie où cette fabrication sera transférée", a affirmé M. Edelman. Pour FO, "cette délocalisation complète d'une filiale de production, où aucun produit de la gamme ne restrea sur le sol français, constitue une première chez Schneider". Leader mondial de la distribution électrique et des automatismes, Schneider Electric employait en 2005 quelques 92.000 salariés dans 130 pays, (dont environ 20.000 en France) pour un chiffre d'affaires de 11,7 milliards d'euros.
LES DECHETS IVOIRIENS EN ISERE.
Selon un article paru dans l'usine nouvelle, l’Isère attend de pied ferme les déchets ivoiriens. L’arrivée prochaine des déchets toxiques d’Abidjan à Salaise-sur-Sanne inquiète la population malgré les propos rassurants de la ministre de l’Ecologie. Située dans la vallée du Rhône à 50 kilomètres de la capitale des Gaules, Salaise-sur-Sanne est une petite ville de 4 000 habitants dont le développement économique est étroitement lié à l’installation d’un complexe industriel et chimique. C’est dans cette cité que Trédi, filiale du groupe français Séché, a décidé de s’implanter en 1985. La société, classée pour la Protection de l’environnement, (I C P E), est spécialisée dans le traitement et le stockage de déchets non radioactifs. Elle compte 190 salariés dans les trois unités de traitement réparties sur le site. En 2005, quelque 225 000 tonnes de déchets ont été éliminés. Retenue par le gouvernement ivoirien, Trédi doit traiter les 6 000 tonnes de substances toxiques déversées cet été à Abidjan. Mais cette opération de destruction, – incinération par oxydation thermique à plus de 1100 degrés, – ne fait pas l’unanimité au sein de la population. --------------------------------------------------------- Lundi 11 décembre 2006
DEFENSE DES SERVICES PUBLICS.
FO se félicite qu'une campagne de revendication en faveur des services publics soit enfin lancée par la Confédération européenne des syndicats au niveau européen. FO estime cependant que la pétition lancée par la CES pour une directive cadre est insuffisante aujourd'hui. En outre, FO rappelle que toute directive doit se conformer aux traités en vigueur : or ceux-ci donnent toujours primauté à la libre concurrence et restreignent de fait la capacité des Etats à organiser et financer les services publics. C'est pourquoi, pour FO, la défense effective des services publics qui va de pair avec la défense du modèle républicain, est conditionnée par une réforme de la législation européenne qui inclue la réforme des traités en vigueur, afin de garantir à la fois la sécurité juridique et les capacités d'organisation, et de financement des services publics, par les Etats.
LES ACCIDDENTS DU TRAVAIL SONT SOUS DECLARES.
Les accidents du travail sont sous déclarés. La baisse des accidents du travail déclarés vient de la pression directe sur les salariés mais aussi de la stratégie de contestation systématique par les employeurs des accidents du travail déclarés aux CPAM. La hausse des accidents du travail graves, se poursuit, les employeurs ne pouvant pas dissimuler les hospitalisations. La progression est très importante, plus 7,7% en 2004, et pour 2005 la barre des 50000 victimes, de maladies professionnelles nouvelles, et atteinte, malgré le « parcours du combattant » mis en place pour dissuader les victimes, de s'engager dans la bataille de la reconnaissance du caractère professionnel de la maladie. Ces constats soulignent l'ampleur et la rapidité de la dégradation des conditions de vie au travail. L'accroissement des inégalités de santé, les écarts d'espérance de vie qui ne cessent de croître. La Commission des Accidents du travail, et des maladies professionnelles de la C N A M T S, doit mener une toute autre politique de prévention des risques professionnels, et la construction d'une politique de santé publique, portée par la prise en compte réel du travail. C'est tout l'enjeu, des négociations en cours avec le patronat. ------------------------------------------------------------ Vendredi 8 décembre 2006
COIMITE GENERAL DE L'ISERE.
Hier c'est tenu à Grenoble, le comité Général de l'U.D. Isère, nous reviendrons largement sur cet évènement, tout au long de la semaine prochaine sur notre site internet, avec des extraits sonores des différents débats, des photos et quelques extraits vidéos.
SYNDICAT FO 76 : APPEL A LA SYNDICALISATION. Le secrétaire général de la confédération, Jean-Claude Mailly, a estimé que le « défi » de Force ouvrière, « c’est celui de la syndicalisation. Il faut que d’ici 6 mois, chacun ait fait un adhérent supplémentaire. Faire des adhésions, c’est se donner la possibilité de faire pression », a-t-il insisté...
FRANCE : PERTE D'EMPLOIS ET HAUSSE DE SALAIRE. Un article du journal Le Monde nous apprend qu'en 2005, la hausse des emplois dans les services n'a pas compensé le recul dans l'industrie. Les services marchands ont créé 81000 emplois, soit deux fois plus qu'en 2004, selon l'Insee. L'industrie française a perdu plus de 110000 emplois, dont l'essentiel, (97000) en emplois directs, et le reste en intérim. Dans l'industrie, une partie de la baisse est imputable à l'amélioration de la productivité : elle a augmenté de 4,2 %, un taux du même ordre de grandeur que celui des années précédentes. Mais ce mauvais score est surtout dû à la perte de compétitivité de l'industrie française, comparée, en particulier, à l'industrie allemande. Car l'Allemagne a pratiqué une " grande modération des salaires ", selon l'Insee, lui permettant de dégager un excédent commercial important, en particulier dans les biens d'équipement, malgré la concurrence des pays émergents, la Chine en particulier, et des ex-pays de l'Est. Si, en 2005, la progression des emplois dans les services n'a pas suffi à compenser les pertes dans l'industrie, il ne devrait pas en être de même en 2006, comme l'atteste le reflux du chômage sur l'année. Toujours selon l'INSEE, en France, les salaires ont continué à progresser, " en raison de la hausse des bas salaires liés à la dernière étape de la réunification des smic ". Celle-ci a provoqué une augmentation de 4,4 % des minima sociaux le 1er juillet 2005. " Depuis cinq ans, la progression des salaires horaires, en France, a été l'une des plus rapides en Europe ", soulignent les auteurs de l'étude. Parallèlement, l'innovation n'a pas pris le relais pour compenser ce désavantage salarial. Qu'il s'agisse de l'incorporation de technologies dans les produits traditionnels ou de la production de produits de haute technologie. ------------------------------------------------------------ Jeudi 7 décembre 2006
RENDEZ-VOUS Aujourd'hui à Grenoble, c'est notre Comité Général, avec le matin un débat sur la pénibilité au travail, et l'après midi, Bernard Devy de la Confédération, nous parlera des retraites.
QUIKSILVER ROSSIGNOL, PRIORITE LA CROISSANCE INTERNE.
Bernard Mariette, président de Quiksilver Rossignol, a détaillé ses priorités sur le site de LExpansion.com. Aujourd'hui, notre priorité est de nous concentrer sur la croissance interne. Nous devons finir d'intégrer Rossignol et développer les autres marques « piliers » du groupe : DC, Roxy et Quiksilver. L'objectif est de faire de ces quatre marques des griffes pesant 1 milliard de dollars d'ici à 10 ans. Nous croisons les savoir-faire : DC et Rossignol profitent de l'expertise textile de Quiksilver, et inversement, Quiksilver ou Roxy bénéficient du savoir-faire de DC et Rossignol pour lancer des gammes de chaussures ou du matériel de ski. A Rossignol, il n'y aura plus d'autres annonces de suppression de postes. Depuis deux ans, nous avons en effet tout restructuré. Les fonctions support ont été centralisées, l'organisation de la production a été rationalisée, de même que les centres logistiques. Certes, nous avons dû remettre les capacités de production en cohérence avec la réalité de la demande en fermant une unité de fabrication. Mais près de la moitié des personnes concernées par une suppression de poste ont été reclassées au sein de nos entrepôts logistiques. Désormais, nous sommes prêts pour donner un coup d'accélérateur. Les deux grands vecteurs de croissance pour Rossignol sont le marché nord Américain et le segment textile. Aux Etats-Unis, le potentiel de la marque est énorme, en particulier dans le ski et le snowboard. Quant au textile, il comptera pour 40% des ventes dans quelques années. Le but est d'être présent tout au long de l'année et de faire baisser la saisonnalité de cette société. Nous allons donc lancer des gammes sportswear, une collection d'été voire de nouveaux produits comme des VTT. Et nous commençons à développer un réseau de distribution en propre. ------------------------------------------------------ Mercredi 6 décembre 2006
ECHEC POUR REDRESSER LES COMPTES DE L'AGIRC.
Nous apprenons, que la réunion d'hier soir, qui était la dernière programmée entre le patronat et les syndicats s'est soldée par un échec. Coté syndicats nous avons demandé une hausse des cotisations pour les salariés et les employeurs, mais le Medef a maintenu sa position, refusant de demander aux entreprises un effort supplémentaire". Faute d'accord, les partenaires se sont mis d'accord, sur le principe d'une réunion optionnelle, le 16 février 2007, mais nous prévoyons de l'annuler si le Medef campe sur ses positions. Par ailleurs, deux groupes de travail techniques, ont été mis en place, pour préparer les négociations de 2008. Une réunion plénière se tiendra dans cette perspective en septembre prochain.
Nous vous rappelons, que Bernard Devy de la confédération interviendra demain sur le sujet des retraites complémentaires, dans le cadre de notre Comité Général.
IDEXX SOCIETE VOIRONNAISE DELOCALISE.
Afin de se concentrer sur la marque Vario, la société Idexx vient de signer un partenariat avec la société S B B en Italie. Ainsi, toutes les productions de vélos bas de gamme destinés aux hypermarchés y seront progressivement transférées. A terme, seules les productions de vélos hauts de gamme, notamment Vario, seront conservées à Voiron, en Isère. L'accent est porté sur le développement de la marque. Ainsi, pour 2007, Vario présentera quarante-deux modèles dans sa gamme contre trente-trois en 2006. ----------------------------------------------------------------- Mardi 5 décembre 2006
RETRAITE DES CADRES, REDRESSER LES COMPTES.
Mardi 5 décembre séance de négociations, sur les retraites complémentaires. Jean-Pierre Gilquin, notre secrétaire Général est présent à cette rencontre. Les partenaires sociaux ont choisi, la fois précédente, de se concentrer sur l’Agirc. Depuis 2003, en « déficit technique » : les cotisations qu’il reçoit sont inférieures aux pensions qu’il verse. Le but est de rapprocher sa situation de celle de l’Arrco, ( tous salariés), qui doit rester excédentaire jusque 2012-2013.
En moyenne, l’Agirc verse 45 % de la retraite d’un cadre, contre 40 % pour le régime de base et 15 % pour l’Arrco. Syndicalement nous souhaitons éviter une « nouvelle dégradation des rendements ».
Comme Bernard Devy (FO), ils craignent que cela ne « sape la confiance dans les régimes complémentaires obligatoires ». A noter que ce dernier, intervendra Jeudi 7 décembre après midi lors de notre Comité Général, à Grenoble. Le compromis le plus probable est donc un « mix » de mesures : hausse des cotisations et du taux d’appel (cotisation ne donnant pas lieu à l’acquisition de points), limitation de la valeur du point qui commande celle de la pension. Dans tous les cas de figure, la potion risque d'être amère. Pour atténuer le choc, les partenaires sociaux pourraient considérer la situation après transferts financiers. La répartition des excédents de l’A G F F, (qui finance les retraites complémentaires entre 60 et 65 ans) pourrait ainsi être modifiée, en faveur de l’Agirc et au détriment de l’Arrco. Mais « Attention à ne pas monter les non-cadres contre les cadres ». Le précédent accord AgircArrco court jusque fin 2008. Mais la plupart des négociateurs affichent leur volonté de « faire quelque chose » , pour ne pas avoir à prendre des mesures plus douloureuses dans deux ans.
LE SECRETAIRE GENERAL, JEAN-CLAUDE MAILLY, a déclaré vouloir "relancer les négociations salariales dans les branches professionnelles".
Après une entrevue, hier lundi 4 décembre avec le ministre délégué à l'Emploi Gérard Larcher. Le but de la rencontre étant de préparer la Conférence sur l'emploi et les revenus. Il faut "relancer les négociations salariales dans les branches professionnelles", a expliqué M. Mailly à la presse, soulignant que "les minima conventionnels de 73 branches" étaient passés sous le niveau du Smic. Pour "améliorer le pouvoir d'achat", le responsable FO a en outre réclamé une nouvelle négociation dans la Fonction publique, rappelant que les fonctionnaires n'avaient été "augmentés que de 0,7% cette année", et une révision du système de la prime transport dont il a déploré le caractère "non obligatoire". M. Mailly souhaite également l'instauration d'un "indice du coût de la vie" qui permettrait de "mesurer précisément" l'évolution du pouvoir d'achat. A propos de "la qualité de l'emploi", il a proposé une "sur-taxation de l'emploi précaire" et "une convention de travail" pour les stagiaires. M. Mailly estime par ailleurs nécessaire "d'évaluer l'impact des exonérations de charges patronales" qui constituent souvent des "trappes à bas salaires", et de "conditionner les aides publiques aux entreprises à des engagements clairs de leur part", par exemple sur le maintien de leur activité en France. Sur le plan fiscal, il a demandé aussi une "étude sur les effets pervers de la prime pour l'emploi". M. Mailly a enfin souhaité un "développement de la négociation dans les branches" pour améliorer la couverture complémentaire maladie des salariés. ------------------------------------------------------------ Lundi 4 décembre 2006
PRESIDENTIELLE, PRESSE, LIBERTE. Communiqué Confédéral.
Le jeudi 30 novembre, plus de 60 quotidiens de province ont publié une interview identique officialisant une candidature à l’élection présidentielle. Le mardi, par l’intermédiaire du Syndicat de la Presse Quotidienne Régionale (SPQR), qui regroupe les patrons de ces publications, ce candidat avait fait «convoquer» pour le lendemain mercredi quelques journalistes (6 en tout) afin que l’information soit totalement contrôlée et diffusée, sous la forme qu’il avait choisie, auprès des plus de 18 millions de lecteurs quotidiens de ces journaux.
Le Syndicat Général des Journalistes FO (SGJ-FO) dénonce fermement cette instrumentalisation inacceptable de la presse écrite régionale et départementale.
Le SGJ-FO condamne l’attitude du patronat qui s’est soumis unanimement et sans le moindre état d’âme à la volonté et aux ordres d’un candidat. Ce faisant, il a bafoué l’indépendance de tous les journalistes et la ligne éditoriale propre à chaque titre. C’est un nouveau coup porté à la liberté de la presse. Une attitude irresponsable qui va de pair avec la complaisance que ces mêmes titres, et tant d’autres, manifestent envers les sondages d’opinion et la promotion de certaine candidature.
Le SGJ-FO estime que cela contribue encore à troubler l’image des quotidiens qui auraient au contraire singulièrement besoin de la redorer pour retrouver une confiance qu’ils sont en train de perdre auprès de lecteurs de moins en moins nombreux. Le SGJ-FO considère que cette façon d’agir constitue une «rupture» très grave, et nullement «tranquille», avec la tradition de liberté de ton et d’opinion de la presse française à laquelle il rappelle son attachement indéfectible au nom de la plus élémentaire démocratie. --------------------------------------------------------------- Vendredi 1er décembre 2006
VFD, POURSUITE DE LA GREVE.
Quatrième jour de grève aux VFD, fortes perturbations dans les transports scolaires. Les craintes des salariés quand à l'abandon de certaines lignes se vérifient, en effet la SEMITAG confie les lignes 9 et 21 à la société, TransDev. Pour rassurer la Direction des VDF à communiqué qu'elle a passé un accord avec TransDev pour garantir l'emploi, mais qu'en est-il des conditions de travail ?
LA BATAILLE POUR L'EMPLOI DES SENIORS EST LOIN D'ETRE GAGNEE
La bataille pour l'emploi des seniors est loin d'être gagnée en France malgré une campagne de communication gouvernementale en cours, le baromètre officiel du chômage sous-estimant largement la réalité et les difficultés, selon d'autres chiffres. En octobre, 320 100 personnes de 50 ans et plus ont été recensées dans la statistique servant de baromètre officiel du chômage, soit un taux de 6% de chômeurs dans cette tranche d'âge. Mais ces chiffres ne tiennent pas compte des dispenses de recherche d'emploi, (D R E), réservées aux personnes de 57 ans et demi et plusse, et dont le nombre ne cesse d'augmenter. Selon l'Unedic, il y avait 411 840 personnes dispensées de recherche fin septembre, près de 50% de plus qu'il y a douze ans. De fait, le taux d'emploi des plus de cinquante ans est beaucoup plus faible en France qu'ailleurs dans l'Europe des 15, et la France n'a pas complètement tourné la page des préretraites : 7 000 départs en F N E, (Fonds national pour l'emploi), sont prévus en 2006, autant en 2007, et 2008, selon l'Unédic. Au hit-parade des discriminations à l'embauche, l'âge arrive numéro un, un candidat de 48 - 50 ans obtenant trois fois moins, de réponses qu'un jeune, de 28 - 30 ans, et même presque dix fois moins, pour un poste de cadre. -------------------------------------------------------------- Jeudi 30 novembre 2006
DEBRAYAGE VENDREDI 1er DECEMBRE CHEZ A. RAYMOND.
Un salarié des Ets A Raymond est licencié. Il est accusé de "complicité active de vol" alors qu'une enquête de gendarmerie le blanchit et que lui-même dément formellement les accusations formulées à son encontre. Ce vol a d'ailleurs depuis été reconnu par un autre membre du personnel. Les salariés sont révoltés par cette injustice, et il débrayerons vendredi 1er décembre. Le délégué FO a demandé la levée de cette sanction sans succès. Par ailleurs les Ets A. Raymond ont annoncé au Comité d'Entreprise que si la tendance du secteur automobile ne s'améliore pas il y aura une réduction d'effectif de 717 personnes à 650 soit 9% du personnel. ------------------------------------------------------------- Mercredi 29 novembre 2006
L'ASSEMBLEE PLENIERE DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL DE LA REGION RHONE-ALPES, C'EST TENU LE 21 NOVEMBRE 2006.
Voici quelques extraits de la Déclaration du groupe FO.
Le débat sur les orientations budgétaires 2007 confirme, une fois encore hélas, les inquiétudes du Groupe FO sur la diminution constante et importante des recettes fiscales propres. Nous avons toujours demandé que les transferts de compétences soient accompagnés des enveloppes correspondantes. Nos collectivités sont prises dans l’étau infernal où le choix des moyens est soit l’endettement, soit l’augmentation de l’impôt, soit la plupart du temps les deux. Les marges de manœuvre fondent à chaque transfert de compétences. Comme le souligne le rapport soumis à discussion en reprenant l’image de l’étau – que FO cite depuis très longtemps : « Les Régions sont prises dans un terrible étau entre les transferts de compétences et la perte de maîtrise des recettes en raison de la faible part de leurs ressources propres et du plafonnement de leurs rares leviers fiscaux, (taxe professionnelle et TIPP) ». Le transfert des TOS, récent comme le futur transfert de, l’AFPA illustrent, hélas, que la tendance, lourde en l’occurrence, ne fait que s’amplifier. Pour FO, L’Etat, fait du désengagement une pratique continue ce qui pervertit le système et considère comme « chiffon de papier » le principe même de la contractualisation. On parle de réinventer l’octroi ou autres impôts locaux pour trouver les recettes nécessaires. Le choix de l’externalisation des services par le recours à des prestataires privés, – donc la privatisation de l’action publique risque de devenir la seule marge de manœuvre possible. Ce sera la fin de la notion d’égalité républicaine. Il est temps, – plus que temps, – de remettre à plat l’ensemble, sinon « on continuera à aller dans le mur en klaxonnant ». Cela passe par une réforme de la fiscalité locale d’envergure, mais aussi en définissant clairement qui fait quoi, comment et pourquoi. Pour Force Ouvrière, cela ne passe surtout pas par une régionalisation de la TIPP, mesure fiscale injuste, économiquement inadaptée, et socialement inégalitaire. La faiblesse de la marge de manœuvre de la Région, en fait un moyen dérisoire par rapport aux enjeux. L’Etat en n’honorant pas ses devoirs de compensation intégrale, des coûts de la décentralisation, pousse les collectivités territoriales dans une logique perverse, véritable spirale infernale de renforcement des inégalités. Ainsi, ce sont encore les familles aux revenus les plus modestes qui vont être plus pénalisées. ---------------------------------------------------------------- Mardi 28 novembre 2006
LE GOUVERNEMENT CONSULTE PATRONAT ET SYNDICATS SUR L'EMPLOI ET LES REVENUS.
Le gouvernement réunit, le 14 décembre, les partenaires sociaux pour une conférence sur l'emploi et les revenus. Pour la préparer, le ministre délégué à l'Emploi s'entretiendra dès mercredi prochain, avec chacun des leaders syndicaux et patronaux. Le rapport du Conseil de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale remis le 17 novembre au Premier ministre sera au coeur des échanges. L'emploi des jeunes et la question des bas revenus devraient être au coeur de ces échanges bilatéraux. Dans l'entourage de Gérard Larcher, on affirme que ces rencontres bilatérales se dérouleront sans a priori. "Tout et ouvert, rien n'est sur la table", assure-t-on au ministère. --------------------------------------------------------------- Lundi 27 novembre 2006
DES SALARIES PLUS DIPLOMES, MOINS PAYES QUE LEURS AINES ET PLEIN DE DESARROI.
Le niveau de qualification à l'entrée sur le marché du travail a considérablement augmenté en France, mais son lien avec l'emploi et le montant du salaire s'est distendu, suscitant le désarroi de nombreux salariés, observent économistes, syndicats et sociologues. Si le diplôme initial et la formation professionnelle continuent de jouer un rôle protecteur essentiel contre le chômage et de procurer un avantage salarial, la situation s'est détériorée. "Les jeunes font trois années d'études de plus que leurs parents et sont embauchés à un niveau salarial très inférieur à ce que connurent ces derniers", résume le sociologue Louis Chauvel. "L'ascenseur social fonctionne, et même bien, sauf qu'il descend", explique Alain Mergier, sociologue, co-auteur de l'ouvrage "Le descenseur social chez Plon. ---------------------------------------------------------------- Vendredi 24 novembre 2006
FAGOR-BRANDT, LA RESTRUCTURATION FRANCAISE DANS LA DERNIERE LIGNE DROITE.
Alors que tous les sites français du fabricant d’électroménager sont touchés, de sources syndicales nous apprenons, 350 suppressions de postes, et le spectre de la délocalisation hante les salariés. Les réductions d’effectifs concernent environ 10 % des salariés Brandt et toucheront surtout à la structure, services généraux, logistique, comptabilité, R & D et ressources humaines. Le volume définitif du plan de licenciement, annoncé avant l’été, soit un an après le rachat de la marque française par la coopérative espagnole, ne sera connu qu’à la fin de l’année. Pour autant, la direction se défend de vouloir délocaliser et affirme qu’elle veut préserver l’outil de production en France, alors que certaines activités ont été transférées de Lyon, (lave-linge), et d’Orléans, (cuisinières), vers le site de Wroclaw en Pologne. Seul le recentrage sur des produits haut de gamme permettra d’assurer la survie des sites français. ----------------------------------------------------------------- Jeudi 23 novembre 2006
NOUVELLES MANIFESTATIONS DES POMPIERS LE 5 DECEMBRE.
Les fédérations FO, CGT, CFTC des pompiers professionnels, ainsi que la F A S P P, appellent à des manifestations régionales, le 5 décembre pour réclamer à nouveau, la possibilité d'une "retraite décente" à partir de 55 ans, et le rétablissement pour tous de la Nouvelle bonification indiciaire, (N B I). Titre de l'édition du 21 novembre du Figaro : Pompiers, les enfants turbulents de la République. Dans un style peu habituel à sa ligne éditoriale, Le Figaro, s'est employé à mettre de l'huile sur le feu dans le conflit qui oppose les pompiers à leur ministre de tutelle, Nicolas Sarkozy. Publié à un moment opportun pour ce dernier, le titre de l'article au titre évocateur : “ Pompiers : les enfants gâtés de la République ” s'emploie à tenter de désacraliser la profession. Une provocation de plus pour les pompiers dont la journée de mobilisation de lundi a été marquée par des incidents violents avec les forces de l'ordre.
NEGOCIATIONS SALARIALES ENTRE PATRONAT ET SYNDICATS DU TRANSPORT.
Une nouvelle réunion de négociation salariale, entre patronat et syndicats du transport routier, doit se tenir vendredi au ministère des Transports. Les six syndicats du transport routier de marchandises, (FO, CGT, CFDT, CFTC, F N C R, (catégoriel) et C F E,-C G C, demandent des hausses de salaires de 8 %, alors que le patronat propose 2,6 %. Le gouvernement doit aussi présenter aux fédérations, un décret concernant le temps de travail des routiers. Si les pourparlers n’aboutissent pas, ils menacent d'appeler à une journée de grève début décembre. Les syndicats envisagent notamment de bloquer les centres de distribution. ---------------------------------------------- Mardi 21 novembre 2006
Un employeur condamné, pour rupture abusive de contrats CNE.
Le conseil des prud'hommes de Lunéville, (Meurthe-et-Moselle), a jugé abusive, la rupture de cinq contrats nouvelle embauche, (CNE) et a condamné l'employeur, à verser des dommages et intérêts, allant de 1.300 à 10.900 euros aux salariés licenciés. La justice a considéré qu'ils avaient été victimes, d'abus de droit, a précisé à Reuters, Régis Abdoul Lorite, défenseur des cinq salariés et délégué syndical. Les cinq salariés percevront des dommages et intérêts, au titre de la rupture et des heures supplémentaires non payées. En août 2005, ils avaient été embauchés dans un bazar de Lunéville, peu après l'entrée en vigueur du CNE. Leur employeur, la société Ibex, les avaient licenciés avant la fin de l'année, au moment où certains d'entre eux étaient en arrêt maladie ou avaient sollicité un congé de paternité. ------------------------------------------------------- Lundi 20 novembre 2006
SOITEC POSTES A POURVOIR AU 17/11/2006
Pour plus d'information sur le descriptif de ces poste www.soitec.fr / rubrique « careers » Pour mémoire, vos dossiers de cooptation doivent être transmis à Aurélie TRAGNI
(procédure et modalités disponibles sur le portail \ page RH) OPERATEURS * Opérateurs de production : tous les horaires * 2 Agents logistiques (1 semaine nuit / 1 week-end jour - CDD)
TECHNICIENS Créations de poste : * 1 technicien maintenance Nettoyage Collage (week-end jour - CDI) * 1 technicien maintenance TTH (semaine jour - CDI) * 1 technicien maintenance Tri (week-end jour - CDI) * 3 techniciens maintenance Bernin 3 (2 semaine jour - 1 semaine nuit - CDI) * 1 technicien Planning * 1 technicien Intégration Produit (semaine jour - CDI) * 1 superviseur production * 1 technicien Logistique (Picogiga - semaine jour - CDI) * 1 technicien rendement (adm - CDI) * 1 technicien gestionnaire données techniques (adm - CDI) * 1 technicien support procédés Traitement Thermique ( semaine jour - CDD 1 an) Remplacements : * 1 technicien développement procédés (semaine jour - CDI) * 1 technicien support procédés Traitement Thermique ( week-end jour - CDI) * 1 technicien support procédés implant ( semaine jour - CDI)
INGENIEURS / CADRES
Créations de postes : * 1 acheteur travaux neufs/facilities * 1 acheteur senior équipement * 1 acheteur chimie/gaz * 1 gestionnaire prestataires logistiques * 1 ingénieur Implantation GAN (Picogiga) * 1 ingénieur Process Intégration (Picogiga) * 1 expert fonctionnel Manufacturing * 1 ingénieur facilities - fluides généraux et climatisation * 1 Ingénieur facilities - eau ultra pure * 1 attaché de communication * 1 ingénieur maintenance métrologie * 1 ingénieur équipement Decauto * 1 ingénieur maintenance polissage * 1 responsable travaux neufs * 1 responsable moyens généraux * 1 expert fonctionnel supply chain * 1 architecte automation * 1 coordinateur infrastructure * 1 administrateur data base * 1 ingénieur équipement métrologie * 1 ingénieur R&D collage clean * 1 ingénieur R&D matériaux III-V Remplacements * 1 ingénieur sustaining implantation ionique
* 1 expert fonctionnel finance/Rh * 1 ingénieur support automation * 1 ingénieur support oracle application * 1 ingénieur qualité produit NB : pour les fonctions de technicien, les horaires sont précisés à titre indicatif et sont susceptibles de changer ou d'évoluer en fonction du besoin de l'entreprise. Pour les postes d'ingénieur, les postes étant le plus souvent sur un horaire administratif, seuls les postes en horaires d'équipe sont spécifiés .
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Textile FO en conflit avec Comasec sur le paiement des indemnités.
Comasec, fabricant de gants et de vêtements industriels en caoutchouc, a annoncé en juin dernier la délocalisation de son site de Dreux (Eure-et-Loir) vers la Malaisie. Cette décision devait entraîner la suppression de 133 des 180 emplois de l’usine. La direction envisageait de conserver seulement une cinquantaine de postes sur un site de stockage mais qui « n'est pas viable » selon FO.
Le syndicat dénonce aujourd’hui le « non-respect du Code du Travail » par l’entreprise, dans le cadre de la négociation du plan social. La direction voudrait payer les indemnités de licenciement aux salariés de manière différée tandis que les syndicats ont demandé la tenue d'une table ronde à la sous-préfecture mais leur présence n’a pas été souhaitée.
C.S., avec AFP
@ Rédaction L'Usine Nouvelle --------------------------------------------------------------- Vendredi 17 novembre 2006
GRENOBLE : TRAMWAY, 3 INCIDENTS EN TROIS SEMAINES.
Pour la première fois hier quatre passagers ont été blessés par un projectile dans le quartier Arlequin. Les conducteurs de la ligne A ont décidé vers 19h de faire valoir leur droit de retrait. "Nous demandons depuis des mois la mise en place d'une brigade de police spécialiseé. Une vraie brigade, avec un PC reservé qui leur permettrait de gérer ses interventions. Nous demandons également que des équipes de controleurs voyageurs soient plus importantes". déclare Georges Garcia, de FO.
PRISE D'OTAGE PAYANTE CHEZ DURALEX !
Pour obtenir leurs indemnités de licenciement attendues depuis un an, les ex-salariés de Duralex ont séquestré le nouveau directeur de l’usine de Rive-de-Gier dans la Loire, Michel Gérard. « La méthode, inédite, s’est avérée payante », note Libération. Après 24 heures de séquestration, une partie de l’argent réclamé a été versée sur ordre du patron et Michel Gérard a pu rentrer chez lui. « Fin du énième épisode du conflit opposant les salariés du fabricant de verres à Sinan Solmaz, le sulfureux repreneur turc de l’entreprise. » -------------------------------------------------------------------- Jeudi 16 novembre 2006
LES PETITES ENTREPRISES MOINS GOURMANDES DE CONTRATS NOUVELLE EMBAUCHE
La Tribune
Selon le baromètre Fiducial-Ifop, le CNE ne représente plus que 9 % des embauches au troisième trimestre contre 16 % un an plus tôt. Les perspectives favorables sur l'emploi expliqueraient ce fléchissement.
Paradoxe. Alors que la croissance française a été nulle au troisième trimestre, les très petites entreprises (moins de 20 salariés) ont affiché un certain optimisme sur la même période. C'est, en tout cas, ce qui ressort du 24e baromètre trimestriel Fiducial-Ifop, réalisé auprès de 1.204 dirigeants de TPE, dont La Tribune publie en exclusivité les résultats. Le moral de ces patrons n'est pas mauvais.
Pour preuve, 18 % des TPE ont embauché entre juillet et octobre, et 10 % ont même augmenté leurs effectifs. Il faut remonter à 2002 pour retrouver un niveau similaire. Bémol cependant, 45 % des embauches ont été réalisées en CDD ou en intérim. Une forte proportion qui s'expliquerait par la période estivale. Et le contrat d'apprentissage représente 14 % des recrutements contre 9 % au même trimestre l'année passée.
Quant au contrat nouvelle embauche (CNE), il accuse un léger fléchissement. Seulement 1,5 % de TPE supplémentaires y ont eu recours au troisième trimestre, soit la progression la plus faible depuis que le baromètre Fiducial-Ifop intègre le CNE dans ses paramètres. Et si le CNE représentait 16 % des embauches au troisième trimestre 2005, ce taux chute à 9 % un an plus tard. Un tassement confirmé par les dernières données collectées par la Sécurité sociale qui indiquent qu'en octobre, en données brutes, il y aura eu 44.000 CNE signés contre 67.0000 pour le même mois l'année dernière. Comment expliquer ce renversement ? Pour Jean-Marc Jaumouillé, directeur technique de Fiducial : " Il y a eu un effet nouveauté du CNE qui s'estompe. Et comme l'emploi est reparti, les TPE préfèrent proposer des CDI aux nouveaux embauchés. " À l'inverse, curieusement, seuls 18 % des TPE déclarent avoir préféré un CDI au CNE par peur d'une remise en cause de ce dernier ou de litiges prud'homaux. Les très médiatisées affaires pendantes devant la cour d'appel de Paris n'auraient donc pas joué un rôle majeur dans la relative désaffection observée face au CNE. La raison principale résiderait davantage dans les bonnes perspectives sur l'emploi. Cela dit, 28 % des TPE qui ont eu recours au CNE disent qu'elles n'auraient pas embauché s'il n'existait pas.
Par ailleurs, les patrons de PME affichent un regain d'optimisme par rapport à la situation économique du pays. Ils sont 38 % (contre 29 % au deuxième trimestre) à avoir confiance dans les mesures sur l'emploi du gouvernement et 26 % (contre 21 %) ont considéré qu'il y a une prise en compte des préoccupations des dirigeants de TPE.
Impact direct. Reste un gros point noir : le pouvoir d'achat. Conscient que celui-ci a un impact direct sur leur activité, les patrons de TPE sont 78 % à estimer que le pouvoir d'achat des Français a baissé au cours des cinq dernières années, et 14 % qu'il a stagné. Pour eux, c'est le passage à l'euro (66 %) et le poids des prélèvements (51 %) qui expliquent cette baisse de pouvoir d'achat. Et, à l'instar des Français, les patrons de TPE sont 67 % à considérer que le pouvoir d'achat devrait être une des principales thématiques de la présidentielle. --------------------------------------------------------------------
Mercredi 15 novembre 2006
A LA MACIF LA MOBILISATION SE POURSUIT:
La mobilisation ne faiblit après plusieurs semaines. Toujours plus de salariés en grève tous les vendredi de 16h à 18h à l'appel de FO et de la CGT.
Devant la mobilisation nationale sans précédent, aujourd'hui 9 régions sur 11 dans l'action, la direction a dû faire quelques concessions notamment sur la progression automatique à l'ancienneté dont elle a réintégré quelques points. Reste une incertitude inacceptable sur l'évolution du salarié par rapport à ses objectifs, en cas de non réalisation de ceux-ci par exemple.
Au début des négociations, la direction affirmait que la suppression de l'avancement à l'ancienneté n'était pas négociable, or, par leur mobilisation, les salariés ont fait la démonstration que TOUT EST NEGOCIABLE.
Marc Bellet --------------------------------------------------------------------
Mardi 14 novembre 2006
LES AGENTS DES IMPOTS FORTEMENT MOBILISES CONTRE DES SUPPRESSIONS D'EMPLOI.
Les agents des impôts se sont fortement mobilisés lors d'une journée de grève mardi, à l'appel de six organisations syndicales, pour dénoncer des suppressions d'emplois, la dégradation de leurs conditions de travail et une nouvelle gestion du personnel.
Les syndicats (FO, CGT, SNUI, CFDT, CFTC et UNSA) ont d'ores et déjà annoncé "des suites" à cette journée de grève, qui a mobilisé 39% de grévistes, selon la direction, autour de 40% selon les syndicats. Une intersyndicale st prévue mercredi et des assemblées générales jeudi.
Les 75.000 agents étaient appelés à dénoncer un projet de réforme visant, à remettre en cause au niveau local le principe des mutations à l'ancienneté, revenant à "développer l'arbitraire".
M. Parent "porte la responsabilité du blocage du dialogue social", ont répondu les six syndicats dans un communiqué.
Nous dénonçons également les 4.856 suppressions d'emploi subies par la DGI en 5 ans, dans le cadre de la réduction des effectifs des fonctionnaires.
Enfin, les grévistes reprochaient à la direction sa "logique de statistiques", qui "pousse à faire du chiffre" au détriment de "la qualité du service".
LES 300 000 AGENTS DE AL POSTE RIPOSTENT LE 14 NOVEMBRE !
La Commission européenne s’attaque de nouveau au service public postal. Le prétexte invoqué : les prétendues « garanties illimitées » accordées par l’Etat. La solution suggérée : la transformation en société anonyme…
Rivée à son idéologie, la Commission nie la spécificité des missions de service public de La Poste ; elle feint d’ignorer que le Traité laisse aux Etats le choix de la nature juridique des entreprises qu’ils contrôlent.
Cette attaque frontale s’inscrit dans la perspective affichée d’une ouverture totale du courrier à la concurrence en 2009 : c’est bien la privatisation qui est en vue, synonyme de liquidation de la présence postale, de destruction d’emplois et de suppression du statut des fonctionnaires.
FO Communication rappelle que la création de la Banque postale sert aussi d’alibi à la Commission pour renforcer son offensive : d’une part en exigeant la banalisation du Livret A ; d’autre part en remettant en cause « les régimes sociaux des personnels de La Poste mis à disposition de la Banque postale ». Ce sont bien les fonctionnaires qui sont visés !
FO Communication constate que La Poste, avec huit autres opérateurs européens, refuse officiellement l’ouverture totale de la concurrence en 2009. Mais le silence du Gouvernement sur le sujet est des plus inquiétant.
FO Communication appelle à la mobilisation contre les adversaires du service public, quels qu’ils soient, qui refusent de comprendre le message délivré par le peuple français le 29 mai 2005.
Le Secrétaire général - Jacques Lemercier FO COM --------------------------------------------------------------------
Lundi 13 novembre 2006
Le contrat nouvelles embauches en suspens à l'OIT jusqu'à la veille de la présidentielle.
Le conseil d'administration de l'Organisation internationale du travail (OIT) a renoncé à mettre le dossier du contrat nouvelles embauches à l'ordre du jour. Sa décision est reportée, dans le meilleur des cas, au mois de mars.
Dominique de Villepin, qui a créé le contrat nouvelles embauches par une ordonnance datée du 2 août 2005, a toutes les chances de laisser à son successeur le soin d'en endosser les éventuelles conséquences juridiques. Les syndicats sont en effet décidés à poursuivre plusieurs procédures au niveau national (prud'hommes et cour d'appel) et international (Organisation internationale du travail, OIT) pour invalider la période d'essai de deux ans pendant laquelle le salarié peut être licencié sans motivation. Mais sur un plan comme sur l'autre, le gouvernement profite d'échéances retardées.
Embarrassé par la volonté de la cour d'appel de Paris de juger de la conformité du CNE (« Les Echos » du 23 octobre), il a gagné trois mois de répit en portant l'affaire devant le tribunal des conflits. Au niveau national, il faudra donc attendre jusqu'à la fin janvier pour savoir qui, des juges judiciaires ou administratifs, sont compétents sur ce dossier. Même si le tribunal des conflits renvoyait l'affaire au juge judiciaire, un jugement au fond ne pourrait intervenir avant l'élection présidentielle.
Une deuxième étude lancée Saisie par FO sur la conformité du CNE à sa convention 158, l'OIT ne semble pas plus pressée de traiter cette question. Son conseil d'administration, qui se réunit jusqu'à vendredi prochain pour aborder un large éventail de sujets (amélioration de l'inspection du travail, droit du travail en Birmanie, emploi des jeunes, etc.) a renoncé à mettre le dossier du CNE à l'ordre du jour. Sauf surprise, l'affaire sera donc traitée, au plus tôt, lors du prochain conseil d'administration entre le 8 et le 30 mars. Par cette décision, d'autant plus attendue qu'elle tombera à la veille de la présidentielle, l'OIT se réserve le temps de demander à la France des données complémentaires portant, par exemple, sur les motifs de rupture des contrats ou leur durée. Les services du ministère du Travail ont d'ailleurs lancé une deuxième étude sur l'efficacité de ce contrat, dans la lignée de celle qui, en juin, avait estimé à 10 % la proportion de CNE correspondant à de véritables créations d'emploi. « Notre dossier est plus que défendable », assure-t-on au ministère du Travail, où l'on met en avant la signature de plus de 660.000 contrats en un an.
Une confiance affichée qui ne fait guère illusion parmi les syndicats : selon eux, le gouvernement n'aurait pas hésité, par la voie de sa représentante, Nicole Ameline, à faire pression sur le BIT pour décaler le jugement au printemps. D'ici là, il pourrait proposer de nouvelles mesures pour améliorer l'accompagnement des salariés en CNE et renforcer ainsi sa défense devant les tribunaux. (Les Echos) --------------------------------------------------------------------
Jeudi 9 novembre 2006
Retraites Complémentaires
Les partenaires sociaux se sont penchés mardi 7 novembre sur l’avenir de l’AGIRC et de l’ARRCO.
Patronat et syndicats sont divisés sur la manière de pérenniser les deux régimes.
Le premier a rejeté d’emblée une hausse de cotisations réclamée par les seconds. --------------------------------------------------------------------
Jeudi 2 novembre 2006
Un front syndical contre la mondialisation.
Face à la mondialisation, les syndicats réunis depuis mercredi et jusqu’à la fin de cette semaine à Vienne ont décidé de réagir. Une Confédération syndicale internationale a été créée pour défendre les droits des salariés du monde entier.
« Cette nouvelle Confédération internationale sera jugée sur son efficacité, notamment à marquer des points quant au respect des normes internationales du travail. Nous voulons que les normes internationales du travail, que sont la liberté syndicale, de négociation, la non- discrimination ou l’interdiction du travail forcé ou des enfants, deviennent des critères de conditionnalité pour ces institutions de la mondialisation», explique le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly.
Jusqu'au bout, Jean-Claude Mailly a bataillé pour introduire dans les statuts de la Confédération syndicale internationale (CSI) une référence à la laïcité. Le secrétaire général de FO n'a pas obtenu gain de cause, le préambule soulignant que la nouvelle internationale agira "en totale indépendance de toute influence externe, qu'elle soit publique, politique, patronale, religieuse, économique ou autre". --------------------------------------------------------------------
Mardi 31 octobre 2006
Force ouvrière estime qu'il faut créer de "vrais emplois"
PARIS (Reuters) - Jean-Claude Mailly, secrétaire général de Force ouvrière, estime que la baisse du chômage au mois de septembre n'est pas le reflet de créations de "vrais emplois".
"Je ne conteste pas la baisse du chômage (...) le problème c'est de savoir pourquoi le chômage baisse", s'est interrogé le responsable syndical sur France Info.
La baisse du nombre de demandeurs d'emplois en septembre s'explique, selon lui, par quatre éléments : "des dispositifs de traitement social du chômage (...) une population active qui augmente moins vite qu'auparavant (...) des radiations plus importantes qu'auparavant et des créations d'emploi qui sont malheureusement limitées essentiellement dans le secteur de l'intérim ou du temps partiel. Ce ne sont pas de vrais emplois".
"Le problème qui se pose aujourd'hui, c'est comment avoir de vrais emplois, et ça passe par un dynamisme économique accru (...) Cela suppose plus de confiance et cela suppose notamment de relancer la machine économique par les salaires", a souligné Jean-Claude Mailly.
Après une pause en août, le nombre de demandeurs d'emploi a recommencé à baisser en France en septembre pour atteindre son plus bas niveau en cinq ans. Le taux de chômage est retombé à 8,8% de la population active, selon des chiffres publiés lundi par le ministère de l'Emploi. --------------------------------------------------------------------
Mardi 24 octobre 2006
La précarité au centre des discussions entre patronat et syndicats.
Les partenaires sociaux vont créer des groupes de travail sur trois thématiques : l'assurance-chômage, les contrats de travail, la sécurisation des parcours professionnels.
Jean-Claude Mailly, s'est quant à lui félicité de l'instauration de ces groupes où aura lieu un « débat contradictoire », il salue, une «étape» et la «logique d’état des lieux».
"Nous participerons à cette démarche parce qu'elle s'inscrit dans un objectif d'état des lieux qui peut être contradictoire, et non dans celui d'un objectif de diagnostic partagé", --------------------------------------------------------------------
Jeudi 9 octobre 2006
GREVE DES SALARIES DE LA MACIFÉcrit par Marc Bellet
Les Syndicats FO et CGT de la MACIF (assurances) appellent les salariés à la grève à compter du vendredi 13 octobre 2006.
En effet, les négociations en cours sur le nouvel accord d’entreprise ne donnent pas satisfaction sur de nombreux points :
- la perte de congés de trois jours par an,
- la réduction des jours de congés pour enfant malade
- la suppression de l’avancement à l’ancienneté,
- la mise en place d’un intéressement sur des critères de résultats jamais atteints à ce jour,
- l’instauration d’une prime d’équipe basée sur la performance,
- le refus de la Direction de négocier les fonctions,
- l’arbitraire lié à l’individualisation des salaires.
Ce mouvement de grève est à l’initiative de la Région Rhône Alpes mais devrait s’étendre et les salariés sont appelés à cesser le travail deux heures tous les vendredis en fin de journée.
De même, les salariés de la MAIF ont débrayé le 2 octobre 2006 au plan national pour des raisons identiques. Le centre de Vienne (38) où FO est fortement représenté, était en grève à 90%. --------------------------------------------------------------------
Vendredi 20 octobre 2006
CNE : le juge judiciaire compétent
C’est avec satisfaction que Force Ouvrière apprend la décision que vient de rendre, ce jour, la Cour d’appel de Paris dans l’affaire du Conseil de Prud’hommes de Longjumeau.
La CA de Paris déclare que le juge judiciaire est bien compétent pour juger du contrat nouvelles embauches (CNE) et de sa conformité au droit international. Elle rejette l’argumentation du Préfet de l’Essonne qui estimait que l’examen de la validité du CNE était du seul ressort de la justice administrative.
Reste à savoir si le Préfet élèvera le conflit devant le Tribunal des conflits - Il a 15 jours pour le faire – ce qui retarderait encore la procédure.
Rappelons que Force Ouvrière a également saisi le BIT de cette question de la conformité de l’ordonnance relative au CNE à la convention 158 de l’OIT. --------------------------------------------------------------------
Becker Industrie réorganise sa production
Faute d’avoir pu trouver à proximité de son site de Pont-de-Claix (Isère) un terrain sur lequel implanter sa nouvelle unité de production de peinture industrielle, Becker Industrie pourrait finalement transférer une partie de son activité de fabrication à Savigneux, près de Montbrison (Loire). Ce site, où se trouve également le siège français, a bénéficié au début de l’année d’un investissement de 3 millions d’euros pour réaliser son extension de 2 000 m². L’usine iséroise emploie 160 salariés et produit actuellement 8 000 tonnes de peintures liquides par an. Si le projet se réalise, une soixantaine de salariés du site sera transférée dans la Loire. La centaine d’autres, affectés à des tâches administratives et d’études, restera sur place. --------------------------------------------------------------------
Mercredi 18 octobre 2006
L'hôtellerie condamnée à appliquer les 35 heures.
Les hôtels-cafés-restaurants devront appliquer les 35 heures, puisque le Conseil d'Etat vient de casser un accord de 2004 sur les 39 heures. Ils devront aussi payer les heures supplémentaires accumulées depuis dix-huit mois.
Du côté des signataires de l'accord, on faisait évidemment grise mine. Force ouvrière a regretté que les salariés « paient les pots cassés », subissant une « diminution du pouvoir d'achat ».
"J'ai du mal à comprendre comment des syndicats peuvent se réjouir de la perte sèche d'une sixième semaine de congés payés pour tous et de deux jours fériés contre l'application des trente-cinq heures, synonymes de plus grande productivité et de conditions de travail dégradées", a pour sa part déclaré Denis Raguet (FO).
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Lundi 9 octobre 2006
Grève à la Poste en Isère.
A l'appel de FO, CGT et Sud, la grève a été massive dans es 3 sites de l'Isère. Entre 70 et 88 % de grévistes selon les centres et plus de 50 facteurs en AG devant la Direction (certains -les 15 de Pont de Cheruy- ont fait presque 200 km aller-retour!)
La mobilisation est donc très forte et les personnels ne veulent pas en rester là...
Un appel des agents en grève, soutenu par les 3 OS, va être envoyé à tous les facteurs du département afin d'amplifier la mobilisation... dans l'attente d'un mouvement national. --------------------------------------------------------------------
Jeudi 28 septembre 2006
Grève à la SNCF à Grenoble : les conducteurs de train en colère !
Le mouvement a surpris par son ampleur, jusque parmi les dirigeants de la SNCF au niveau local. la circulation des TER est très perturbée dpeuis ce matin. Le mouvement est reconduit demain. Les conducteurs se plaignent d'un manque d'effectifs.
Grève à l'éducation nationale : 400 personnes devant le rectorat
Il s'agissait d'une journée d'action dans tout le pays pour protester contre le plan gouvernemental qui prévoit des réductions d'effectifs en lycée et collège pour 2007.
En Isère le rectorat a rencensé un peu plus de 17% de grévistes parmi les enseignants, 10% chez les personnels administratifs.
Environ 400 personnes ont manifesté devant le rectorat. --------------------------------------------------------------------
Mardi 26 septembre 2006
ST Micro Electronics France bientôt coupé en 5 ? La direction a déposé un projet de scission en 5 parties de la filiale française de ce groupe franco-italien spécialisé dans la fabrication de semi-conducteurs. Celui lui permettrait de payer moins d'impôts et d'être plus compétitive. Les syndicats, eux, s'interrogent sur les réelles motivations de cette procédure. Une consultation du comité d'entreprise est en court.
Pour l'instant, aucune conséquence n'est prévue sur l'emploi. Entre Grenoble et Crolles, ST Micro rassemble quelques 4 000 salariés.
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vendredi 22 septembre 2006
Le CNE en ballottage
Force Ouvrière note avec satisfaction que le parquet général par la voix de l’avocat général, estime que la cour d’appel de Paris est compétente pour se prononcer sur la décision du conseil de prud’homme de Longjumeau.
La position du parquet rejoint ainsi celle des organisations syndicales qui réclamaient le rejet du déclinatoire.
Force Ouvrière rappelle que dès le 25 août 2005 elle a déposé une réclamation au BIT à l’encontre du gouvernement français en contestation de l’ordonnance relative au CNE.
Force Ouvrière dans un long argumentaire démontrait que cette ordonnance contrevenait à la convention 158 de l’OIT.
La prochaine étape est maintenant le 20 octobre, date du rendu de jugement de la cour d’appel. --------------------------------------------------------------------
Vendredi 15 septembre 2006
Le gouvernement tenterait d'échapper à la cassation
NOUVELOBS.COM
Le préfet de l'Essonne a demandé à ce que les affaires relatives au CNE ne soient plus du ressort des tribunaux judiciaires. Verdict le 22 septembre.
L 'avenir du contrat nouvelles embauches (CNE) se jouera le 22 septembre. Selon Le Monde du jeudi 14 septembre, le préfet de l'Essonne a demandé le 19 juillet dernier à ce que la Cour d'appel de Paris se déclare incompétente pour connaître des litiges relatifs au CNE.
La Cour d'appel devait statuer sur une affaire jugée en avril 2006 par les prud'hommes de Longjumeau, qui avaient donné raison à une plaignante, salariée sous le régime du CNE, licenciée au cours de sa période d'essai. Le parquet ainsi que l'employeur avaient alors fait appel de cette décision. Le corps judiciaire se montre décidément hostile au CNE. La Cour de cassation l'avait en effet déjà déclaré inapplicable en mars dernier, car incompatible avec les conventions de l'Organisation Internationale du Travail qui exigent que les contrats de travail soient assortis d'une période d'essai "raisonnable". La période d'essai prévue un contrat nouvelles embauches est de deux ans.
Juge administratif
Selon le préfet de l'Essonne, il reviendrait au juge administratif de se prononcer sur les affaires relatives au CNE. Le conseil d'Etat, qui deviendrait compétent si la Cour d'appel accédait à la requête du préfet, s'était lui montré plus favorable au dispositif de l'ordonnance d'août 2005 instituant le CNE. Il avait en effet validé le texte en octobre 2005. Les syndicats l'étranglent sur cette intervention du préfet. La CGT, la CFDT et FO ont décidé de déposer des conclusions à l'audience du 22 septembre, comme la loi les y autorise. Ils ne l'avaient pas fait depuis 1986. --------------------------------------------------------------------
L'UD-FO de l'Isère au sommet… du Tour de France - UDFO - 28/08/2006
Depuis plus de 30 ans, FORCE OUVRIERE est présente dans la caravane du Tour de France. Des militants de Paris, Perpignan ou Toulouse prennent sur leurs congés pour suivre toutes les étapes et distribuer prospectus, journaux, portes clés…
De plus, à chaque étape, il est fait appel aux militants locaux pour accompagner les deux voitures "FO - HEBDO".
Le 18 juillet, deux camarades FO de l'Isère ont embarqué à Gap et accompli l'itinéraire jusqu'à l'Alpe d'Huez, en passant bien sûr par le col de l'Izoard… sommet du Tour. Et si en 2007, le Tour passe de nouveau en Isère… on remet ça !!
(Sur la photo, Thierry au départ de Gap)
Samedi 26 août 2006
LE CHEQUE TRANSPORT MAINTENANT
Nous sommes nombreux àd e voir prendre notre véhicule pour aller travailler. L’augmentation importante de l’essence et du gasoil pèse lourdement sur nos budgets. C’est pourquoi nous revendiquons la mise en place d’un chèque transport surle modèle du chèque restaurant. Ce chèque doit pouvoir être utilisé pour les frais d’essence ou pour le transport collectif, là où il y a lieu. Il faut d’abord l’obtenir des pouvoirs publics et exiger ensuite des employeurs qu’ils négocient pour que tous les salariés, y compris dans les petites entreprises, puissent en bénéficier. Nous sommes tous concernés, public et privé. Avec FO, exigez la mise en place du chèque transport !
Jeudi 6 juillet 2006
Dialogue social: Villepin envisage des modifications limitées.
Jean-Claude Mailly (FO) a été reçu par Dominique de Villepin dans le cadre de ses consultations sur la modernisation du dialogue social, entamées vendredi dernier. Ces consultations sont destinées à préparer des mesures destinées à tirer les leçons de la crise du CPE. Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a confirmé que Dominique de Villepin n'envisageait pas de "modifications constitutionnelles".
Le secrétaire général de FO s'est prononcé pour l'instauration d'une obligation pour les pouvoirs publics de consulter les partenaires sociaux avant de prendre des décisions: "l'anti-CPE", a-t-il résumé.
Il a en revanche refusé toute modification qui aurait pour conséquence d'imposer au Parlement un accord signé par les partenaires sociaux. "On ne peut pas mettre un mur de Berlin entre la loi et le contrat. Ou alors on demande aux syndicats d'être quasiment parlementaires", s'est-il insurgé.
Jean-Claude Mailly a profité de la rencontre pour présenter la revendication de FO d'une "prime transport" pour "compenser l'augmentation du coût du pétrole pour les salariés qui sont obligés d'aller travailler avec leur voiture". Il a proposé que cette prime prenne la forme d'un ticket-restaurant dont le montant serait négocié au niveau de la branche "pour que tous les salariés puissent en bénéficier". "Il m'a dit qu'il allait rapidement le mettre à l'étude et nous donner une réponse"
Mardi 04/07/2006
Jean-Claude Mailly "dubitatif" sur un éventuel rapprochement entre Renault et General Motors
PARIS (AP) -- Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly s'est dit mardi "dubitatif" au sujet du rapprochement proposé entre Renault et General Motors, en raison des difficultés du groupe américain. "Je suis un peu dubitatif dans l'immédiat", a réagi Jean-Claude Mailly, interrogé sur France-Inter. "On ne voit pas bien pour le moment (...) ce que ça pourrait amener à Renault-Nissan", a-t-il dit, tout en expliquant que les informations sur ce projet n'étaient pas assez précises pour porter un jugement complet. "Renault-Nissan est un groupe qui marche bien" alors que General Motors "est en grande difficulté", a-t-il observé. "Je demande à voir." Les groupes Renault et Nissan ont annoncé lundi qu'ils étaient disposés à examiner un projet de rapprochement avec GM. Le conseil d'administration de GM devra lui aussi se prononcer sur le dossier. D'autre part Jean-Claude Mailly a souhaité que les nouveaux présidents de la SNCF et de la RATP formulent "rapidement" l'engagement que les deux entreprises "vont rester dans le domaine public".
Vendredi 30 juin 2006
MEDEF ET SYNDICATS Le dialogue continue
Le 20 juin dernier, s’est achevée la série d’entretiens que Laurence Parisot, la présidente du Medef, avait souhaité avoir avec les dirigeants de chacune des confédérations syndicales, après le mouvement contre le CPE.
Une « discussion correcte » dans une « ambiance de respect mutuel », pour Jean-Claude Mailly
LA MEDECINE SCOLAIRE BIEN MALADE. 22/06/2006 Compte rendu du rassemblement de médecins scolaires devant le rectorat de Grenoble le mercredi 14 juin 2006. 22/06/2006 La quasi totalité des médecins scolaires du département se sont retrouvés à l'appel du SMEDEN-FO, du SNAMSPEN-UCMSF et du SNMSU-UNSA devant le rectorat de Grenoble pour exiger la levée de la suppression de 11 postes de médecins vacataires. Une délégation de l'UD-FO de l'Isère a soutenu le rassemblement. Depuis la mise en place de la LOLF (1er janvier 2006), c'est le Rectorat et non plus le ministère qui doit payer les charges patronales. Le Rectorat ne disposant pas des fonds nécessaires a purement et simplement licencié ces médecins scolaires. Comme l'a expliqué à la presse notre camarade Marie Alacoque, responsable du syndicat des médecins scolaires Force Ouvrière : "nous sommes dans une situation qui va mettre en péril la santé et le suivi des enfants". Une délégation a été reçue par la chef de la division du personnel administratif qui leur a dit "ne pas avoir de marge de manoeuvre". A l'issue du compte rendu, le représentant de la FNECFP FO de l'Isère a proposé d'intervenir lors du prochain CDEN le 27 juin pour le réemploi immédiat des médecins licenciés. A noter qu'à la trentaine de médecins scolaires présents s'était joint une trentaine d'assistantes sociales qui voient 5 postes fermés à la rentrée sur les 45 du département. L'édition du soir de "France 3 Grenoble" et le "Dauphiné Libéré" du lendemain on largement rendu compte de cette action. La médecine scolaire en danger ! UDFO Isère - 09/06/2006
Déjà chroniquement peu nombreux, débordés par les priorités et les urgences, les médecins scolaires ont de plus en plus de difficultés pour assurer les missions qui sont les leurs : médecine de prévention individuelle et collective. De nombreux médecins se retrouvent même dans l’impossibilité d’intervenir sur l’ensemble de leur secteur du fait du manque de remboursement des frais de déplacement.
Or en 2005 ils perdaient déjà 10 % de leurs effectifs, pour se retrouver à nouveau devant une situation catastrophique en 2006. Face une brutale diminution de l’enveloppe budgétaire destinée au paiement des médecins vacataires, la seule solution trouvée par le Rectorat de Grenoble est la suppression immédiate de 11 postes d’équivalents-temps plein de médecins scolaires vacataires.
Ces médecins ont le statut le plus précaire de l’Education nationale. 40 % sont recrutés comme vacataires ! Leur poste est renouvelable chaque année civile et licenciable sans préavis.
Certains travaillant depuis 12 ans se sont vu signifier leur licenciement immédiat, ou la diminution programmée du nombre de leurs vacations à la prochaine rentrée scolaire, leur supprimant du même coup leur couverture sécurité sociale.
Au préjudice subi et humainement insupportable de cette décision ,s’ajoute le préjudice aggravé au niveau de la prise en charge de vos enfants.
C’est pourquoi, l’Union départementale F.O. appelle à soutenir la manifestation qui aura lieu devant le Rectorat de Grenoble mercredi 14 juin 2006 à 14 H. mardi 13 juin 2006 Suppression de 15.000 postes dans la Fonction publique Force Ouvrière condamne
Les annonces faites par le ministère des Finances procèdent bien de la logique du rabot, estime la Confédération Force Ouvrière.
Il s’agit d’une vision comptable des choses dans laquelle les effectifs de la fonction publique ne représentent pas les moyens des missions de service public, mais sont considérés comme une variable financière d’ajustement du budget.
Pour se plier aux dogmes économiques, c'est-à-dire au pacte de stabilité et de croissance européen, les financiers du Minefi taillent dans les effectifs sans que l’on y puisse voir une logique à long terme. Au passage, 15.000 postes de moins, c’est 15.000 jeunes qui resteront sans emploi.
Ainsi, la moitié des coupes budgétaires est consacrée à l’Education Nationale. Moins d’enseignants, de professeurs, c’est moins d’accès à la connaissance, à la formation, c'est-à-dire le contraire de ce dont la jeunesse a besoin.
Comment peut-on justifier les réductions successives des effectifs alors que les inégalités explosent et exigent des moyens supplémentaires pour renforcer le lien social dont l’école reste le ferment essentiel? Quelle crédibilité accorder ensuite aux discours sur l’action gouvernementale en faveur de l’égalité républicaine?
Force Ouvrière dénonce cette décision autoritaire qui s’inscrit dans la logique du désendettement à tout prix, au détriment des valeurs républicaines. Le gouvernement s’engage dans une voie dangereuse. La Confédération soutiendra les initiatives de ses fédérations dans la fonction publique. COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE AVEC LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE, Monsieur. FRANCOIS LOOS ET LA DELEGATION FORCE OUVRIERE LE LUNDI 29 MAI 2006.
Le rendez vous pris à l’initiative de FO a été l’occasion pour les délégués VICAT : Christian BERNARD et Christian VILLON, d’obtenir de la part du Ministre des garanties sur la gestion des quotas de CO2 jusqu’en 2012.
La délégation conduite par Jean Claude MAILLY, Secrétaire Général de FO, Marie Suzie PUNGIEZ, secteur économique de la Confédération, Dominique GUELFUCCI, fédération céramique et Jean Pierre GILQUIN, Secrétaire général départemental de l’Isère, a été reçue durant une heure au Ministère.
Tous les points concernant les possibilités de croissance de l’activité cimentière ont été abordés et des réponses précises apportées.
La production de ciment en France qui avait fait l’objet d’un arbitrage entre les ministères de l’industrie et de l’environnement devrait répondre à la croissance constatée dans le secteur de la construction, notamment sous l’impulsion du plan Borloo.
En conséquence, l’intérêt de produire un maximum de ciments dans les usines VICAT n’est pas incompatible avec le respect des accords de KYOTO.
Mardi 30 mai 2006
Rencontre avec le Ministre de l'industrie.
Jean-Claude MAILLY, Secrétaire Général de Force Ouvrière a été reçu à sa demande par le Ministre de l'Industrie François LOOS. Il était accompagné des responsables Force Ouvrière de l'entreprise cimentière VICAT et de Jean-Pierre GILQUIN, Secrétaire général de l'union départementale de l'Isère, qui ont évoqué les conséquences découlant des quotas d’émission de gaz à effet de serre sur l'activité de l'entreprise.
Les syndicalistes ont plaidé pour un relèvement du plafond afin que l'entreprise utilise pleinement ses capacités de production à l'échéance du second plan national d'affectation des quotas, soit 2012.
Pour Force Ouvrière, il est indispensable d'éviter les importations pour préserver, voire améliorer, l'emploi.
Par ailleurs, Force Ouvrière s'est inquiétée de la dérive spéculative qui s'instaure sur le marché des quotas d'émission, et qui ouvre une possibilité d'en retirer des profits, ce qui contrevient à l'esprit même de la lutte contre le changement climatique.
Le Ministre François LOOS a été particulièrement attentif à la demande de Force Ouvrière laissant entendre une issue possible du dossier.
Samedi 20 mai 2006
CNE : un licenciementannulé à Grenoble
Le licenciement avait suivi une visite médicale exigeant l'achat d'un siège adapté à son mal de dos. Les Prud'hommes de Grenoble ont annulé, vendredi 19 mai, le licenciement d'une secrétaire embauchée en Contrat nouvelle embauche, estimant que celui-ci était abusif. La jeune femme de 30 ans, avait été remerciée au lendemain d'une visite médicale qui avait conclu à la nécessité, pour l'employeur, de lui fournir un siège adapté à son mal de dos. Le conseil requalifie les contrats antérieurs successifs de son employeur "en contrat à durée indéterminée à partir du 11 juillet" et dit que "le licenciement est dépourvu de causes réelles et sérieuses". Il condamne l'employeur à verser 1.545 euros au titre des dommages et intérêts pour rupture abusive de contrat et à 1.000 euros pour les frais de justice. Le tribunal estime "que le contrat nouvelle embauche a été signé à la suite de divers contrats d'intérim" (...) et il considère "qu'il n'a été conclu que pour contourner les exigences du texte et conserver la salariée à la disposition de la société". L'employeur devra en outre verser 100,30 euros au titre de l'indemnité de requalification, 515 euros pour le solde de préavis, à 51,50 euros au titre des congés payés. La secrétaire gagnait 726 euros nets mensuels pour 26H30 de travail hebdomadaire et avait reçu 339 euros de prime de licenciement.
Vendredi 19 Mai 2006
Fin de la grève à la Tag ce vendredi soir
Un accord est intervenu entre syndicats et direction... en conflit depuis deux jours pour des questions salariales. Selon un responsable de la Sémitag, 65 % des salariés sont favorables au protocole... donc cette majorité de conducteurs de bus et de trams accèptent les propositions des derniers jours... 3 points d'augmentation cette année... plus deux points pour les chauffeurs les plus anciens. Depuis 18 heures, les trams sont en train de quitter le nouveau dépôt de Gières... pour desservir la Ligne B jusqu'à Citée internationale... les allers retours vont se faire progressivement... des messages devraient apparaître aux différentes stations. Pareil pour les trams de la ligne A entre Fontaine la Poyat et Denis Papin... des bus vont reprendre leur trajet habituel ce soir.
Jeudi 18 mai 2006
Reconduction de la grève pour vendredi 19 mai.
C’est officiel, la grève est bien reconduite pour demain. Il y aura de fortes perturbations toute la journée sur le réseau de transport en commun de l'agglomération grenobloise.
Grenoble : grève à la SEMITAG
A 48 heures de l'inauguration de la ligne C du tramway, une grève paralyse le réseau de transports en commun
Jeudi 18 mai, dans l'agglomération de Grenoble il n'y a pas de transports en commun, bus et tramways, en raison d'une grève à l'appel des syndicats de la société d'économie mixte de transports de l'agglomération grenobloise (Semitag).
Mercredi 17 mai 2006
Grève à la SEMITAG jeudi 18! Les négociations entre la direction et les conducteurs de la SEMITAG n’ont rien donné… le préavis de grève est maintenu pour jeudi. A noter que c’est un préavis de grève illimitée, ils demandent une hausse des salaires d’environ 5%. Des perturbations sont donc à prévoir sur le réseau demain toute la journée. Alpes1 se mobilisera pour vous tenir au courant en temps et en heure de l’état du trafic.
Les personnels du CROUS en grève Les personnels du CROUS manifestaient mardi 16 mai au matin devant le rectorat de Grenoble. Ils réclament des augmentations de salaires et une véritable reconnaissance de leur profession.
L’industrie électronique encore viable en France L’industrie électronique est encore viable en France et la délocalisation n’est pas une fatalité. C’est le discours de la société OSE qui fête ses 20 ans, 20 ans de développement continu… Obiou Société d’Electronique, située à Corps, fabrique des produits électroniques en sous-traitance et travaille notamment pour ST Micro, Biologic ou Digigram. OSE emploie une cinquantaine de personnes pour une activité annuelle de 4 millions d’euros ; l’entreprise rappelle que 5 postes en moyenne sont créés chaque année dans la firme et que le chiffre d’affaires double tous les 3 ou 4 ans.
Nouveau plan social dans le textile Le secteur textile est touché par un nouveau plan social dans le Nord-Isère. 39 emplois vont être supprimés à Playtex sur la commune de Saint-Jean de Soudain, dans le Nord-Isère. C'est la conséquence de l'annonce des 450 emplois qui seront supprimés en France chez Dim et Playtex.
Mardi 16 mai 2006
Préavis de grève maintenu à la TAG.
Le préavis de grève déposé par les conducteurs de la TAG est maintenu… des négociations ont eu lieu hier après-midi avec la direction, mais en vain. La direction a fait des propositions jugées insuffisantes par les conducteurs de la SEMITAG qui demandent une augmenta tion de salaire d’environ 5%. L'inauguration de la troisième ligne de tramway prévue samedi pourrait être compromise.
Lundi 15 mai 2006
Menace sur l'inauguration de la 3ème ligne du tram
L’inauguration de la 3ème ligne de tramway, prévue le samedi 20 mai, aura-t-elle lieu ? Les 5 syndicats de la Sémitag ont déposé, mardi dernier, un préavis de grève illimité à comptez du jeudi 18 mai. Les conducteurs de la Tag demandent une augmentation des salaires d’environ 5%. Des négociations avec la direction sont en cours depuis ce matin.
Vendredi 12 mai 2006
Les employés de la clinique des Eaux Claires craignent pour leur emploi.
Une soixantaine d’employés de la clinique des Eaux Claires manifestaient hier à Grenoble. Ils craignent des suppressions de postes. La direction souhaite en effet recruter des prestataires extérieurs pour travailler en cuisine ou faire le ménage dans les blocs opératoires.
Jeudi 10 mai 2006
Les investissements étrangers en France en hausse en 2005
(Reuters) - Le nombre de projets d'investissements étrangers concrétisés en 2005 a augmenté de 12,4% par rapport à 2004 mais ils n'ont pas contribué à créer ou à sauvergarder plus d'emplois d'une année sur l'autre, selon les chiffres publiés mercredi par l'Agence française pour les investissements internationaux présenté mercredi (AFII)
Vendredi 5 mai 2006
Le MEDEF "vivement opposé" au plan de modernisation de l'Inspection du Travail !
La présidente du Medef, Laurence Parisot, a écrit à Gérard Larcher, le ministre délégué à l'Emploi, pour lui exprimer la « vive opposition » du Medef à l'augmentation des effectifs de l'inspection du travail et au renforcement des sanctions contre les entreprises prévus par le ministre de l'Emploi, a révélé le « Canard enchaîné » hier. Dans sa lettre, la dirigeante patronale s'insurge contre le « renforcement des sanctions pénales et l'institution de sanctions administratives pécuniaires ainsi qu'une très forte augmentation des effectifs ». « Le droit du travail est déjà très largement et lourdemment sanctionné et je ne pense pas que l'aggravation des pénalités encourues soit une réponse à l'amélioration du dispositif de contrôle », écrit-elle, prônant à la place un « renforcement du rôle de conseil et de prévention » de l'inspection du travail.
Vendredi 28 avril 2006
Prud'hommes : un décret inquiète les conseillers salariés Extraits LE MONDE du 27.04.06 Mis en cause, notamment pendant la crise du contrat première embauche (CPE) pour la lenteur de leurs procédures en matière de licenciements, les conseils de prud'hommes se préparent à affronter une réforme qui suscite l'opposition des conseillers représentants des salariés.
Mercredi 26 avril, plusieurs centaines d'entre eux siégeant dans les juridictions de la région parisienne ont manifesté, à l'appel de toutes les organisations syndicales, devant le ministère de la justice, pour protester contre un projet de décret qui devrait être soumis pour avis, vendredi 5 mai, au conseil supérieur de la Prud'homie.
Alors que les 261 tribunaux des conflits du travail traitent 210 000 affaires par an, le texte gouvernemental tente d'encadrer la pratique et leur fonctionnement. Sur les recommandations d'un rapport remis en 2005 par Henri Desclaux, ancien procureur de la cour d'appel de Versailles, le projet suggère de limiter le temps d'étude des dossiers et surtout celui de rédaction des décisions. Jusqu'à présent déclarative, cette durée sert de base au calcul des indemnités versées par l'Etat aux entreprises au titre des autorisations d'absence de leurs salariés élus dans les conseils. Pour le gouvernement, il s'agit d'harmoniser des pratiques diverses et de maîtriser le budget.
Avec un maximum de trois heures pour rédiger un jugement, les conseillers salariés y voient la volonté de les "enfermer (...) dans le moule d'un juge stéréotypé, en toute ignorance de la complexité des dossiers à traiter". A titre d'exemple, les élus parisiens ne disposeraient que d'une demi-heure pour préparer les 50 à 60 dossiers inscrits à chaque audience de référé.
Mercredi 26 avril 2006
Le CNE pourrait être remis en cause.
Pour la première fois, la cours de Cassation s'est référée dans un arrêt récent (cass. soc. du 29.3.06? N° 04-46499) à la convention internationale du travail n°158, ratifiée par la France en 1990. Cette reconnaissance pourrait ainsi fragiliser le contrat nouvelle embauche (CNE), puisque cette convention prévoit que la période d'essai doit être d'une durée raisonnable".
Lundi 24 avril 2006
PAS DE FORFAIT EN JOURS POUR LES AGENTS DE MAITRISE
Voici un arrêt de la cours de cassation sociale du 5 avril 2006 (n° 975 FSP) particulièrement favorable.
La possibilité de signer des conventions de forfait en jours sur l'année est réservée à certains cadres définis par accord collectif (c. trav. art. L. 212-15-3). Dès lors, un accord d'entreprise ne peut pas valablement instaurer un forfait en jours pour l'ensemble du personnel d'encadrement, y compris pour les agents de maîtrise. En l'espèce, l'agent de maîtrise qui, malgré les dispositions de l'accord collectif, estimait que le forfait en jours ne pouvait pas lui être appliqué a obtenu le paiement de diverses sommes au titre d'un rappel d'heures supplémentaires et de repos compensateurs.
La loi sur l'accès des jeunes à l'entreprise publiée au JO
La loi sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise", qui remplace le contrat première embauche (CPE), a été publiée samedi au Journal Officiel, après sa promulgation par le président de la République. Cette loi, datée du 21 avril, se substitue à l'article 8 de la loi Egalité des chances qui avait créé le CPE. Le Parlement avait définitivement tourné la page du CPE le 13 avril en adoptant, après plus de deux mois de crise sociale puis politique, la proposition de loi UMP destinée à le remplacer.
Vendredi 21 avril 2006
Le rapport du CNC préconise la fermeture de blocs opératoires.
En Rhône-Alpes, parmi les neuf hôpitaux cités dans le rapport, quatre sont déjà en voie de rapprochement avec des centres plus importants: Crest (avec Valence), Tarare (avec Villefranche-sur-Saône), Givors (avec Lyon-Sud), Saint-Jean-de-Maurienne avec Chambéry). Quant à celui de Feurs (Loire), il fonctionne déjà en rapprochement avec Montbrison, tandis que Le Pont-de-Beauvoisin (Savoie) devrait fermer d'ici 2010.
Jeudi 20 avril 2006
Près d'un Français sur deux stressé au travail, les femmes en tête AFP 14.04.2006
Contraintes de rendement, changements mal vécus, manque d'autonomie et de reconnaissance: le stress au travail touche près d'un Français sur deux et davantage les femmes que les hommes, mettant en danger la santé de près de 20% d'entre eux, selon une enquête Stimulus pour le Figaro-Magazine.
44% des personnes interrogées par la Sofres pour le cabinet Stimulus, spécialiste du stress professionnel, apparaissent stressées, mais le pourcentage est nettement plus élevé pour les femmes (55%) que pour les hommes (34%).
Le stress est suffisamment élevé pour mettre en danger la santé chez 18% des personnes interrogées (26% des femmes, 11% des hommes).
"C'est la première fois qu'au niveau national on s'appuie sur des échelles scientifiques, validées par la communauté internationale" au lieu de simples déclarations, explique le psychiatre Patrick Legeron, directeur du cabinet Stimulus, spécialiste du stress professionnel.
"Le fort taux de stress des femmes n'est pas une surprise", estime Patrick Legeron qui souligne que "les facteurs de stress - faible valorisation, tâches plus ingrates, frustrations, salaire moindre sont plus importants pour les femmes qui doivent gérer aussi le travail à la maison".
Les 40-49 ans sont en tête du palmarès : 22% sont "très" stressés (avec conséquences sur la santé ;) contre 12% des 30-39 ans et 19% des plus de 50 ans.
Les personnes séparées ou divorcées sont plus souvent "très" stressées (29%) que les célibataires (15%) ou les personnes mariées (16%).
L'enquête a mis en évidence plusieurs facteurs de stress : les "contraintes" liées au travail (objectifs à atteindre, les risques liés aux erreurs possibles, complexité des tâches, pression du temps), les changements dans l'environnement professionnel, puis, dans une moindre mesure, les frustrations (poste peu gratifiant, manque de reconnaissance), et l'absence d'autonomie.
Plus rarement, sont cités comme facteurs de stress un "manque de soutien" de l'entourage professionnel, des relations "difficiles" et un "déséquilibre" entre vie professionnelle et vie familiale.
Contrairement aux idées reçues, souligne Patrick Legeron, le secteur public est aussi concerné que le privé. Le secteur tertiaire (assurance, banque) - avec celui des transports - est plus "stressant" que le secteur ouvrier.
"Longtemps physique, la pénibilité est devenue psychologique dans la plupart des secteurs", selon M. Legeron.
Employés et personnels de services sont les plus stressés, talonnés par les professions libérales et les cadres.
Les conséquences pour la santé sont importantes, d'ordre psychologique (anxiété, dépression, jusqu'au suicide) ou physique (douleurs musculaires, maladies cardio-vasculaires).
"Une part importante des arrêts maladie prolongés sont dus à des troubles anxio-dépressifs", rappelle M. Legeron.
"Malheureusement, en France", dit-il, "le stress est abordé soit dans les services de santé au travail ou autour du distributeur de café dans l'entreprise, à la différence de pays comme la Finlande ou le Québec où il est partie intégrante de la stratégie de l'entreprise".
Plusieurs pays ont légiféré, comme la Suède ou la Belgique, note M. Legeron, tandis qu'en France "le stress n'est pas encore reconnu comme un problème de santé au travail".
L'enquête a été réalisée du 1er au 14 février auprès d'un échantillon représentatif de 800 personnes.
Vendredi 14 avril 2006
L'EFFET CNE SUITE.
Les intentions d'embauche en 2006 en baisse dans les petites entreprises en France
Les intentions d'embauche des salariés pour 2006 sont en baisse dans les petites entreprises en France, selon une enquête de l'Unedic qui place les métiers de service, du bâtiment et de l'informatique en tête des besoins de l'ensemble des employeurs. AFP
Jeudi 13 avril 2006
MERCI A TOUS
Ce qui vient de se passer en France fait aussi référence à ce qui se passe en Europe, à la nature libérale de la Constitution européenne.
Développer nos revendications, développer nos implantations, transformer l'essai: tel est maintenant l'objectif de FO.
Merci à tous ceux qui ont porté les couleurs de Force Ouvrière.
Ensemble portons les encore plus haut.
JC Mailly Extrait de l'éditorial FO hebdo n° 2753
MESSAGE D'UN INTERNAUTE ITALIEN
Nous avons reçu à l'UD un message de félicitations d'un internaute italien.
Traduction : Vous êtes forts !!!
Si seulement les jeunes italiens étaient comme vous. J'ai honte d'être italien !!!
ViVe la France
Message original : Siete grandi!!! Magari i giovani italiani fossero come voi. Io mi vergogno di essere italiano!!!
VV la France
Mardi 11 avril 2006
La Fédération Des Jeunesses Syndicalistes Force Ouvrière, félicite tous les militants notamment les jeunes pour le succès des mobilisations.
Le retrait du CPE, (et non, le remplacement selon l’expression du Président de la République) est une première victoire sur la politique de généralisation de la précarité. Elle deviendrait une grande défaite si le CNE dont l’extension demandé par le MEDEF à toutes les entreprises était maintenue. Les jeunes, qui pour certains, prêts à sacrifier leur année d’étude, d’autres leurs revenus, par la grève, pour défendre leurs convictions ne sont pas prêts à se satisfaire de ce seul «remplacement».
Bien que nous ayons gagnés une bataille, ce succès ne doit pas masquer ce qui reste dans la loi dite «l’égalité des chances», la guerre contre la précarité est loin d’être finie, il reste les autres articles.
Dont :
- l’article 2 concernant l’apprentissage à 14 ans (qui remet en cause la scolarité obligatoire jusqu'à 16 ans);
- l’article 3 autorisant le travail de nuit pour les mineurs entre 15 et 16 ans;
- les articles 38 et 52 instituant un service civil;
- les articles 29 à 33 instaurant quinze nouvelles zones franches avec de nouvelles exonérations pour les entreprises;
- les articles 48 et 49 permettant la suppression des allocations familiales lorsque «les obligations parentales n’ont pas été respectées».
Restent aussi les menaces toujours existantes sur le Code du travail, les statuts et les conventions collectives.
La Fédération demande de réelles négociations sur l’insertion professionnelle des jeunes et revendique notamment l’augmentation du pouvoir d’achat seul outil pour relancer l’économie et l’emploi du pays.
Face à ce gouvernement issu des élections d’avril 2002, qui est resté sourd aux manifestations du 10mars 2005, du 29 mai 2005, du 5 octobre 2005 et plus récemment aux manifestations contre le CPE.
La Fédération Des Jeunesses Syndicalistes Force Ouvrière appelle tous les jeunes à rester vigilants, mobilisés et de contacter les syndicats d’étudiants et de salariés afin qu’ensemble nous construisions notre avenir sans précarité ni flexibilité.
Lundi 10 avril 2006
17h00 Après le CPE, ce qui va changer.
La proposition de loi UMP qui "remplace" le contrat première embauche (CPE) reprend, en les dynamisant, plusieurs dispositifs déjà en vigueur.
Le Civis sera précédé d'un "bilan de compétences". Puis, lorsque le jeune trouvera un emploi, il continuera à être suivi par un "tuteur" pendant un an. Tous les jeunes au chômage depuis plus de six mois en bénéficieront.
Le CJE est élargi aux jeunes en Civis et à ceux qui sont au chômage depuis plus de six mois. L'aide mensuelle de l'Etat devrait être portée à 400 euros la première année et 200 euros la seconde. Un décret en fixera le montant exact.
Le contrat de professionnalisation sera subventionné par l'Etat via une prime de 200 euros par mois la première année et de 100 euros la seconde dès lors que le contrat débouchera sur un CDI. Cela pourrait concerner 30.000 personnes.
12h00
Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a déclaré lundi sur RMC que si le gouvernement remplaçait le contrat première embauche (CPE) par l'amélioration de contrats aidés pour les jeunes déjà existants, cela signifierait "un retrait pur et simple du CPE".
"L'objectif est que le CPE soit mort et enterré" a-t-il dit. "S'il est remplacé par quelque chose qui n'ait rien à voir avec le CPE, qui ne soit pas non plus un CPE bis, si c'est une amélioration des systèmes d'accompagnement des jeunes en grande difficulté, ce qu'on appelle des contrats aidés, ça se regarde de manière positive, ce sera le retrait pur et simple du CPE", a estimé M. Mailly.
10h40 COMMUNIQUE DU PREMIER MINISTRE
"je regrette de ne pas avoir été compris par tous... j'ai voulu agir vite... notre responsabilité c'est maintenant de préparer l'avenir de notre pays"
10h05 C'EST OFFICIEL
Un communiqué du Président de la République émanant de l'Elysée. "L'article 8 de la loi est remplacé par un dispositif en faveur de l'insertion professionnelle des jeunes en difficulté"
Un lundi annoncé comme décisif.
Le Premier ministre fera une «allocution» ce matin, à 10h30. Elle sera suivie d'une conférence de presse de MM. Accoyer et de Rohan à l'Assemblée nationale à 11h30. Le Premier ministre sera l'invité du journal de 20h00 de TF1. Ce lundi devrait donc être celui où le sort du Contrat Première Embauche (CPE) sera scellé.
Dimanche 9 avril 2006
Jean-Claude Mailly (FO), s'est à nouveau prononcé sur france 2 dans le 20h pour "une abrogation" ou un remplacement sous réserve du contenu du nouveau dispositif.
Samedi 8 avril 2006
Proposition de loi CPE: décision lundi de Chirac et Villepin.
Une décision concernant la proposition de loi sur le CPE sera prise par Jacques Chirac et Dominique de Villepin à l'issue d'une réunion lundi matin avec les parlementaires chargés de rédiger le texte.
Les actions contre le Contrat première embauche se sont poursuivies, avec une réunion de la coordination nationale lycéenne et étudiante dans une université lyonnaise, un centre commercial a été envahi à Toulouse et des petits rassemblements ont eu lieu dans différentes villes de France.
Jean-Claude Mailly refuse la suspension et réclame "l'abrogation pure et simple". Quant à une éventuelle substitution, "ça se regarde" à condition que le CPE ne soit pas remplacé par "un CPE bis", précise-t-il.
Si la situation n'évolue pas favorablement une journée d'action est possible samedi 22 avril.
Les syndicats spectateurs des déchirements de la droite. (extrait Le Monde)
Face à cette absence de proposition concrète, les syndicats assistent médusés aux déchirements entre M. de Villepin et M. Sarkozy, conscients qu'une partie de la crise trouvera sa solution dans l'apaisement des relations entres les deux hommes. Mais le scénario de "la suspension-substitution", qui prévoit de remplacer le texte du CPE par un autre sans prononcer le mot "abrogation", ne les satisfait pas totalement. Ils se réuniront le 10 avril et pourraient décider d'une journée d'action nationale si aucune mesure satifaisante ne leur était présentée.
Vendredi 7 avril 2006
Sortie de crise incertaine.
Le sort du contrat première embauche restait incertain vendredi, dans l'attente d'une proposition de loi qui pourrait être annoncée lundi par les parlementaires UMP chargés de trouver une sortie de crise, tandis que les opposants au CPE maintenaient la pression.
jeudi 6 avril 2006
LE CPE A LA SAUCE ITALIENNE. (DL)
Pour Silvio Berlusconi, la précarité grandissante "est une fable inventée par la gauche". En Italie comme en France, pourtant, cette réalité semble difficilement contestable, notamment pour les jeunes. "La plupart d'entre eux rencontrent de très grande difficultés sur le marché du travail et sont contraints de vivre au jour le jour, sans pouvoir se projeter dans le futur", constate Maria-Pia Camusi, la responsable du Censis (Centre d'études sur les investissements sociaux). Pour 60% des 25-29 ans, selon l'Institut national de la statisique, "quitter le cocon familial et voler de ses propres ailes demeure un rêve". Le gouvernement a pourtant multiplié les contrats flexibles - une quarantaine - sans parvenir à enrayer le phénomène. La moitié des moins de 30 ans ayant obtenu un emploi en 2005, ont ainsi dû se contenter d'un "job temporaire". Vu de la Péninsule, notre CPE ne semble donc pas une solution miracle. "Chez nous, la flexibilité n'est pas devenue une passerelle vers un emploi stable, mais plutôt un trou noir dans lequel on reste de nombreuses années", explique encore Maria-Pia Camusi
CONFERENCE DE PRESSE DU PREMIER MINISTRE:
HORS DU TEMPS ET DU REEL.
Face à la crise, qu’il ne contribue pas à apaiser, le Premier ministre à re-justifié le CPE alors que rien n’est possible sans qu’un coup de grâce soit effectivement et très rapidement porté au CPE.
C’est ce qu’ont encore demandé l’ensemble des organisations syndicales réunies, hier, en intersyndicale en réclamant l’abrogation du CPE. Evoquer aujourd’hui, la flexibilité relève, pour Force Ouvrière, de la provocation et constitue de fait un refus de reconnaître ses responsabilités dans la crise qui, dans 10 jours, atteindra son troisième mois.
Le CPE n’est pas amendable, il doit disparaître.
Mercredi 5 avril 2006
Le CDD senior ne devrait pas inciter à l’embauche - Les Echos 05/04/2006
Cinglant. Les mesures pour l’emploi des seniors sont-elles mieux accueillies que celles relatives aux jeunes ?Dans son étude, la Cegos a interrogé les DRH sur les « CDD senior », renouvelables dix-huit mois pour les plus de 57 ans, une mesure, négociée cet hiver par les partenaires sociaux, que le gouvernement veut promulguer rapidement. Le résultat est cinglant : six entreprises sur dix ne comptent pas en signer et 27% hésitent encore. Plus que d’un franc désintérêt pour l’outil, « ce résultat témoigne surtout que la tendance n’est pas à l’embauche des seniors », estime la Cegos. Pour autant, s’il est « apprécié des rares entreprises en quête de seniors », selon l’Associationnationale desDRH(ANDCP),le CDD senior ne semble pas à même d’entraîner de vraies créations de postes. « Le problème actuel est plutôt de convaincre les entreprises de garder leurs seniors», conclut l’ANDCP.
LE COUP DE GRACE.
Jean-Claude Mailly a pour sa part demandé que "le coup de grâce" soit porté "très rapidement" au CPE. Il ne s'agit pas d'un "dialogue mais d'une concertation", a estimé le secrétaire général de FO, qui a rapporté : "Ils écoutent attentivement".
UN COMBAT PLANETAIRE.
John Evans, secrétaire général du TUAC (Trade Union Advisory Committee), commission syndicale consultative auprès de l'OCDE, a apporté "le soutien des syndicats non seulement en Europe mais aussi aux Etats-Unis, au Canada et au Japon". Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, souligne le caractre planétaire du combat engagé. Selon lui, les travailleurs franais ont "dix ans d'avance" et non pas "dix ans de retard".
AUTONOMIE DES LYCEENS ET ETUDIANTS
"L'habitude de l'intersyndicale, c'est que les organisations de salariés respectent l'autonomie et les mouvements des organisations lycéennes et étudiantes", a commenté René Valladon, secrétaire confédéral de FO.
Mardi 4 avril 2006
TOUJOURS PLUS !
NOUVEAU SUCCES DE LA MOBILISATION CONTRE LE CPE
Plus de 300 000 dans la Région Rhône-Alpes, la mobilisation pour le retrait du CPE et du CNE est plus que jamais en progression.
En France plus de 3 millions de personnes dans les défilés, la journée de manifestations, arrêts de travail et grèves du 4 avril a marqué une nouvelle étape dans la mobilisation pour le retrait du CPE.
La confédération Force Ouvrière salue la détermination des salariés, des étudiants et des lycéens qui, loin de faiblir, ne cesse de se développer.
L’expression de cette mobilisation est sans ambiguïté.
Force Ouvrière a pris connaissance de la lettre du groupe interparlementaire UMP.
Elle indique d’ores et déjà qu’elle répondra à cette consultation sur la seule base de l’exigence du retrait du CPE, demain à 19 heures.
C’est également ce que Force Ouvrière réaffirmera au cours de la réunion intersyndicale qui se tiendra, le 5 avril, dans ses locaux à 9 heures 30.
Mardi 4 avril 2006
Mobilisation anti-CPE: manifestations comparables au 28 mars - AFP
La cinquième journée de mobilisation nationale pour l'abrogation du contrat première embauche (CPE) a mobilisé mardi un nombre de manifestants comparable à celui du 28 mars, selon les syndicats, alors que le nombre de grévistes est sensiblement en baisse..
Au moment où se rassemblaient des dizaines de milliers de personnes à Paris, le président du groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer, annonçait que les "négociations" entre les parlementaires UMP et les organisations syndicales, étudiantes et lycéennes débuteraient "dès mercredi".
Des négociations auxquelles les leaders syndicaux se sont déclarés prêts à participer à condition qu'il ne s'agisse pas de discuter de simples "aménagements au CPE".
Souhaitant mardi que "l'on tourne une page", Bernard Accoyer a assuré que "tout peut être abordé" lors des discussions, qui doivent précéder le dépôt d'une proposition de loi, à discuter au Parlement début mai.
De son côté, le Premier ministre Dominique de Villepin a déclaré à l'Assemblée nationale, lors des questions au gouvernement, que ces iscussions devaient "parvenir rapidement à de bonnes solutions".
Il est "clair", a affirmé de son côté le secrétaire général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, qu'"on demande tous la même chose, le retrait du CPE", en ajoutant que "le mois de mai c'est trop loin, il faut une réponse rapide sinon ça s'appelle jouer la montre, jouer le pourrissement".
Lundi 3 avril 2006 "dialogue" sur le CPE
»Il n'est pas question de discuter avec des parlementaires s'il s'agit d'aménager le CPE», a affirmé Jean-Claude Mailly, responsable de FO, tout en se refuser à »fermer la porte» à une discussion »pour répéter que nous réclamons le retrait.
dimanche 2 avril 2006
CPE: La loi pour l'égalité des chances publiée au "Journal officiel"
La loi pour l'égalité des chances instituant le contrat de première embauche (CPE), a été publiée au "Journal officiel" dimanche comme prévu, malgré l'insatisfaction de l'opinion publique, selon un sondage, et l'opposition des syndicats ainsi que de la gauche qui annonce une contre-attaque.
Jacques Chirac avait annoncé la promulgation du texte vendredi soir tout en demandant aux patrons de ne pas l'appliquer, dans l'attente d'une nouvelle loi pour aménager le CPE, qui sera rédigée par les parlementaires UMP. Elle portera sur les deux points les plus contestés: la période d'essai sera ramenée de deux à un an et le jeune pourra "connaître les raisons" de son licenciement, selon le président.
Théoriquement légal à partir de dimanche, le CPE ne devrait donc en pratique voir le jour qu'en sa version modifiée, qui pourrait être adoptée par le Parlement en "avril-mai", selon le député de la majorité Hervé Mariton, proche de Dominique de Villepin.
Les syndicats de travailleurs, d'étudiants et lycéens préparent la journée d'actions et de manifestations de mardi. Jean-Claude Mailly (FO) ne "ferme pas la porte" aux discussions, mais exige le retrait.
Un sondage CSA pour i-Télévision et "Le Parisien/Aujourd'hui en France" publié dimanche montre que 54% des Français (contre 39%) souhaitent la poursuite du mouvement, que 56% ne sont pas satisfaits par les aménagements proposés par Jacques Chirac et que 62% des personnes interrogées n'ont d'ailleurs pas trouvé le Président convaincant. AP
vendredi 31 mars 2006
CPE: Jean-Claude Mailly juge la position de Jacques Chirac "incompréhensible" et "inacceptable"
Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a jugé vendredi soir incompréhensible" et "inacceptable" la réponse du président Jacques Chirac à l'opposition suscitée par le contrat première embauche (CPE). Il a une nouvelle fois appelé à la mobilisation mardi prochain.
"C'est incompréhensible et inacceptable", a-t-il réagi sur France-2. "Quand une loi est promulguée, qui plus est quand c'est une loi d'application directe, elle s'applique dès sa promulgation, donc je ne vois pas comment, y compris légalement, elle pourrait être retardée, donc elle s'appliquera dès qu'elle est promulguée".
Quant à une deuxième loi qui apporterait des modifications au CPE, "ce n'est pas ce qui est demandé", a poursuivi M. Mailly. "Quand nous demandions une deuxième lecture, ça veut dire que la loi n'est pas promulguée. Elle ne s'applique pas pour qu'enfin, nous puissions discuter au fond et pour discuter au fond, il fallait que le CPE, dans cette deuxième lecture, soit retiré".
"Une deuxième loi qui viendrait derrière, y compris pour aménager le fameux CPE, ne répond pas à ce que nous avons expliqué (...) Ce n'est pas à la hauteur de ce que nous espérions", a-t-il dénoncé. "La réponse, pour nous, ce sera la semaine prochaine, le 4 avril, dans les grèves et manifestations", a souligné Jean-Claude Mailly.
"Nous maintenons les appels à la grève et aux manifestations de mardi dans la limite où la réponse est loin d'être à la hauteur de ce que nous demandions", a-t-il répété. AP
Jeudi 30 mars 2006
JEAN-CLAUDE MAILLY SUR CANAL PLUS. (écoutable dans notre rubrique ECOUTER)
Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly s'est inquiété jeudi des "attachements démocratiques et républicains du Premier ministre", qui est "complètement fermé" à la discussion sur le contrat première embauche. "Je commence à m'inquiéter sur les attachements démocratiques et républicains, notamment du Premier ministre", a déclaré Jean-Claude Mailly sur Canal+. "C'est facile de faire des grandes envolées lyriques sur les valeurs démocratiques", mais "ce n'est pas suffisant", a ajouté le syndicaliste en refusant toutefois de se prononcer sur une éventuelle démission de Dominique de Villepin. "Ce n'est pas notre problème", a-t-il dit. Il a en revanche pressé Jacques Chirac de demander une nouvelle délibération de la loi qui permette de retirer le CPE, mettant en garde contre "l'aventure" que constituerait une poursuite du conflit. "Si le président de la République ne prend pas la bonne décision, ça va continuer", a-t-il averti. "Ou le président (...) annonce qu'il y aura effectivement une deuxième lecture et que cette deuxième lecture permet de retirer le CPE, auquel cas il y a l'apaisement -j'appelle ça la logique de responsabilité et de bon sens- ou alors, c'est la logique de l'aventure", a affirmé Jean-Claude Mailly. Dans cette dernière hypothèse, "ce seront les logiques purement politiciennes" qui l'auront emporté, a-t-il estimé. AP
mercredi 29 mars 2006
Raz-de-marée anti-CPE à Grenoble.
A Grenoble, c’était l’une des plus grosses manifestations organisées dans la ville depuis 30 ans : 26 000 personnes selon la police, 63 000 selon les syndicats, ont défilé dans le centre ville. Malgré l’important dispositif de sécurité mis en place, des incidents se sont tout de même produits en fin de cortège. 2 policiers ont été blessés et 35 personnes interpellées. Les policiers ont dû utiliser des flash-balls et des gaz lacrymogènes pour contenir les groupes de jeunes, très mobiles, qui s’étaient notamment rassemblés devant le siège de l'UMP et devant la gare SNCF. Ces incidents ont été condamnés par le député maire socialiste de Grenoble, Michel Destot, qui a adressé hier soir une lettre au premier ministre, où il demande solennellement de procéder au retrait du CPE. Quant aux étudiants, ils se retrouvent ce matin sur le campus pour une assemblée générale ; ils décideront de poursuivre ou non le blocage des facs.
mardi 28 mars 2006
Mobilisation doublée pour le retrait du CPE et du CNE
Près de 70 000 manifestants en Isère. Grenoble 63 000, Bourgoin 3 000, Vienne 2000, Roussillon 1000, la mobilisation a doublée pour le retrait du CPE et du CNE. En région Rhône-Alpes plus de 300 000 manifestants. C’est une manifestation des plus importantes de l’histoire du mouvement syndical en Rhône -Alpes.
"Salariés, retraités, étudiants, lycéens, c’est toutes les générations qui ensemble aujourd’hui agissent pour le retrait du CPE.
Il faut tout mettre à plat, le gouvernement doit écouter les manifestants et les grévistes. De nombreux arrêts de travail ont été effectués dans les entreprises du privé et la fonction publique.
Le premier ministre, le gouvernement doivent entendre. L’entêtement d’un seul n’a jamais tenu devant la détermination de tous. Le retrait du CPE comme celui du CNE devient une exigence devant la tension sociale qui s’exprime.
Il faut tout remettre à plat, le dialogue pourra s’ouvrir sur l’emploi, la précarité et l’avenir des jeunes dès que le CPE sera retiré.
Pour FO Drôme Ardèche la mobilisation continue. C’est dans ce but, que Fo Drôme Ardèche est déterminé pour le retrait du CPE et du CNE et que de vraies négociations s’ouvrent.
Gérard CLEMENT Secrétaire Général FO Drôme Ardèche
mardi 28 mars 2006 - AFP
CPE : les déclarations des responsables syndicaux, étudiants
Voici les déclarations des responsables syndicaux, étudiants, lycéens et politiques présents à la manifestation anti-CPE mardi à Paris :
- Jean-Claude Mailly (FO) : "Les premiers éléments qu'on a montrent que la mobilisation est plus du double de celle de samedi dernier. Il est temps que le Premier ministre écoute et respecte les règles de la démocratie".
- Bernard Thibault (CGT) : "Nous sommes plus de 3 millions aujourd'hui dans les rues, c'est historique. Il est impensable que le Premier ministre reste arc-bouté sur sa position. La prochaine étape, c'est à lui et au gouvernement de la fixer. Pour nous, il n'y a qu'une seule issue, c'est le retrait de cette réforme".
- François Chérèque (CFDT) : "Le Premier ministre a un préalable: on accepte le CPE et après on discute. Pour nous, c'est inacceptable. Je ne sais pas si la mobilisation d'aujourd'hui est propre à le faire céder, mais ce qui est sûr, c'est que chaque semaine on est de plus en plus nombreux et chaque semaine on peut faire mieux".
- Jacques Voisin (CFTC) : "Les syndicats ont montré qu'ils étaient prêts à négocier à certaines conditions, mais sont face au Premier ministre qui dit vouloir négocier mais refuse de nous écouter. Il y a sûrement une stratégie de la part M. de Villepin, mais personne n'a intérêt à ce que la situation pourrisse".
- Alain Olive (Unsa) : "Loin de s'enliser, le mouvement prospère et prend une nouvelle ampleur. Le Premier ministre s'est mis dans un mauvais pas et il faut qu'il reconnaisse que tant qu'on restera dans le cadre du CPE la négociation sera introuvable".
- Gérard Aschieri (FSU): "On est devant une mobilisation d'ampleur exceptionnelle, ce qui nous permet de dire qu'il y aura des suites. Si le Premier ministre ne prend pas la mesure de ce qui se passe, il va au devant d'une crise sociale d'ampleur... Un tel aveuglement me laisse pantois."
- Bruno Julliard (Unef) : "On est face à un raz-de-marée. On veut ramener le Premier ministre à la raison, il est impensable qu'il ne modifie pas son invitation pour trouver une porte de sortie de crise".
- Tristan Rouquier (Fidl) : "On est loin d'être aujourd'hui au pic de la mobilisation, Villepin a un bloc uni face à lui, prêt à continuer".
- Karl Stoeckel (UNL) : "Plus de la moitié des lycées sont bloqués en France. Villepin ne peut pas être en décalage avec ce qui se passe dans le pays. Il doit faire preuve de courage politique et retirer le CPE".
Vendredi 24 mars 2006
Le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly
a rappelé que les confédérations syndicales n'étaient pas venues «aujourd'hui pour négocier. Nous étions là aujourd'hui pour lui dire: si vous voulez un apaisement du climat social, si vous voulez que de vraies négociations s'ouvrent, il faut que vous compreniez que vous devez retirer le CPE», a-t-il dit. »Pour le reste», a poursuivi M. Mailly, «il nous a parlé de possibilités d'aménagements, d'améliorations et nous lui avons dit que ce n'était pas ça notre demande, que notre demande c'était qu'effectivement il fallait qu'il retire le CPE» Pour les syndicats, selon le dirigeant de FO, «ce n'est pas le retrait qui pose problème, c'est le refus du retrait qui pose problème. S'il acceptait dans les jours à venir de retirer le CPE, le lendemain on vient discuter». «L'intransigeance», selon lui, »n'est pas de notre côté». "On n'est pas devant une question juridique, on est devant une situation de crise. A partir de là, si on veut que la crise s'apaise, ça suppose le retrait du CPE".
Jeudi 23 mars 2006
FO réaffirme que l’objectif est clairement le retrait du CPE
Hier soir le Premier Ministre faisait connaître qu’il n’y aurait ni retrait, ni suspension, ni dénaturation du CPE. Ce jour, il se dit « sans a priori » pour dialoguer « au-delà du CPE » ce qui ne relève pas de la transparence ou de la clarté. Quelle est réellement son intention ?
Pour le Secrétaire Général de Force Ouvrière, Jean-Claude MAILLY, il est évident que l’objectif est clairement le retrait du CPE que la loi ne se négocie pas et que c’est dans cette perspective que se préparent les mobilisations, dont le 23 mars et l’appel à la grève et aux manifestations le 28 mars.
Lundi 20 mars 2006
La loi sur l’égalité salariale
Le Conseil Constitutionnel donne raison à FO 30 après l’instauration du principe « A travail égal ou de valeur égale, salaire égal », il semblait évident que l’urgence de faire de l’égalité salariale une réalité s’imposait !
FO s’était étonnée de la nécessité de légiférer pour aboutir à un texte qui ne comporte, en tout et pour tout, que 3 articles sur 18 traitant vaguement de l’égalité salariale, quand la promesse présidentielle était de supprimer les écarts salariaux entre hommes et femmes.
Ainsi donc, pour la Confédération, loin de réduire les inégalités salariales qui sont encore aujourd’hui de l’ordre de 25% en moyenne au détriment des femmes, ce texte amplifiait la précarité des salariés en introduisant un nouveau cas de recours au travail temporaire. Au nom de l’égalité salariale, les entreprises se voyaient ainsi offrir la possibilité d’un recours à l’intérim dans le cas où le salarié « souhaite » accroître son activité !
Le Conseil Constitutionnel vient de nous donner raison en cette date du 16 mars et déclare : Comme contraires aux règles constitutionnelles régissant l’exercice du droit d’amendements dépourvus de tout lien avec le projet de loi déposé au Parlement ou bien encore introduits en deuxième lecture sans être en relation directe avec des dispositions restant en discussion à ce stade de la procédure ;
Comme contraires au principe d’égalité et non couvertes par les dispositions constitutionnelles relatives à la parité en matière d’élections politiques, les dispositions instaurant des règles de composition contraignantes entre sexes dans divers organismes et commissions délibératifs publics et privés.
D’autre part, le Conseil Constitutionnel a invoqué l’absence de lien entre des amendements introduits par le Gouvernement et l’objet d’un texte de loi, notamment la possibilité pour un salarié à temps partiel de cumuler un emploi d’intérim, ce que FORCE OUVRIERE avait largement dénoncé.
Le Conseil Constitutionnel a censuré l’imposition des proportions déterminées de femmes au sein des conseil d’administrations et de surveillance des sociétés privées, des entreprises du secteur public, des comités d’entreprise, des délégués du personnel, et dans la liste de candidats au conseil de prud’hommes et aux organismes paritaires de la fonction publique.
En conséquence, sont déclarés contraires à la Constitution les articles 9, 14, 18, 21 à 26, 30 et 31 de la loi relative à l’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
Pour FORCE OUVRIERE, l’égalité salariale n’est pas un simple plan de communication mais une réelle ambition et un objectif républicain.
Lundi 20 mars 2006
LE COMITE CONFEDERAL NATIONAL DE FO SE REUNIT LES 21 - 22 ET 23 MARS A PARIS
D'ores et déjà il faut accentuer la mobilisation - expliquer le CPE,le CNE mais aussi pour les salariés au travail que le CDI risque de "sauter" pour laisser la place au CUT - le contrat unique de travail qui permettra de licencier sans motif.
Samedi 18 mars 2006
Après la manifestation
Les syndicats de salariés et les principales organisations d'étudiants et de lycéens donnent jusqu'à lundi à Dominique de Villepin et au président Jacques Chirac pour retirer le contrat première embauche, qu'ils menacent sinon d'une mobilisation "qui ira crescendo".
Si nécessaire, l'appel à une journée de grève interprofessionnelle sera à l'ordre du jour dès lundi soir, ont précisé à Reuters les délégués de la CGT et de Force ouvrière.
"C'est bien évidemment un ultimatum" au gouvernement, a déclaré René Valadon, secrétaire confédéral de Force ouvrière, lors d'une conférence de presse.
La plupart des responsables syndicaux, représentants de salariés comme d'étudiants, ont insisté sur le fait qu'ils n'avaient pas eu de contact avec le gouvernement au cours des dernières heures.
Jeudi 16 mars 2006
Déclaration du Bureau Confédéral.
Les manifestations du 16 mars pour le retrait du CPE et la défense du CDI ont rassemblé des centaines de milliers d’étudiants, de lycéens et de salariés.
Comme elle l’avait indiqué, Force Ouvrière était présente dans toutes les manifestations, marquant la solidarité des salariés avec les étudiants et les lycéens.
En s’obstinant à maintenir le CPE pour des raisons d’orgueil, le Premier Ministre rend impossible le dialogue social et tend à montrer qu’on ne s’improvise pas à l’écoute des salariés et des jeunes.
Dans ces conditions, une mobilisation forte, déterminée et amplifiée est indispensable.
Force Ouvrière confirme qu’elle appelle ses adhérents à manifester massivement sur tout le territoire, le samedi 18 mars.
Mercredi 15 mars 2006
Comme elle l’avait annoncé dès le 10 mars, Force Ouvrière se mobilisera pour la réussite des manifestations avec les étudiants et les lycéens le jeudi 16 mars 2006, là où elles auront lieu.
Pour Force Ouvrière ce mouvement est syndical et social et concerne les salariés, les étudiants et les lycéens.
Avec le CNE et le CPE ce sont le contrat de travail, le Code du travail, les conventions collectives et les statuts qui sont menacés.
Pouvoir licencier sans motif et mettre une période d’essai de deux ans relève du mépris vis-à-vis des jeunes et des salariés.
Force Ouvrière appelle donc à la réussite du 16 mars et confirme, par ailleurs, qu’elle sera présente le 18 mars, journée pour laquelle elle appelle ses adhérents à y participer .
Pour la suite, et compte tenu de l’ultra rigidité du gouvernement, Force Ouvrière n’exclut aucune hypothèse.
Mardi 14 mars 2006
Pour le 16 mars il s'agit de soutenir la journée d'action des étudiants et des lycéens - Ils se rassemblent A LA GARE DE GRENOBLE A 10 H; Bien entendu chacun des syndicats FO est libre de ses décisions concernant d'éventuels appels à la grève.
Vendredi 10 mars 2006
Un aménagement du CPE n'est "pas négociable", prévient Jean-Claude Mailly
PARIS (AP) - Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a déclaré vendredi qu'un aménagement du Contrat première embauche (CPE) n'était "pas négociable".
"L'objectif, c'est le retrait. Ce n'est pas l'aménagement, ce n'est pas négociable", a-t-il lancé sur Europe-1. "Si vous avez une tartine de pain complètement rassie et qu'on vous dit 'Ne vous inquiétez pas, on va vous mettre une petite cuillère de confiture", le pain est toujours rassis".
Il a par ailleurs précisé que FO s'associerait à la manifestation des étudiants et lycéens organisée le 16 mars, deux jours avant une nouvelle journée nationale de mobilisation lancée par les syndicats et les organisations de jeunes. "Aujourd'hui, la priorité pour Force ouvrière, ça va être déjà de réussir le 16 mars", a précisé M. Mailly.
"On va mettre le paquet sur le 16, avec les étudiants et les lycéens, parce qu'ils sont concernés en tant que jeunes", a-t-il ajouté, en appelant tous les syndicats à participer à cette journée pour "gagner plus vite". "L'objectif, ce n'est pas d'aligner des manifestations, d'aligner des taux de grève. L'objectif, c'est de gagner et gagner, c'est retirer le CPE". Selon lui, il s'agit d'une "épreuve de force dans la limite où on a encore entendu le Premier ministre hier dire que ça sera appliqué d'ici quelques semaines". Quand ça ne passe pas, quand les sondages montrent que les Français rejettent globalement le CPE, il faut savoir mettre un peu de bémol sur les déterminations et ne pas s'entêter", a-t-il conclu. AP ------------------ Jeudi 9 mars 2006
La prochaine manifestation contre le CPE aura lieu le SAMEDI 18 MARS 2006, MAIS LE 16 FO SERA A COTE DES LYCEENS & ETUDIANTS.
René Valladon (FO) a rappelé que Force Ouvrière avait souhaité l'organisation d'une journée interprofessionnelle de grève avec l’ensemble des syndicats. Pour FO, c’est ainsi qu’on peut rassembler dans une même journée aussi bien les étudiants et lycéens que les salariés. C’est aussi signifier que l’action se situe sur un terrain social proprement dit. Il a évoqué la déclaration adoptée comme «un texte de compromis» et a affirmé la volonté de son organisation de «mettre le paquet sur le 16 pour soutenir les étudiants et lycéens». Mercredi 8 mars 2006
ET LA SUITE...
Vu l’obstination affichée par le Premier ministre, Dominique de Villepin, la deuxième mobilisation nationale contre le CPE aura probablement d’autres prolongements dans les jours et les heures qui viennent. Les syndicats de salariés, d’étudiants et de lycéens doivent en effet se réunir jeudi soir pour décider rapidement des prolongements à donner au mouvement pour faire plier le gouvernement. L’UNEF a d’ores et déjà appelé toutes les universités à la grève tandis que FO s’est adressé «solennellement» au président de la République «pour que la sagesse et la raison l'emportent».
Mercredi 8 mars 2006
CPE: "l'agresseur, c'est le gouvernement", accuse Jean-Claude Mailly
PARIS (AP) - "L'agresseur, c'est le gouvernement", a accusé mercredi matin le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly au lendemain de la journée de mobilisation contre le Contrat première embauche (CPE).
"Il faut bien comprendre que, dans cette affaire, nous ne sommes pas les agresseurs. L'agresseur, c'est le gouvernement quand il décide tout seul une mesure dont il devait se douter qu'elle ne passerait pas", a-t-il observé sur i-Télé.
"Il devait se douter que non seulement ça ne passerait pas, mais qu'en plus, il ne remplissait pas les engagements qu'il avait pris, notamment par exemple de faire une évaluation précise du CNE (Contrat nouvelles embauches, NDLR) avant de faire autre chose. Il ne doit pas être surpris. C'est lui l'agresseur et nous, nous sommes les agressés", a ajouté M. Mailly.
Interrogé sur les suites à donner au mouvement, il a dit ne "rien exclure". "Si le gouvernement ne veut pas bouger, il faudra maintenir, d'une manière ou d'une autre, la pression pour le faire évoluer". "On peut être déterminé quand on est responsable politique", mais "quand ça devient de l'entêtement, ça commence à devenir un problème", a-t-il dénoncé.
Il a fait savoir que Force ouvrière en "appelait au président de la République" Jacques Chirac. "Nous en appelons à l'expérience et à la sagesse du président", a-t-il ajouté.
Mardi 7 mars 2006
COMMUNIQUE DE FO DROME ARDECHE
15000 manifestants en Drôme – Ardèche, près de 100 000 dans la Région Rhône-Alpes, la mobilisation pour le retrait du CPE et du CNE a dépassé les attentes. L’effet calendrier – escompté par le gouvernement en misant sur l’essoufflement – a eu des conséquences contraires. 6 fois plus de manifestants que le 7 Février dernier dans nos départements. Les nombreux arrêts de travail dans les entreprises et les administrations témoignent de la profondeur du sentiment de rejet de ces mesures par les salariés.
La nature des cortèges est à noter. C’est la première fois depuis longtemps que l’on a pu remarquer notamment à Valence les différentes générations défiler ensemble : jeunes étudiants et lycéens, salariés du privé (particulièrement nombreux) comme du public et de nombreux retraités.
C’est toute une population qui, aujourd’hui, a exprimé sa volonté de refuser la discrimination par le contrat de travail. La jeunesse ne peut pas bâtir son avenir si elle se sent exclue d’entrée par son contrat de travail. C’est ce que le CPE amène comme danger.
Le gouvernement doit entendre ce cri. Comme a pu le déclarer la délégation FO Drôme - Ardèche au représentant de l’ Etat dans nos départements, ce projet porte atteinte à l’état de droit en faisant de la discrimination la règle, ce qui est contraire à l’esprit républicain d’égalité.
Pour FO Drôme - Ardèche, il est temps de comprendre la profondeur de la désespérance qui monte et creuse encore plus le fossé entre la classe politique et la population. Ceci est extrêmement dangereux pour la démocratie. Les jeunes lycéens et étudiants, avec leurs organisations, font preuve d’un esprit de responsabilité très important, il faut les entendre.
Les organisations syndicales de salariés, pour ce qui les concerne, en permettant l’expression des salariés par la grève et les manifestations, font face à leur mission. Il n’en reste pas moins que tout pouvoir qui refuse d’entendre, fait courir de graves dangers à la démocratie. C’est pourquoi FO Drôme - Ardèche en appelle du bon sens, au dialogue à tous les niveaux. Le CPE comme le CNE doivent être retirés.
Bien entendu pour FO Drôme – Ardèche, la mobilisation ne s’arrête pas là. Dans les prochains jours les organisations de salariés de Drôme - Ardèche se réuniront avec les organisations étudiantes et lycéennes pour donner les suites nécessaires. L’égalité des droits des travailleurs est fondamentale à commencer par l’égalité Hommes – Femmes dont la journée du 8 Mars nous rappelle qu’elle est bien loin d’exister dans les faits.
Mercredi 22 février 2006
Une entreprise vient d'être condamnée par le Tribunal des Prud'hommes de Longjumeau dans l'Essonne pour la rupture abusive d'un CNE, une affaire à suivre.....
SUCCES DE LA MANIF ANTI CPE
Le 7 mars 2006, près de 100 000 manifestants en région, 22 700 se sont retrouvés dans la rue en Isère, GRENOBLE : 20 000 - BOURGOIN : 1 000 - VIENNE : 500 - Roussillon : 700
L'UDFO de l'Isère a été sur la première page du site de la Confédération pendant une semaine. 02/03/2006
Mardi 21 février 2006
FO appelle à une grève interprofessionnelle contre le CPE le 7 mars.
Le mot d'ordre de grève interprofessionnelle lancé par Force ouvrière (FO) devrait "faciliter" l'organisation d'actions unitaires.
Avec cet appel, FO espère enclencher un mouvement national pour accroître la pression sur le gouvernement qui voudrait adopter le CPE d'ici fin mars. "Il faut monter un cran au-dessus", a déclaré à la presse le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, en souhaitant que les arrêts de travail concernent aussi bien les salariés du secteur public que ceux du privé. "Le CPE concerne aujourd'hui les gens du secteur privé, mais les salariés du public n'y échapperont pas d'une manière ou d'une autre", a-t-il ajouté. L'appel à la grève interprofessionnelle a été voté à 86,2 % par le comité confédéral national de la confédération et à la quasi-unanimité (94,5%) des suffrages exprimés.
Jeudi 16 février 2006
"Bolkestein":
A Strasbourg les députés européens ont adopté la très controversée directive "Bolkestein" de libéralisation des services dans l'UE. Ce texte évacue notamment le "principe du pays d'origine".
A l'issue de près de deux heures de vote, les eurodéputés ont adopté la directive amendée par 391 voix pour, 213 contre et 34 abstentions. Au total, plus de 400 amendements ont été déposés sur ce projet de directive.
Mercredi 15 février 2006
MANIFESTATIONS LYCEENNES DU 14 FEVRIER 2006 A GRENOBLE, CONTRE LE CPE
Sur leur site les lycéens font le bilan de leur manif du 14/02. Nous remarquons toutefois une erreur importante sur leur compte rendu, que nous leur demandons de rectifier.
Concernant la dispersion de fin de manifestation, celle-ci s’est soldée par quelques incidents.
Or, contrairement à ce qui est indiqué sur le site des lycéens, FO n’a pas appelé à se rendre jusqu’à la Préfecture, mais bien à disperser la manifestation avant la fin pour éviter d’autres incidents.
Mardi 14 février 2006
3000 manifestants dans les rue de Grenoble essentiellement des lycéens et des édudiants. La manifestation c'est terminée un peu plus tôt que prévue........
VOUS POUVEZ VISIONNER UNE VIDEO DANS [VOIR]
Lundi 13 février 2006 Manifestaton des étudiants rejoints par les salariés
L’Union départementale F.O. Isère soutient la manifestation étudiante qui se déroulera le 14 février 2006, et invite ses adhérents à rejoindre les étudiants.
Départ de la manifestation à 14h de la gare en direction l'anneau de vitesse (parc Paul Mistral), et de finir sur une AG de tout Grenoble (lycéens, étudiants, salariés, chômeurs, etc.) à l'anneau de vitesse.
jeudi 9 février 2006, CPE: FO "préconise un appel à la grève début mars"
PARIS (AP) - Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly "préconise un appel à la grève" pour protester contre la politique de l'emploi du gouvernement et souhaite "élargir le mot d'ordre à la défense du Code du travail et du CDI".
"Les syndicats se rencontrent ce (vendredi) matin pour envisager les suites. A FO, nous préconisons un appel à la grève, sans doute début mars, pour permettre aux salariés du privé de manifester nombreux", explique-t-il dans "La Tribune" de vendredi. "Avec ce gouvernement, il faut frapper fort pour essayer de le voir reculer".
Le secrétaire général de FO juge que "pour réussir, il faut élargir le mot d'ordre à la défense du Code du travail et du contrat à durée indéterminée (CDI)". "Avec l'instauration du CNE puis du CPE, c'est en vérité le modèle du contrat à durée indéterminée qui est remis en cause".
Interrogé sur le souhait du gouvernement de discuter de la représentativité syndicale, M. Mailly souligne que "le sujet est complexe". "Pour FO, si la question de la représentativité doit revenir sur le tapis, nous commencerons par demander l'abrogation de la loi Fillon de 2004 sur le dialogue social".
"Cette loi remet en cause la hiérarchie des normes et le principe de faveur qui n'autorisait pas, par exemple, un accord d'entreprise à déroger dans un sens moins favorable aux salariés à un accord de branche", rappelle le leader syndicaliste. "C'est l'abolition de ce principe qui a remis sur le devant de la scène la question de la représentativité syndicale".
Et de conclure: "Commençons donc plutôt par reposer le problème de la structure de la négociation collective".
FO porte sa contestation du CPE au niveau de l’OIT - FO - 01/02/2006
Comme l’a indiqué le Secrétaire Général, Jean Claude Mailly, FO vient en effet de compléter sa réclamation contre l’ordonnance instituant le CNE, réclamation déposée à l’OIT le 25 août dernier et jugée recevable par le Conseil d’Administration du BIT (Bureau International du Travail) lors de sa 294e session (3-18 novembre 2005).
FO souligne que le CPE constitue, comme généralisation du CNE, une infraction supplémentaire et généralisée à la convention n°158 et à la recommandation n°166 en matière de protection contre le licenciement, et qu’elle introduit une mesure discriminatoire supplémentaire contre les jeunes de moins de 26 ans, à l’encontre de la convention n°111 destinée à protéger les travailleurs des discriminations en matière d’emploi et de profession.
Elle conduira ainsi à affaiblir les droits des salariés de moins de 26 ans en matière de licenciement tels qu’énoncés par la convention 158.
Elle introduirait donc à son tour et aggraverait, par rapport au CNE, une discrimination générale fondée sur l’âge, affaiblissant le droit à la protection en cas de licenciement.
D’autre part, FO souligne que cette annonce n’a fait l’objet d’aucune consultation préalable des organisations représentatives de travailleurs, là encore à l’encontre de la convention n°111.
Parallèlement, FO a ajouté à sa réclamation contre l’ordonnance excluant les salariés de moins de 26 ans du décompte de l’effectif des entreprises pour l’application des obligations en matière de droit syndical, réclamation transmise par le Conseil d’administration du BIT au Comité des libertés syndicales, les deux dernières décisions du Conseil d’Etat qui, saisi en référé par FO, a suspendu son application.
FO met en avant que le Conseil d’Etat motive ses décisions en indiquant que " l’application de cette mesure porte une atteinte suffisamment grave et immédiate aux intérêts que la Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIERE représente ".
DECLARATION :LES RETRAITÉS SOLIDAIRES DES JEUNES - FO - 31/01/2006Les Unions Confédérales des retraités F.O., CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC et la FGR-FP, réunies le 31 janvier 2006 partagent l’indignation soulevée par le projet de création du " Contrat Première Embauche " qui fait suite au " Contrat Nouvelle Embauche ".
Elles appellent les retraités à manifester leur solidarité contre ce projet et notamment à participer aux manifestations du 7 février 2006.
Elles ne sauraient admettre que se développe une démarche de rupture entre les générations et notamment entre les salariés et les retraités.
Bien au contraire, elles réaffirment leur attachement à la solidarité inter-générationnelle
CPE REAGIR LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE - 24/01/2006 - FO
Le gouvernement a une conception restrictive de la démocratie. Non seulement il annonce des décisions sans consulter mais il vient d’accélérer le calendrier s’agissant du Contrat Première Embauche, clone du CNE et brèche importante dans le Code du travail.
Pour le gouvernement, l’égalité des chances qui n’est pas une valeur républicaine est synonyme de précarité croissante. Face à cette volonté de passage en force, Force ouvrière marque sa détermination à réagir le plus rapidement possible pour revendiquer le retrait du CPE.
SPECIAL IMPOTS - FO - 20/01/2006
Sur la base d’un test réalisé en 2005 dans le département d’Ille et Vilaine et jugé « convaincant » par le Ministre des Finances, le gouvernement a décidé de généraliser la déclaration de revenus pré-remplie à compter de 2006, c’est-à-dire sur les revenus perçus en 2005.
Ce qui pour Force Ouvrière, représente un moyen supplémentaire de contrôle ne concerne, évidemment, que les salariés actifs, chômeurs et retraités. Les entreprises et détenteurs de revenus financiers restent libres et maîtres de leurs déclarations.
Cette décision, qui n’est pas sans créer une charge de travail supplémentaire pour les fonctionnaires des services fiscaux, dont l’effectif a été ponctionné au travers de la loi de finances 2006, décale de deux mois la période fiscale. Celle-ci s’étalera sur mai-juin au lieu de février-mars habituellement.
Ce changement contraint la Confédération F.O. à différer au 31 mars prochain la diffusion du journal « spécial impôts ».
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