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Vendredi 29 décembre 2006.

CASINOS GREVE LE 31.

L'intersyndicale FO, CFDT, CGT et CFE-CGC a confirmé jeudi son appel
à la grève pour le dimanche 31 décembre afin de protester contre un
projet de réorganisation du travail des personnels des établissements
de jeu.

LA FRANCE OUVRE DES METIERS AUX ROMAINS ET BULGARES.

Gérard Larcher annonce l'ouverture du marché du travail français
pour 62 métiers connaissant des difficultés de recrutement aux
ressortissants de Bulgarie et de Roumanie à compter du 1er janvier
2007, date à laquelle ces deux pays intégreront l'Union européenne.
Les 62 métiers dits "en tension" relèvent de sept secteurs économiques
qui sont le BTP (ouvrier du béton, charpentier, carreleur, couvreur,
menuisier, conducteur de travaux, etc.), l'hôtellerie et la
restauration (cuisinier, serveur, etc.), l'agriculture
(maraîcher-horticulteur, arboriculteur-viticulteur,
éleveur de volaille, de porcs, de lapins, etc.).
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Jeudi 28 décembre 2006.

QUIKSILVER MISE SUR ROSSIGNOL.

Déficitaire au moment de l'annonce de son rachat, le 31 juillet 2005,
Rossignol est en pleine réorganisation. Le président de Quiksilver,
Bernard Mariette, n'hésite pas à la qualifier de difficile. " Nous
sommes impatients de voir la collection textile de Rossignol devenir
un vrai levier de croissance ". En 2007, Quiksilver fera bénéficier
Rossignol, qui fêtera son centenaire, d'une stratégie mondiale
d'approvisionnement pour le textile et l'accessoire. Il en attend
des économies d'échelle. L'américain dit avoir consacré 50 millions de
dollars pour restructurer Rossignol : les plateformes logistiques en
Europe sont passées de 17 à 3, l'usine de skis de
Saint-Etienne-de-Crossey (Isère) sera fermée en 2007 et 78 postes ont
été supprimés à Sallanches (Haute-Savoie).

QUAND LE BATIMENT VA.....

Les permis de construire ont augmenté de 12,3 % et les mises en
chantier de 6,6 % en novembre sur un an.
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Mercredi 27 décembre 2006.

NORMABARRE LES NEGOCIATIONS VONT DEBUTEES

Le travail à repris dans les ateliers de Normabarre à Saint-Marcellin,
c'était l'une des conditions pour le début des négociations. Une
première prise de contact avec la repreneur GMD a eu lieu la semaine
dernière. Les négocaitions avec les représentants du personnel et la
Direction actuelle (Schneider)commenceront quand à elles le 4 janvier
2007.

La chanson du mouvement est visible ci-dessous (A VOIR ABSOLUMENT)

SEMAINE SOCIALE

La publication, jeudi soir, des chiffres du chômage de novembre et un
appel à la grève dans les casinos de jeux pour le 31 décembre viendront
animer la fin d'une semaine sociale très calme en raison des fêtes de
fin d'année.
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Mardi 26 décembre 2006.

GENERALI MENACE DE LICENCIER 220 COMMERCIAUX EN FRANCE.

Le groupe d'assurances Generali menace de licencier 220
commerciaux s'ils n'acceptent pas le nouveau système de
rémunération mis en place par la société. Pour leur part, ces
220 commerciaux et inspecteurs (sur 1 600 en France) ont saisi
les Prud'hommes de Paris pour rupture illégale du contrat de
travail. L'assureur rappelle que cette réforme prévue par le plan
de sauvegarde de l'emploi avait été entérinée par quatre syndicats.
Seules FO et l'UNSA l'avaient refusée.


GREVE DE SOUTIEN POUR UN SALARIE DE CARREFOUR.

Environ 50 salariés de l'hypermarché Carrefour à Ivry-sur-Seine
(Val-de-Marne) ont poursuivi, samedi 23 décembre, leur grève en
soutien à un de leurs collègues, sans-domicile fixe, licencié le
15 décembre pour des absences répétées. Embauché en avril, le jeune
Alic s'est retrouvé à la rue en juin après le déménagement de son
frère chez qui il vivait.

LE RMI REVALORISE AU 1ER JANVIER 2007.

Le RMI sera revalorisé de 1,8% le 1er janvier prochain, il sera ainsi
à 440,86 euros pour une personne seule sans enfant, à 661,29
euros pour une personne seule avec un enfant ou pour un couple
sans enfant et à 793,55 euros pour une personne seule avec deux
enfants ou pour un couple avec un enfant. La base mensuelle des
allocations familiales, qui sert à calculer la plupart des
prestations familiales, sera revalorisée de 1,7% et l'allocation
aux adultes handicapés de 1,8%.
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Vendredi 22 décembre 2006

VACHES MAIGRES POUR LES FETES

En cette veille de fête vos quotidiens se penchent sur notre
consommation. Triste constat du côté des Echos qui titre :
« les Français se préparent à un Noël sage ». Selon le quotidien,
ils devraient réduire leur budget (cadeaux, nourriture, etc.) pour
la quatrième année consécutive à 548 euros. Pis, comme on ne peut
pas transiger avec les volontés du petit dernier, c’est principalement
au détriment de l’alimentation que se feront les coupes. Les Français
devraient dépenser trois fois plus en cadeaux que pour les repas.

DES SALAIRES RECORDS

A New York, les 26 000 salariés de la banque d'affaires américaine
Goldman Sachs vont se partager un bonus de 16,1 milliards de dollars.
Les golden boys sont de retour. A Londres, le montant des primes
versées aux spécialistes des marchés financiers ou des fusions-
acquisitions atteindra cette année le niveau record de 13,2
milliards d'euros.

PARISOT DENONCE

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a estimé mercredi 19
décembre que le poids des prélèvements obligatoires, et non la
politique de la Banque centrale européenne en matière de taux de
changes, explique les problèmes de compétitivité de la France.

CROLLES 2 ENTREE D'IBM ?

Les fabricants de semi-conducteurs franco-italien ST Microelectronics
et américain Freescale ont engagé, selon différentes sources, des
discussions avec le groupe informatique américain IBM pour l'associer,
à Crolles en Isère, à leurs travaux communs de recherche et
développement sur les techniques de fabrication les plus avancées des
" puces " électroniques. ST Microelectronics et Freescale cherchent à
pallier le retrait attendu, mais toujours pas officialisé, du fabricant
néerlandais de semi-conducteurs NXP, (ex-Philips), du partenariat
qu'ils ont engagé depuis 2003 - cette association a été baptisée "
L'Alliance-Crolles 2 ".
L'entrée d'IBM est une solution avancée par la direction de Freescale.
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Jeudi 21 décembre 2006

MEILLEURS VOEUX 2007.

Jean-Pierre Gilquin, Secrétaire Général de l'Union départementale
des syndicats FORCE OUVRIERE de l'Isère (et son équipe), vous présente
ses meilleurs voeux.
Que chacun trouve plein épanouissement, bonheur, santé, prospérité
en cette nouvelle année.

La liberté n'est pas l'isolement, l'union fait la force. FO la force
syndicale.
"Tout groupe humain prend sa richesse dans la communication, l'entraide
visant à un but commun : l'épanouissement de chacun dans le respect des
différences".                                   Françoise Dolto.

A VOIR

Jean-Pierre Gilquin s'exprime à l'issue d'une matinée de travail
sur la pénibilité, lors du Comité Général de l'UD FO Isère.
Il fait la synthèse des difficultés quotidiennes que rencontres
les salariés dans leur entreprise. A voir ci-dessous dans le
jukebox video.

SHOWBIZ !

Le litige qui opposait depuis plus de deux ans Johnny Hallyday,
à son ex-maison de disques, Universal, a tourné à la confusion du
chanteur. De fait, la Cour de cassation a conforté la Major dans
ses droits : elle garde la propriété des « masters », c'est-à-dire
les bandes originales des titres enregistrés. En cela, la plus haute
juridiction française suit le jugement en appel du printemps 2005,
qui avait alors contredit la décision en première instance des
Prud'hommes.
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Mercredi 20 décembre 2006

NORMABARRE SUSPENSION DE LA GREVE.

Normabarre, début des négociations : La grève en était à son 8ème
jour, pour protester contre le projet de cession de leur activité
à un sous-traitant de Schneider-Electric. Le personnel a donc voté
la suspension du mouvement, qui reste mobilisé dans l'attente d'une
négociation basée sur des revendications claires et précises.

FO CODAMNE LE PRELEVEMENT A LA SOURCE DE L'IMOT SUR LE REVENU.

Force Ouvrière déplore que sur un dossier aussi complexe que sensible,
le Ministre des finances ait largement anticipé sur la nécessaire
concertation préalable. Force Ouvrière condamne le système de retenue
à la source qui s'imposerait uniquement aux salariés et retraités
contraints de payer l'impôt au comptant, ce qui augmenterait la
diminution de leur pouvoir d'achat. Notre organisation conteste
d'autant plus ce mode opératoire, que l'Etat dispose du prélèvement
mensuel pour simplifier le recouvrement de l'impôt. FO refuse que
les missions régaliennes du trésor public soient déléguées aux
entreprises, qui verront là d'importants moyens de trésorerie. Le
syndicat n'accepte pas les réductions d'effectifs et de services que
programme ce processus. Pour Force Ouvrière ce n'est pas la retenue
à la source qui préoccupe les citoyens, mais la dérive fiscale
inégalitaire qui s'est développée au fil des lois de finances.
Celle-ci rend plus que jamais nécessaire un véritable débat.

LA PRIVATISATION DE GDF ATTENDRA.

La privatisation de Gaz de France paraît de plus en plus improbable.
LE MARIAGE entre Gaz de France et Suez, attendra le résultat des
élections présidentielles en mai 2007. La direction de Gaz de France
l'a reconnu, lundi 18 décembre, devant quelques journalistes :
" Il sera difficile de tenir les assemblées générales avant le 1er
juillet. " Le ministère des finances a indiqué que le décret
permettant la privatisation de GDF ne serait publié qu'après
l'assemblée générale de l'entreprise gazière.
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Mardi 19 décembre 2006

LA GREVE DANS LES LYCEES ET COLLEGES A ETE TRES SUIVIE.

Entre un tiers et la moitié des enseignants des collèges et
lycées ont débrayé lundi 18 décembre et plusieurs milliers ont
manifesté partout en France contre le projet de décret allongeant
leur temps de travail, répondant ainsi largement au mot d'ordre
de mobilisation. Pour la première fois depuis la fronde contre Claude
Allègre en 1998, ce texte soulève une telle indignation que 15
organisations, de toutes sensibilités, soit 99% de la
représentation enseignante, se sont unies pour le contester.

OUVERTURE D'UN SITE INTERNET SUR LA VAE.

L'Agence pour la formation professionnelle des adultes, (AFPA), a
annoncé lundi l'ouverture d'un site internet, pour les personnes
désireuses d'obtenir des renseignements, sur la manière d'obtenir un
diplôme par validation des acquis de l'expérience, (VAE). "Le site
(www.oriadisvae.fr) vise à mieux accompagner les personnes intéressées
par une VAE".

INCITATION A TRAVAILLER AU DELA DE L'AGE DE LA RETRAITE.

Un décret paru dimanche au Journal officiel, prévoit d'améliorer la
surcote des pensions de retraite, soit une majoration des pensions par
année de travail supplémentaire, afin d'inciter les salariés proches de
l'âge de la retraite à poursuivre leur activité. Jusqu'à présent, cette
surcote correspondait à 3% de majoration de la pension par année de
travail supplémentaire cotisée.

L'INDUSTRIE CIMENTIERE FRANCAISE, LE POINT DE VUE DE FO VICAT.

L'industrie cimentière française est pénalisée par les quotas
d'émissions de CO2. Les projets d'investissement pour réduire les
rejets sont contrariés. Dans le cadre du Plan National d’Affectation
des Quotas pour l'émission de CO2, l’industrie cimentière française
a émis 13.950 millions de tonnes de CO2 soit 99.5% de son
attribution. Mais pour la deuxième année du plan l'industrie
cimentière est à 104,2 % du plan. En juillet 2006 le nouveau
plan pour la période 2008-2012, réduit de près de 6 millions de
tonnes les possibilités de rejet, mais la Commission de Bruxelles,
demande une réduction supplémentaire. Le premier plan a
grossièrement sous évalué la croissance du secteur de la
construction et par voie de conséquence la consommation de
ciment. Une réduction de 12%, telle que demandée, par la
commission reviendrait à ramener les quotas, au niveau du
premier plan ce qui mettrait la profession dans une situation
économique délicate, en créant un déséquilibre concurrentiel
vis-à-vis des autres cimentiers européens, et des terminaux
d’importation. De plus, imposer une telle réduction à l’industrie
cimentière française reviendrait à transférer des émissions de
la France vers des pays étrangers car l’origine de l’augmentation
de la consommation de ciment, vient de la hausse de la demande
en logements. Demande qui socialement ne peut être réduite. Le
syndicat, Force ouvrière souhaite une analyse particulière de
la situation du secteur ciment qui tiennent compte des efforts
passés et de la croissance anticipée du secteur sur la période
2008-2012. FO est totalement opposés à la solution de facilité
qui consisterait à réduire de manière identique tous les
secteurs concernés par le plan. En ce qui concerne la société
VICAT, des investissements importants sont en cours de
réalisation à Montalieu dans l'Isère pour réduire les émissions
par tonne de ciment produit, en utilisant  des combustibles
moins émetteurs de CO2. A l’usine de la Grave de Peille, prés
de Nice, un projet est bloqué par certains ministres, alors
qu'il permettrait de réduire les émissions d’un volume
représentant 4% du quota annuel actuel. L'allocation pour le
premier plan, (PNAQ1) est de 2.339 millions de tonnes alors
que les émissions en 2005 ont été de 2.347 millions de tonnes
soit 0.3% de plus que le quota. Pour l’année 2006 les prévisions
d'émissions sont de 2.468 millions de tonnes soit 5.5% de plus
que le quota. En 2007, dernière année du PNAQ1, l'estimation
des émissions est de 2.598 millions de tonnes soit 11.1% de
plus que l'allocation, ce qui conduira la société VICAT à
acheter 258 000 tonnes de CO2. Ceci représente au cours
d’aujourd’hui une dépense de plus de 2 millions d’euros,
dépense que les concurrents directs n’ont pas, car ils sont
en mesure de rapatrier des crédits de CO2 d’autres pays ( en
particulier des pays de l’est).

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Lundi 18 décembre 2006

GREVE A AUCHAN.

FO, deuxième syndicat chez Auchan, derrière la CFTC, a annoncé,
vendredi 15 décembre, une semaine d'action avec des arrêts de
travail à partir du lundi 18. Le syndicat dénonce " la
dégradation du pouvoir d'achat " dans un groupe où " 70 % du
personnel est au-dessous du smic ". Les négociations sur les
salaires doivent avoir lieu le 11 janvier 2007.

PROTESTATION DANS L'ENSEIGNEMENT.

QUINZE organisations syndicales d'enseignants du public mais aussi
du privé sous contrat ont appelé à une grève nationale, aujourd'hui
18 décembre, dans le second degré pour protester contre un projet
de décret qui touche au temps de travail de certains enseignants
par suppression de leurs " décharges horaires ". Deux autres
dispositions suscitent le mécontentement : l'éventualité pour des
titulaires remplaçants, d'enseigner dans une autre discipline que
la leur, et pour les professeurs en lycées professionnels, d'être
affectés à plusieurs établissements. Le gouvernement souhaite que
ce décret entre en application dès la rentrée 2007.
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Vendredi 15 décembre 2006

TOUS LES "NORMABARRE" A GRENOBLE.

Les salariés de Normabarre à St Marcellin dans l'Isère ont
manifesté en nombre dans les rues de Grenoble le vendredi
15 décembre 2006.
Alors que leur entreprise est en bonne santé sur un marché en fort
développement, leur maison mère, Schneider Electric vend les murs et
le personnel à un sous-traitant : GMD.
Le marché est assuré au repreneur pendant deux ans, le temps pour
Schneider d'installer une nouvelle unité en Hongrie où en République
Tchèque. Une délégation à été reçue en Préfecture et au Conseil
Général.

MANIFESTATION DE SOUTIEN.

Les salariés de NORMABARRE, de St Marcellin, seront aujourd'hui
VENDREDI 15 DECEMBRE à Grenoble pour une manifestation : le
départ est prévu à 10 Heures place Victor Hugo, l'arrivée à la
préfecture. De graves incertitudes pèsent sur leur avenir, cette
filiale de Schneider, pourrait faire l'objet d'une cession, suite
à une décision de délocalisation. (voir nos infos du Mardi
12 décembre). Notre camarade FO demande le soutien de tous les
camarades qui pourront être présents et porter haut les couleurs
de FO. Allez y nombreux.

ARJO WIGGINS, UN NOUVEAU PLAN SOCIAL.

Déjà frappées en 2004, par un plan social, les salariés d'Arjo
Wiggins, à Rives et Charavines, redoutent une nouvelle
restructuration de leur entreprise. Ils l'ont appris dans un
CE extraorodinaire le 6 décembre. Le plan prévoit l'arrêt d'une
machine sur deux à Rives, il y aurait 46 suppressions d'emplois
sur 290.

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Jeudi 14 décembre 2006

MANIFESTATION DE SOUTIEN.

Les salariés de NORMABARRE St Marcellin seront demain
VENDREDI 15 DECEMBRE 2006 à Grenoble

pour une manifestation :
départ prévu : 10 H place Victor Hugo
Arrivée : Préfecture

De graves incertitudes pèsent sur leur avenir (cette filiale de
Schneider pourrait faire l'objet d'une cession suite à une décision
de délocalisation). (voir info ci-dessous Mardi 12 décembre)

Notre camarade FO demande le soutien de tous les camarades qui pourront
être présents et porter haut les couleurs de FO.
Nous comptons sur tous ceux qui pourront être présents.

MEMSCAP RESILIE SON BAIL A BERNIN.

Memscap annonce avoir résilié de façon anticipée le bail
de ses bureaux de Bernin, dans l'Isère, afin de continuer
à réduire ses coûts. Le fabricant de systèmes micro-électro-
mécaniques rappelle que la vente de ses bureaux s'était
accompagnée d'un engagement de location de Memscap sur une
durée de six ans, dont la résiliation anticipée va permettre
de réduire les coûts d'exploitation de plus de 122000 euros par
trimestre. Le groupe se reloge dans des locaux situés au sein de
la même zone d'activité. Memscap avait annoncé la vente de
l'immeuble de bureaux de son site de Bernin en octobre 2005,
puis celle de son site industriel de Bernin en juillet 2006,
conduisant à un désendettement total et au renforcement de la
trésorerie du groupe.
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Mercredi 13 décembre 2006

DIALOGUE SOCIAL.

L'Assemblée nationale a adopté hier mardi, le projet de loi
de modernisation du dialogue social, qui oblige le gouvernement
à une "concertation préalable" avec les partenaires sociaux pour
tout projet de réforme portant sur le droit du travail ou
l'emploi.

TEMPS DE TRAVAIL.

La durée du travail en France, a fortement diminué depuis 1998,
pour se stabiliser depuis 2003, mais des disparités subsistent,
et plusieurs millions de salariés font toujours plus de 35 heures
par semaine, selon une étude du ministère de l'Emploi, (Dares).
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Mardi 12 décembre 2006

SCHNEIDER VEND NORMABARRE (ST MARCELLIN)

Le groupe Schneider Electric a annoncé la "vente" de sa
filiale française Normabarre située à Saint-Marcellin et
le transfert d'ici "deux ans de sa production de
canalisations électriques vers un pays de l'Est", a révélé
FO-Métallurgie dans un communiqué. Selon le responsable
FO de l'usine de Normabarre, "les 120 salariés du site de
Saint-Marcellin se sont immédiatement mis en grève lundi
dès 13h00 après l'information donnée en CE", a indiqué
Bernard Puentedura. Pour FO, "il s'agit là d'une
délocalisation industrielle, justifiée uniquement par
l'argument purement économique d'une main d'oeuvre moins
chère" a affirmé, Pierre Edelman, coordinateur national FO
Schneider. L'annonce a été faite "lundi en Comité d'entreprise,
lors d'une réunion extraordinaire à Saint-Marcellin". "Les
élus ont appris, lundi lors d'un CE extraordinaire de la
société Normabarre, filiale du groupe Schneider, la vente de
leur usine de Saint-Marcellin à un sous-traitant en tôlerie".
Le repreneur, la société "GMD spécialisée dans la
sous-traitance de tôlerie, fabriquera pendant deux ans les
canalisations électriques pour Schneider, le temps que ce
dernier construise une usine en République Tchéque ou en
Hongrie où cette fabrication sera transférée", a affirmé
M. Edelman. Pour FO, "cette délocalisation complète d'une
filiale de production, où aucun produit de la gamme ne
restrea sur le sol français, constitue une première chez
Schneider". Leader mondial de la distribution électrique
et des automatismes, Schneider Electric employait en 2005
quelques 92.000 salariés dans 130 pays, (dont environ 20.000
en France) pour un chiffre d'affaires de 11,7 milliards d'euros.

LES DECHETS IVOIRIENS EN ISERE.

Selon un article paru dans l'usine nouvelle, l’Isère attend
de pied ferme les déchets ivoiriens.
L’arrivée prochaine des déchets toxiques d’Abidjan à
Salaise-sur-Sanne inquiète la population malgré les
propos rassurants de la ministre de l’Ecologie.
Située dans la vallée du Rhône à 50 kilomètres de la
capitale des Gaules, Salaise-sur-Sanne est une petite
ville de 4 000 habitants dont le développement économique
est étroitement lié à l’installation d’un complexe
industriel et chimique. C’est dans cette cité que Trédi,
filiale du groupe français Séché, a décidé de s’implanter
en 1985. La société, classée pour la Protection de
l’environnement, (I C P E), est spécialisée dans le traitement
et le stockage de déchets non radioactifs. Elle compte 190
salariés dans les trois unités de traitement réparties sur
le site. En 2005, quelque 225 000 tonnes de déchets ont été
éliminés. Retenue par le gouvernement ivoirien, Trédi doit
traiter les 6 000 tonnes de substances toxiques déversées
cet été à Abidjan. Mais cette opération de destruction, –
incinération par oxydation thermique à plus de 1100 degrés,
 – ne fait pas l’unanimité au sein de la population.
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Lundi 11 décembre 2006

DEFENSE DES SERVICES PUBLICS.

FO se félicite qu'une campagne de revendication en faveur
des services publics soit enfin lancée par la Confédération
européenne des syndicats au niveau européen. FO estime
cependant que la pétition lancée par la CES pour une
directive cadre est insuffisante aujourd'hui. En outre, FO
rappelle que toute directive doit se conformer aux traités en
vigueur : or ceux-ci donnent toujours primauté à la libre
concurrence et restreignent de fait la capacité des Etats à
organiser et financer les services publics. C'est pourquoi,
pour FO, la défense effective des services publics qui va de
pair avec la défense du modèle républicain, est conditionnée
par une réforme de la législation européenne qui inclue la
réforme des traités en vigueur, afin de garantir à la fois la
sécurité juridique et les capacités d'organisation, et de
financement des services publics, par les Etats.

LES ACCIDDENTS DU TRAVAIL SONT SOUS DECLARES.

Les accidents du travail sont sous déclarés. La baisse des
accidents du travail déclarés vient de la pression directe
sur les salariés mais aussi de la stratégie de contestation
systématique par les employeurs des accidents du travail
déclarés aux CPAM. La hausse des accidents du travail graves,
se poursuit, les employeurs ne pouvant pas dissimuler les
hospitalisations. La progression est très importante, plus
7,7% en 2004, et pour 2005 la barre des 50000 victimes, de
maladies professionnelles nouvelles, et atteinte, malgré
le « parcours du combattant » mis en place pour dissuader
les victimes, de s'engager dans la bataille de la
reconnaissance du caractère professionnel de la maladie. Ces
constats soulignent l'ampleur et la rapidité de la dégradation
des conditions de vie au travail.  L'accroissement des
inégalités de santé, les écarts d'espérance de vie qui ne
cessent de croître. La Commission des Accidents du travail,
et des maladies professionnelles de la C N A M T S, doit mener
une toute autre politique de prévention des risques
professionnels, et la construction d'une politique de santé
publique, portée par la prise en compte réel du travail.
C'est tout l'enjeu, des négociations en cours avec le patronat.
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Vendredi 8 décembre 2006

COIMITE GENERAL DE L'ISERE.

Hier c'est tenu à Grenoble, le comité Général de l'U.D.
Isère, nous reviendrons largement sur cet évènement, tout
au long de la semaine prochaine sur notre site internet, avec
des extraits sonores des différents débats, des photos et
quelques extraits vidéos.

SYNDICAT FO 76 : APPEL A LA SYNDICALISATION.
Le secrétaire général de la confédération, Jean-Claude Mailly, a
estimé que le « défi » de Force ouvrière, « c’est celui de la
syndicalisation. Il faut que d’ici 6 mois, chacun ait fait un
adhérent supplémentaire. Faire des adhésions, c’est se donner
la possibilité de faire pression », a-t-il insisté...

FRANCE : PERTE D'EMPLOIS ET HAUSSE DE SALAIRE.
Un article du journal Le Monde nous apprend qu'en 2005, la hausse
des emplois dans les services n'a pas compensé le recul dans
l'industrie. Les services marchands ont créé 81000 emplois, soit
deux fois plus qu'en 2004, selon l'Insee. L'industrie française a
perdu plus de 110000 emplois, dont l'essentiel, (97000) en emplois
directs, et le reste en intérim. Dans l'industrie, une partie de
la baisse est imputable à l'amélioration de la productivité : elle
a augmenté de 4,2 %, un taux du même ordre de grandeur que celui
des années précédentes. Mais ce mauvais score est surtout dû à la
perte de compétitivité de l'industrie française, comparée, en
particulier, à l'industrie allemande. Car l'Allemagne a pratiqué
une " grande modération des salaires ", selon l'Insee, lui
permettant de dégager un excédent commercial important, en
particulier dans les biens d'équipement, malgré la concurrence
des pays émergents, la Chine en particulier, et des ex-pays de
l'Est. Si, en 2005, la progression des emplois dans les services
n'a pas suffi à compenser les pertes dans l'industrie, il ne
devrait pas en être de même en 2006, comme l'atteste le reflux
du chômage sur l'année. Toujours selon l'INSEE, en France, les
salaires ont continué à progresser, " en raison de la hausse des
bas salaires liés à la dernière étape de la réunification des
smic ". Celle-ci a provoqué une augmentation de 4,4 % des minima
sociaux le 1er juillet 2005. " Depuis cinq ans, la progression
des salaires horaires, en France, a été l'une des plus rapides
en Europe ", soulignent les auteurs de l'étude. Parallèlement,
l'innovation n'a pas pris le relais pour compenser ce désavantage
salarial. Qu'il s'agisse de l'incorporation de technologies dans
les produits traditionnels ou de la production de produits de
haute technologie.
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Jeudi 7 décembre 2006

RENDEZ-VOUS
Aujourd'hui à Grenoble, c'est notre Comité Général, avec le
matin un débat sur la pénibilité au travail, et l'après midi,
Bernard Devy de la Confédération, nous parlera des retraites.

QUIKSILVER ROSSIGNOL, PRIORITE LA CROISSANCE INTERNE.

Bernard Mariette, président de Quiksilver Rossignol, a détaillé
ses priorités sur le site de LExpansion.com. Aujourd'hui,
notre priorité est de nous concentrer sur la croissance interne.
Nous devons finir d'intégrer Rossignol et développer les autres
marques « piliers » du groupe : DC, Roxy et Quiksilver.
L'objectif est de faire de ces quatre marques des griffes pesant
1 milliard de dollars d'ici à 10 ans. Nous croisons les
savoir-faire : DC et Rossignol profitent de l'expertise textile
de Quiksilver, et inversement, Quiksilver ou Roxy bénéficient du
savoir-faire de DC et Rossignol pour lancer des gammes de
chaussures ou du matériel de ski. A Rossignol, il n'y aura plus
d'autres annonces de suppression de postes. Depuis deux ans, nous
avons en effet tout restructuré. Les fonctions support ont été
centralisées, l'organisation de la production a été rationalisée,
de même que les centres logistiques. Certes, nous avons dû
remettre les capacités de production en cohérence avec la réalité
de la demande en fermant une unité de fabrication. Mais près de
la moitié des personnes concernées par une suppression de poste
ont été reclassées au sein de nos entrepôts logistiques.
Désormais, nous sommes prêts pour donner un coup d'accélérateur.
Les deux grands vecteurs de croissance pour Rossignol sont le
marché nord Américain et le segment textile. Aux Etats-Unis, le
potentiel de la marque est énorme, en particulier dans le ski et
le snowboard. Quant au textile, il comptera pour 40% des ventes
dans quelques années. Le but est d'être présent tout au long de
l'année et de faire baisser la saisonnalité de cette société.
Nous allons donc lancer des gammes sportswear, une collection
d'été voire de nouveaux produits comme des VTT. Et nous
commençons à développer un réseau de distribution en propre.
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Mercredi 6 décembre 2006

ECHEC POUR REDRESSER LES COMPTES DE L'AGIRC.

Nous apprenons, que la réunion d'hier soir, qui était
la dernière programmée entre le patronat et les syndicats
s'est soldée par un échec. Coté syndicats nous avons demandé
une hausse des cotisations pour les salariés et les employeurs,
mais le Medef a maintenu sa position, refusant de demander aux
entreprises un effort supplémentaire". Faute d'accord, les
partenaires se sont mis d'accord, sur le principe d'une réunion
optionnelle, le 16 février 2007, mais nous prévoyons de l'annuler
si le Medef campe sur ses positions. Par ailleurs,  deux groupes
de travail techniques, ont été  mis en place, pour préparer les
négociations de 2008. Une réunion plénière se tiendra dans cette
perspective en septembre prochain.

Nous vous rappelons, que Bernard Devy de la confédération
interviendra demain sur le sujet des retraites complémentaires,
dans le cadre de notre Comité Général.

IDEXX SOCIETE VOIRONNAISE DELOCALISE.

Afin de se concentrer sur la marque Vario, la société Idexx vient
de signer un partenariat avec la société S B B en Italie. Ainsi,
toutes les productions de vélos bas de gamme destinés aux
hypermarchés y seront progressivement transférées. A terme, seules
les productions de vélos hauts de gamme, notamment Vario, seront
conservées à Voiron, en Isère. L'accent est porté sur le
développement de la marque. Ainsi, pour 2007, Vario présentera
quarante-deux modèles dans sa gamme contre trente-trois en 2006.
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Mardi 5 décembre 2006

RETRAITE DES CADRES, REDRESSER LES COMPTES.

Mardi 5 décembre séance de négociations, sur les retraites
complémentaires. Jean-Pierre Gilquin, notre secrétaire Général
est présent à cette rencontre. Les partenaires sociaux ont choisi,
la fois précédente, de se concentrer sur l’Agirc. Depuis
2003, en « déficit technique » : les cotisations qu’il reçoit
sont inférieures aux pensions qu’il verse. Le but est de
rapprocher sa situation de celle de l’Arrco, ( tous salariés),
qui doit rester excédentaire jusque 2012-2013.

En moyenne, l’Agirc verse 45 % de la retraite d’un cadre,
contre 40 % pour le régime de base et 15 % pour l’Arrco.
Syndicalement nous souhaitons éviter une « nouvelle dégradation
des rendements ».

Comme Bernard Devy (FO), ils craignent que cela ne « sape la
confiance dans les régimes complémentaires obligatoires ».
A noter que ce dernier, intervendra Jeudi 7 décembre après midi
lors de notre Comité Général, à Grenoble.
 
Le compromis le plus probable est donc un « mix » de mesures :
hausse des cotisations et du taux d’appel (cotisation ne donnant
pas lieu à l’acquisition de points), limitation de la valeur du
point qui commande celle de la pension. Dans tous les cas de
figure, la potion risque d'être amère. Pour atténuer le choc,
les partenaires sociaux pourraient considérer la situation après
transferts financiers. La répartition des excédents de l’A G F F,
(qui finance les retraites complémentaires entre 60 et 65 ans)
pourrait ainsi être modifiée, en faveur de l’Agirc et au détriment
de l’Arrco. Mais « Attention à ne pas monter les non-cadres
contre les cadres ». Le précédent accord AgircArrco court jusque
fin 2008. Mais la plupart des négociateurs affichent leur volonté
de « faire quelque chose » , pour ne pas avoir à prendre des
mesures plus douloureuses dans deux ans.


LE SECRETAIRE GENERAL, JEAN-CLAUDE MAILLY,
a déclaré vouloir "relancer les négociations
salariales dans les branches professionnelles".

Après une entrevue, hier lundi 4 décembre avec le ministre délégué
à l'Emploi Gérard Larcher. Le but de la rencontre étant de préparer
la Conférence sur l'emploi et les revenus. Il faut "relancer les
négociations salariales dans les branches professionnelles", a
expliqué M. Mailly à la presse, soulignant que "les minima
conventionnels de 73 branches" étaient passés sous le niveau du
Smic. Pour "améliorer le pouvoir d'achat", le responsable FO a
en outre réclamé une nouvelle négociation dans la Fonction publique,
rappelant que les fonctionnaires n'avaient été "augmentés que de
0,7% cette année", et une révision du système de la prime transport
dont il a déploré le caractère "non obligatoire". M. Mailly souhaite
également l'instauration d'un "indice du coût de la vie" qui
permettrait de "mesurer précisément" l'évolution du pouvoir d'achat.
A propos de "la qualité de l'emploi", il a proposé une "sur-taxation
de l'emploi précaire" et "une convention de travail" pour les
stagiaires. M. Mailly estime par ailleurs nécessaire "d'évaluer
l'impact des exonérations de charges patronales" qui constituent
souvent des "trappes à bas salaires", et de "conditionner les aides
publiques aux entreprises à des engagements clairs de leur part",
par exemple sur le maintien de leur activité en France. Sur le plan
fiscal, il a demandé aussi une "étude sur les effets pervers de la
prime pour l'emploi". M. Mailly a enfin souhaité un "développement
de la négociation dans les branches" pour améliorer la couverture
complémentaire maladie des salariés.
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Lundi 4 décembre 2006

PRESIDENTIELLE, PRESSE, LIBERTE.
Communiqué Confédéral.

Le jeudi 30 novembre, plus de 60 quotidiens de province ont
publié une interview identique officialisant une candidature
à l’élection présidentielle.
Le mardi, par l’intermédiaire du Syndicat de la Presse
Quotidienne Régionale (SPQR), qui regroupe les patrons de
ces publications, ce candidat avait fait «convoquer» pour le
lendemain mercredi quelques journalistes (6 en tout) afin que
l’information soit totalement contrôlée et diffusée, sous la
forme qu’il avait choisie, auprès des plus de 18 millions de
lecteurs quotidiens de ces journaux.

Le Syndicat Général des Journalistes FO (SGJ-FO) dénonce
fermement cette instrumentalisation inacceptable de la presse
écrite régionale et départementale.

Le SGJ-FO condamne l’attitude du patronat qui s’est soumis
unanimement et sans le moindre état d’âme à la volonté et aux
ordres d’un candidat. Ce faisant, il a bafoué l’indépendance
de tous les journalistes et la ligne éditoriale propre à chaque
titre. C’est un nouveau coup porté à la liberté de la presse.
Une attitude irresponsable qui va de pair avec la complaisance
que ces mêmes titres, et tant d’autres, manifestent envers les
sondages d’opinion et la promotion de certaine candidature.

Le SGJ-FO estime que cela contribue encore à troubler l’image
des quotidiens qui auraient au contraire singulièrement besoin
de la redorer pour retrouver une confiance qu’ils sont en
train de perdre auprès de lecteurs de moins en moins nombreux.
Le SGJ-FO considère que cette façon d’agir constitue une
«rupture» très grave, et nullement «tranquille», avec la
tradition de liberté de ton et d’opinion de la presse
française à laquelle il rappelle son attachement indéfectible
au nom de la plus élémentaire démocratie.
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Vendredi 1er décembre 2006

VFD, POURSUITE DE LA GREVE.

Quatrième jour de grève aux VFD, fortes perturbations dans les
transports scolaires. Les craintes des salariés quand à l'abandon
de certaines lignes se vérifient, en effet la SEMITAG confie les
lignes 9 et 21 à la société, TransDev. Pour rassurer la Direction
des VDF à communiqué qu'elle a passé un accord avec TransDev pour
garantir l'emploi, mais qu'en est-il des conditions de travail ?

LA BATAILLE POUR L'EMPLOI DES SENIORS EST LOIN D'ETRE GAGNEE

La bataille pour l'emploi des seniors est loin d'être gagnée en
France malgré une campagne de communication gouvernementale en
cours, le baromètre officiel du chômage sous-estimant largement
la réalité et les difficultés, selon d'autres chiffres. En octobre,
320 100 personnes de 50 ans et plus ont été recensées dans la
statistique servant de baromètre officiel du chômage, soit un taux
de 6% de chômeurs dans cette tranche d'âge. Mais ces chiffres ne
tiennent pas compte des dispenses de recherche d'emploi, (D R E),
réservées aux personnes de 57 ans et demi et plusse, et dont le
nombre ne cesse d'augmenter. Selon l'Unedic, il y avait 411 840
personnes dispensées de recherche fin septembre, près de 50% de plus
qu'il y a douze ans. De fait, le taux d'emploi des plus de cinquante
ans est beaucoup plus faible en France qu'ailleurs dans l'Europe des
15, et la France n'a pas complètement tourné la page des
préretraites : 7 000 départs en F N E, (Fonds national pour l'emploi),
sont prévus en 2006, autant en 2007, et 2008, selon l'Unédic. Au
hit-parade des discriminations à l'embauche, l'âge arrive numéro
un, un candidat de 48 - 50 ans obtenant trois fois moins, de
réponses qu'un jeune, de 28 - 30 ans, et même presque dix fois moins,
pour un poste de cadre.
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Jeudi 30 novembre 2006

DEBRAYAGE VENDREDI 1er DECEMBRE CHEZ A. RAYMOND.

Un salarié des Ets A Raymond est licencié. Il est accusé de
"complicité active de vol" alors qu'une enquête de gendarmerie le
blanchit et que lui-même dément formellement les accusations
formulées à son encontre. Ce vol a d'ailleurs depuis été reconnu
par un autre membre du personnel. Les salariés sont révoltés par
cette injustice, et il débrayerons vendredi 1er décembre. Le délégué
FO a demandé la levée de cette sanction sans succès. Par ailleurs
les Ets A. Raymond ont annoncé au Comité d'Entreprise que si la
tendance du secteur automobile ne s'améliore pas il y aura une
réduction d'effectif de 717 personnes à 650 soit 9% du personnel.
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Mercredi 29 novembre 2006

L'ASSEMBLEE PLENIERE DU CONSEIL ECONOMIQUE ET SOCIAL DE LA
REGION RHONE-ALPES, C'EST TENU LE 21 NOVEMBRE 2006.

Voici quelques extraits de la Déclaration du groupe FO.

Le débat sur les orientations budgétaires 2007 confirme, une fois
encore hélas, les inquiétudes du Groupe FO sur la diminution
constante et importante des recettes fiscales propres. Nous avons
toujours demandé que les transferts de compétences soient
accompagnés des enveloppes correspondantes. Nos collectivités
sont prises dans l’étau infernal où le choix des moyens est soit
l’endettement, soit l’augmentation de l’impôt, soit la plupart du
temps les deux. Les marges de manœuvre fondent à chaque transfert
de compétences.  Comme le souligne le rapport soumis à discussion
en reprenant l’image de l’étau – que FO cite depuis très
longtemps : « Les Régions sont prises dans un terrible étau entre
les transferts de compétences et la perte de maîtrise des
recettes en raison de la faible part de leurs ressources propres
et du plafonnement de leurs rares leviers fiscaux, (taxe
professionnelle et TIPP) ». Le transfert des TOS, récent comme
le futur transfert de, l’AFPA illustrent, hélas, que la tendance,
lourde en l’occurrence, ne fait que s’amplifier. Pour FO, L’Etat,
fait du désengagement une pratique continue ce qui pervertit le
système et considère comme « chiffon de papier » le principe même
de la contractualisation. On parle de réinventer l’octroi ou autres
impôts locaux pour trouver les recettes nécessaires.
Le choix de l’externalisation des services par le recours à des
prestataires privés, – donc la privatisation de l’action publique
risque de devenir la seule marge de manœuvre possible. Ce sera la
fin de la notion d’égalité républicaine. Il est temps, – plus que
temps, – de remettre à plat l’ensemble, sinon « on continuera à aller
dans le mur en klaxonnant ». Cela passe par une réforme de la
fiscalité locale d’envergure, mais aussi en définissant clairement
qui fait quoi, comment et pourquoi. Pour Force Ouvrière, cela ne
passe surtout pas par une régionalisation de la TIPP, mesure fiscale
injuste, économiquement inadaptée, et socialement inégalitaire. La
faiblesse de la marge de manœuvre de la Région, en fait un moyen
dérisoire par rapport aux enjeux. L’Etat en n’honorant pas ses
devoirs de compensation intégrale, des coûts de la décentralisation,
pousse les collectivités territoriales dans une logique perverse,
véritable spirale infernale de renforcement des inégalités. Ainsi,
ce sont encore les familles aux revenus les plus modestes qui vont
être plus pénalisées.
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Mardi 28 novembre 2006

LE GOUVERNEMENT CONSULTE PATRONAT ET SYNDICATS SUR L'EMPLOI
ET LES REVENUS.

Le gouvernement réunit, le 14 décembre, les partenaires sociaux pour
une conférence sur l'emploi et les revenus. Pour la préparer, le
ministre délégué à l'Emploi s'entretiendra dès mercredi prochain,
avec chacun des leaders syndicaux et patronaux. Le rapport du Conseil
de l'emploi, des revenus et de la cohésion sociale remis le 17
novembre au Premier ministre sera au coeur des échanges. L'emploi des
jeunes et la question des bas revenus devraient être au coeur de ces
échanges bilatéraux. Dans l'entourage de Gérard Larcher, on affirme
que ces rencontres bilatérales se dérouleront sans a priori. "Tout
et ouvert, rien n'est sur la table", assure-t-on au ministère.
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Lundi 27 novembre 2006

DES SALARIES PLUS DIPLOMES, MOINS PAYES QUE LEURS AINES ET PLEIN
DE DESARROI.

Le niveau de qualification à l'entrée sur le marché du travail a
considérablement augmenté en France, mais son lien avec l'emploi
et le montant du salaire s'est distendu, suscitant le désarroi de
nombreux salariés, observent économistes, syndicats et sociologues.
Si le diplôme initial et la formation professionnelle continuent de
jouer un rôle protecteur essentiel contre le chômage et de procurer
un avantage salarial, la situation s'est détériorée. "Les jeunes font
trois années d'études de plus que leurs parents et sont embauchés à
un niveau salarial très inférieur à ce que connurent ces derniers",
résume le sociologue Louis Chauvel. "L'ascenseur social fonctionne,
et même bien, sauf qu'il descend", explique Alain Mergier, sociologue,
co-auteur de l'ouvrage "Le descenseur social chez Plon.
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Vendredi 24 novembre 2006

FAGOR-BRANDT, LA RESTRUCTURATION FRANCAISE DANS LA DERNIERE LIGNE
DROITE.

Alors que tous les sites français du fabricant d’électroménager sont
touchés, de sources syndicales nous apprenons, 350 suppressions de
postes, et le spectre de la délocalisation hante les salariés.
Les réductions d’effectifs concernent environ 10 % des salariés
Brandt et toucheront surtout à la structure, services généraux,
logistique, comptabilité, R & D et ressources humaines. Le volume
définitif du plan de licenciement, annoncé avant l’été, soit un an
après le rachat de la marque française par la coopérative espagnole,
ne sera connu qu’à la fin de l’année.
Pour autant, la direction se défend de vouloir délocaliser et affirme
qu’elle veut préserver l’outil de production en France, alors que
certaines activités ont été transférées de Lyon, (lave-linge), et
d’Orléans, (cuisinières), vers le site de Wroclaw en Pologne. Seul
le recentrage sur des produits haut de gamme permettra d’assurer la
survie des sites français.
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Jeudi 23 novembre 2006

NOUVELLES MANIFESTATIONS DES POMPIERS LE 5 DECEMBRE.

Les fédérations FO, CGT, CFTC des pompiers professionnels, ainsi
que la F A S P P, appellent à des manifestations régionales, le
5 décembre pour réclamer à nouveau, la possibilité d'une "retraite
décente" à partir de 55 ans, et le rétablissement pour tous de la
Nouvelle bonification indiciaire, (N B I). Titre de l'édition du
21 novembre du Figaro : Pompiers, les enfants turbulents de la
République. Dans un style peu habituel à sa ligne éditoriale,
Le Figaro, s'est employé à mettre de l'huile sur le feu dans le
conflit qui oppose les pompiers à leur ministre de tutelle, Nicolas
Sarkozy. Publié à un moment opportun pour ce dernier, le titre de
l'article au titre évocateur : “ Pompiers : les enfants gâtés de la
République ” s'emploie à tenter de désacraliser la profession. Une
provocation de plus pour les pompiers dont la journée de mobilisation
de lundi a été marquée par des incidents violents avec les forces de
l'ordre.

NEGOCIATIONS SALARIALES ENTRE PATRONAT ET SYNDICATS DU TRANSPORT.

Une nouvelle réunion de négociation salariale, entre patronat et
syndicats du transport routier, doit se tenir vendredi au ministère
des Transports. Les six syndicats du transport routier de marchandises,
(FO, CGT, CFDT, CFTC, F N C R, (catégoriel) et C F E,-C G C, demandent
des hausses de salaires de 8 %, alors que le patronat propose 2,6 %.
Le gouvernement doit aussi présenter aux fédérations, un décret
concernant le temps de travail des routiers. Si les pourparlers
n’aboutissent pas, ils menacent d'appeler à une journée de grève
début décembre. Les syndicats envisagent notamment de bloquer les
centres de distribution.
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Mardi 21 novembre 2006

Un employeur condamné, pour rupture abusive de
contrats CNE.

Le conseil des prud'hommes de Lunéville, (Meurthe-et-Moselle),
a jugé abusive, la rupture de cinq contrats nouvelle embauche,
(CNE) et a condamné l'employeur, à verser des dommages et
intérêts, allant de 1.300 à 10.900 euros aux salariés
licenciés. La justice a considéré qu'ils avaient été victimes,
d'abus de droit, a précisé à Reuters, Régis Abdoul Lorite,
défenseur des cinq salariés et délégué syndical. Les cinq
salariés percevront des dommages et intérêts, au titre de
la rupture et des heures supplémentaires non payées. En août
2005, ils avaient été embauchés dans un bazar de Lunéville,
peu après l'entrée en vigueur du CNE. Leur employeur, la
société Ibex, les avaient licenciés avant la fin de l'année,
au moment où certains d'entre eux étaient en arrêt maladie
ou avaient sollicité un congé de paternité.
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Lundi 20 novembre 2006

SOITEC POSTES A POURVOIR AU 17/11/2006

Pour plus d'information sur le descriptif de ces poste
www.soitec.fr / rubrique « careers »
Pour mémoire, vos dossiers de cooptation doivent être
transmis à Aurélie TRAGNI

(procédure et modalités disponibles sur le portail \ page RH)
 
OPERATEURS
* Opérateurs de production : tous les horaires
* 2 Agents logistiques (1 semaine nuit / 1 week-end jour - CDD)

TECHNICIENS
Créations de poste :
* 1 technicien maintenance Nettoyage Collage (week-end jour - CDI)
* 1 technicien maintenance TTH (semaine jour - CDI)
* 1 technicien maintenance Tri (week-end jour - CDI)
* 3 techniciens maintenance Bernin 3 (2 semaine jour - 1 semaine nuit
- CDI)
* 1 technicien Planning
* 1 technicien Intégration Produit (semaine jour - CDI)
* 1 superviseur production
* 1 technicien Logistique (Picogiga - semaine jour - CDI)
* 1 technicien rendement (adm - CDI)
* 1 technicien gestionnaire données techniques (adm - CDI)
* 1 technicien support procédés Traitement Thermique
( semaine jour - CDD 1 an)
Remplacements :
* 1 technicien développement procédés (semaine jour - CDI)
* 1 technicien support procédés Traitement Thermique
( week-end jour - CDI)
* 1 technicien support procédés implant ( semaine jour - CDI)

INGENIEURS / CADRES

Créations de postes :
* 1 acheteur travaux neufs/facilities
* 1 acheteur senior équipement
* 1 acheteur chimie/gaz
* 1 gestionnaire prestataires logistiques
* 1 ingénieur Implantation GAN (Picogiga)
* 1 ingénieur Process Intégration (Picogiga)
* 1 expert fonctionnel Manufacturing
* 1 ingénieur facilities - fluides généraux et climatisation
* 1 Ingénieur facilities - eau ultra pure
* 1 attaché de communication
* 1 ingénieur maintenance métrologie
* 1 ingénieur équipement Decauto
* 1 ingénieur maintenance polissage
* 1 responsable travaux neufs
* 1 responsable moyens généraux
* 1 expert fonctionnel supply chain
* 1 architecte automation
* 1 coordinateur infrastructure
* 1 administrateur data base
* 1 ingénieur équipement métrologie
* 1 ingénieur R&D collage clean
* 1 ingénieur R&D matériaux III-V
Remplacements
* 1 ingénieur sustaining implantation ionique

* 1 expert fonctionnel finance/Rh
* 1 ingénieur support automation
* 1 ingénieur support oracle application
* 1 ingénieur qualité produit
NB : pour les fonctions de technicien, les horaires sont précisés
à titre indicatif et sont susceptibles de changer ou d'évoluer en
fonction du besoin de l'entreprise. Pour les postes d'ingénieur,
les postes étant le plus souvent sur un horaire administratif,
seuls les postes en horaires d'équipe sont spécifiés .

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Samedi 18 novembre 2006

Textile FO en conflit avec Comasec sur le paiement des indemnités.

Comasec, fabricant de gants et de vêtements industriels en
caoutchouc, a annoncé en juin dernier la délocalisation de son
site de Dreux (Eure-et-Loir) vers la Malaisie. Cette décision
devait entraîner la suppression de 133 des 180 emplois de
l’usine. La direction envisageait de conserver seulement une
cinquantaine de postes sur un site de stockage mais qui
« n'est pas viable » selon FO.

Le syndicat dénonce aujourd’hui le « non-respect du Code du
Travail » par l’entreprise, dans le cadre de la négociation du
plan social. La direction voudrait payer les indemnités de
licenciement aux salariés de manière différée tandis que les
syndicats ont demandé la tenue d'une table ronde à la
sous-préfecture mais leur présence n’a pas été souhaitée.

C.S., avec AFP

@ Rédaction L'Usine Nouvelle
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Vendredi 17 novembre 2006

GRENOBLE : TRAMWAY, 3 INCIDENTS EN TROIS SEMAINES.

Pour la première fois hier quatre passagers ont été blessés par un
projectile dans le quartier Arlequin. Les conducteurs de la ligne A
ont décidé vers 19h de faire valoir leur droit de retrait.
"Nous demandons depuis des mois la mise en place d'une brigade de
police spécialiseé. Une vraie brigade, avec un PC reservé qui leur
permettrait de gérer ses interventions. Nous demandons également
que des équipes de controleurs voyageurs soient plus importantes".
déclare Georges Garcia, de FO.

PRISE D'OTAGE PAYANTE CHEZ DURALEX !

Pour obtenir leurs indemnités de licenciement attendues depuis un an,
les ex-salariés de Duralex ont séquestré le nouveau directeur de
l’usine de Rive-de-Gier dans la Loire, Michel Gérard. « La méthode,
inédite, s’est avérée payante », note Libération. Après 24 heures de
séquestration, une partie de l’argent réclamé a été versée sur ordre
du patron et Michel Gérard a pu rentrer chez lui. « Fin du énième
épisode du conflit opposant les salariés du fabricant de verres à
Sinan Solmaz, le sulfureux repreneur turc de l’entreprise. »
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Jeudi 16 novembre 2006

LES PETITES ENTREPRISES MOINS GOURMANDES DE CONTRATS NOUVELLE EMBAUCHE

La Tribune

Selon le baromètre Fiducial-Ifop, le CNE ne représente plus que
9 % des embauches au troisième trimestre contre 16 % un an plus
tôt. Les perspectives favorables sur l'emploi expliqueraient
ce fléchissement.

Paradoxe. Alors que la croissance française a été nulle au
troisième trimestre, les très petites entreprises (moins de
20 salariés) ont affiché un certain optimisme sur la même
période. C'est, en tout cas, ce qui ressort du 24e baromètre
trimestriel Fiducial-Ifop, réalisé auprès de 1.204 dirigeants
de TPE, dont La Tribune publie en exclusivité les résultats.
Le moral de ces patrons n'est pas mauvais.

Pour preuve, 18 % des TPE ont embauché entre juillet et
octobre, et 10 % ont même augmenté leurs effectifs. Il faut
remonter à 2002 pour retrouver un niveau similaire. Bémol
cependant, 45 % des embauches ont été réalisées en CDD ou en
intérim. Une forte proportion qui s'expliquerait par la
période estivale. Et le contrat d'apprentissage représente
14 % des recrutements contre 9 % au même trimestre l'année
passée.

Quant au contrat nouvelle embauche (CNE), il accuse un léger
fléchissement. Seulement 1,5 % de TPE supplémentaires y ont
eu recours au troisième trimestre, soit la progression la
plus faible depuis que le baromètre Fiducial-Ifop intègre le
CNE dans ses paramètres. Et si le CNE représentait 16 % des
embauches au troisième trimestre 2005, ce taux chute à 9 %
un an plus tard. Un tassement confirmé par les dernières données
collectées par la Sécurité sociale qui indiquent qu'en octobre,
en données brutes, il y aura eu 44.000 CNE signés contre 67.0000
pour le même mois l'année dernière. Comment expliquer ce
renversement ? Pour Jean-Marc Jaumouillé, directeur technique
de Fiducial : " Il y a eu un effet nouveauté du CNE qui s'estompe.
Et comme l'emploi est reparti, les TPE préfèrent proposer des
CDI aux nouveaux embauchés. " À l'inverse, curieusement, seuls
18 % des TPE déclarent avoir préféré un CDI au CNE par peur d'une
remise en cause de ce dernier ou de litiges prud'homaux. Les
très médiatisées affaires pendantes devant la cour d'appel de
Paris n'auraient donc pas joué un rôle majeur dans la relative
désaffection observée face au CNE. La raison principale résiderait
davantage dans les bonnes perspectives sur l'emploi. Cela dit,
28 % des TPE qui ont eu recours au CNE disent qu'elles n'auraient
pas embauché s'il n'existait pas.

Par ailleurs, les patrons de PME affichent un regain d'optimisme
par rapport à la situation économique du pays. Ils sont 38 %
(contre 29 % au deuxième trimestre) à avoir confiance dans les
mesures sur l'emploi du gouvernement et 26 % (contre 21 %) ont
considéré qu'il y a une prise en compte des préoccupations des
dirigeants de TPE.

Impact direct. Reste un gros point noir : le pouvoir d'achat.
Conscient que celui-ci a un impact direct sur leur activité,
les patrons de TPE sont 78 % à estimer que le pouvoir d'achat
des Français a baissé au cours des cinq dernières années, et
14 % qu'il a stagné. Pour eux, c'est le passage à l'euro (66 %)
et le poids des prélèvements (51 %) qui expliquent cette baisse
de pouvoir d'achat. Et, à l'instar des Français, les patrons de
TPE sont 67 % à considérer que le pouvoir d'achat devrait être
une des principales thématiques de la présidentielle.
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Mercredi 15 novembre 2006

A LA MACIF LA MOBILISATION SE POURSUIT:

La mobilisation ne faiblit après plusieurs semaines. Toujours plus de
salariés en grève tous les vendredi de 16h à 18h à l'appel de FO
et de la CGT.

Devant la mobilisation nationale sans précédent, aujourd'hui 9 régions
sur 11 dans l'action, la direction a dû faire quelques concessions
notamment sur la progression automatique à l'ancienneté dont elle a
réintégré quelques points. Reste une incertitude inacceptable sur
l'évolution du salarié par rapport à ses objectifs, en cas de non
réalisation de ceux-ci par exemple.

Au début des négociations, la direction affirmait que la suppression
de l'avancement à l'ancienneté n'était pas négociable, or, par leur
mobilisation, les salariés ont fait la démonstration que TOUT
EST NEGOCIABLE.

Marc Bellet
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Mardi 14 novembre 2006

LES AGENTS DES IMPOTS FORTEMENT MOBILISES CONTRE DES SUPPRESSIONS
D'EMPLOI.

Les agents des impôts se sont fortement mobilisés lors d'une
journée de grève mardi, à l'appel de six organisations syndicales,
pour dénoncer des suppressions d'emplois, la dégradation de
leurs conditions de travail et une nouvelle gestion du personnel.

Les syndicats (FO, CGT, SNUI, CFDT, CFTC et UNSA) ont d'ores et
déjà annoncé "des suites" à cette journée de grève, qui a mobilisé
39% de grévistes, selon la direction, autour de 40% selon les
syndicats. Une intersyndicale st prévue mercredi et des assemblées
générales jeudi.

Les 75.000 agents étaient appelés à dénoncer un projet de réforme
visant, à remettre en cause au niveau local le principe des
mutations à l'ancienneté, revenant à "développer l'arbitraire".

M. Parent "porte la responsabilité du blocage du dialogue social",
ont répondu les six syndicats dans un communiqué.

Nous dénonçons également les 4.856 suppressions d'emploi subies
par la DGI en 5 ans, dans le cadre de la réduction des effectifs
des fonctionnaires.

Enfin, les grévistes reprochaient à la direction sa "logique de
statistiques", qui "pousse à faire du chiffre" au détriment de
"la qualité du service".

 

LES 300 000 AGENTS DE AL POSTE RIPOSTENT LE 14 NOVEMBRE !

La Commission européenne s’attaque de nouveau au service public
postal.
Le prétexte invoqué : les prétendues « garanties illimitées »
accordées par l’Etat. La solution suggérée :
la transformation en société anonyme…

Rivée à son idéologie, la Commission nie la spécificité des
missions de service public de La Poste ; elle feint d’ignorer que le
Traité laisse aux Etats le choix de la nature juridique des
entreprises qu’ils contrôlent.

Cette attaque frontale s’inscrit dans la perspective affichée d’une
ouverture totale du courrier à la concurrence en 2009 : c’est bien la
privatisation qui est en vue, synonyme de liquidation de la présence
postale, de destruction d’emplois et de suppression du statut des
fonctionnaires.

FO Communication rappelle que la création de la Banque postale sert
aussi d’alibi à la Commission pour renforcer son offensive : d’une
part en exigeant la banalisation du Livret A ; d’autre part en remettant
en cause « les régimes sociaux des personnels de La Poste mis à
disposition de la Banque postale ». Ce sont bien les fonctionnaires
qui sont visés !

FO Communication constate que La Poste, avec huit autres opérateurs
européens, refuse officiellement l’ouverture totale de la concurrence
en 2009. Mais le silence du Gouvernement sur le sujet est des plus
inquiétant.

FO Communication appelle à la mobilisation contre les adversaires du
service public, quels qu’ils soient, qui refusent de comprendre le
message délivré par le peuple français le 29 mai 2005.

Le Secrétaire général - Jacques Lemercier FO COM
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Lundi 13 novembre 2006

Le contrat nouvelles embauches en suspens à l'OIT jusqu'à la veille
de la présidentielle.

Le conseil d'administration de l'Organisation internationale
du travail (OIT) a renoncé à mettre le dossier du contrat
nouvelles embauches à l'ordre du jour. Sa décision est
reportée, dans le meilleur des cas, au mois de mars.

Dominique de Villepin, qui a créé le contrat nouvelles
embauches par une ordonnance datée du 2 août 2005, a toutes
les chances de laisser à son successeur le soin d'en
endosser les éventuelles conséquences juridiques.
Les syndicats sont en effet décidés à poursuivre plusieurs
procédures au niveau national (prud'hommes et cour d'appel)
et international (Organisation internationale du travail, OIT)
pour invalider la période d'essai de deux ans pendant
laquelle le salarié peut être licencié sans motivation.
Mais sur un plan comme sur l'autre, le gouvernement
profite d'échéances retardées.

Embarrassé par la volonté de la cour d'appel de Paris de
juger de la conformité du CNE (« Les Echos » du 23 octobre),
il a gagné trois mois de répit en portant l'affaire
devant le tribunal des conflits. Au niveau national,
il faudra donc attendre jusqu'à la fin janvier pour
savoir qui, des juges judiciaires ou administratifs,
sont compétents sur ce dossier. Même si le tribunal
des conflits renvoyait l'affaire au juge judiciaire,
un jugement au fond ne pourrait intervenir avant
l'élection présidentielle.

Une deuxième étude lancée
Saisie par FO sur la conformité du CNE à sa
convention 158, l'OIT ne semble pas plus pressée de
traiter cette question. Son conseil d'administration,
qui se réunit jusqu'à vendredi prochain pour aborder un
large éventail de sujets (amélioration de l'inspection
du travail, droit du travail en Birmanie, emploi des
jeunes, etc.) a renoncé à mettre le dossier du CNE à
l'ordre du jour. Sauf surprise, l'affaire sera
donc traitée, au plus tôt, lors du prochain conseil
d'administration entre le 8 et le 30 mars. Par cette
décision, d'autant plus attendue qu'elle tombera
à la veille de la présidentielle, l'OIT se
réserve le temps de demander à la France des
données complémentaires portant, par exemple, sur
les motifs de rupture des contrats ou leur durée.
Les services du ministère du Travail ont d'ailleurs
lancé une deuxième étude sur l'efficacité de ce
contrat, dans la lignée de celle qui, en juin, avait
estimé à 10 % la proportion de CNE correspondant à de
véritables créations d'emploi. « Notre dossier
est plus que défendable », assure-t-on au ministère
du Travail, où l'on met en avant la signature de
plus de 660.000 contrats en un an.

Une confiance affichée qui ne fait guère illusion
parmi les syndicats : selon eux, le gouvernement
n'aurait pas hésité, par la voie de sa représentante,
Nicole Ameline, à faire pression sur le BIT pour
décaler le jugement au printemps. D'ici là, il
pourrait proposer de nouvelles mesures pour
améliorer l'accompagnement des salariés en CNE et
renforcer ainsi sa défense devant les tribunaux.
(Les Echos)
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Jeudi 9 novembre 2006

Retraites Complémentaires

Les partenaires sociaux se sont penchés mardi 7 novembre sur
l’avenir de l’AGIRC et de l’ARRCO.

Patronat et syndicats sont divisés sur la manière de
pérenniser les deux régimes.

Le premier a rejeté d’emblée une hausse de cotisations
réclamée par les seconds.
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Jeudi 2 novembre 2006

Un front syndical contre la mondialisation.

Face à la mondialisation, les syndicats réunis depuis
mercredi et jusqu’à la fin de cette semaine à Vienne ont
décidé de réagir. Une Confédération syndicale
internationale a été créée pour défendre les droits des
salariés du monde entier.

« Cette nouvelle Confédération internationale sera jugée sur
son efficacité, notamment à marquer des points quant au
respect des normes internationales du travail.
Nous voulons que les normes internationales du travail,
que sont la liberté syndicale, de négociation, la non-
discrimination ou l’interdiction du travail
forcé ou des enfants, deviennent des critères de conditionnalité
pour ces institutions de la mondialisation»,
explique le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude
Mailly.

Jusqu'au bout, Jean-Claude Mailly a bataillé pour introduire dans
les statuts de la Confédération syndicale internationale (CSI)
une référence à la laïcité.
Le secrétaire général de FO n'a pas obtenu gain de cause, le
préambule soulignant que la nouvelle internationale agira
"en totale indépendance de toute influence externe, qu'elle soit
publique, politique, patronale, religieuse, économique ou autre".
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Mardi 31 octobre 2006

Force ouvrière estime qu'il faut créer de "vrais emplois"

 PARIS (Reuters) - Jean-Claude Mailly, secrétaire général de
Force ouvrière, estime que la baisse du chômage au mois de
septembre n'est pas le reflet de créations de "vrais emplois".

"Je ne conteste pas la baisse du chômage (...) le problème
c'est de savoir pourquoi le chômage baisse", s'est
interrogé le responsable syndical sur France Info.

La baisse du nombre de demandeurs d'emplois en septembre
s'explique, selon lui, par quatre éléments : "des dispositifs de
traitement social du chômage (...) une population active qui
augmente moins vite qu'auparavant (...) des radiations plus
importantes qu'auparavant et des créations d'emploi qui sont
malheureusement limitées essentiellement dans le secteur
de l'intérim ou du temps partiel. Ce ne sont pas de vrais emplois".

"Le problème qui se pose aujourd'hui, c'est comment avoir
de vrais emplois, et ça passe par un dynamisme économique accru
(...) Cela suppose plus de confiance et cela suppose
notamment de relancer la machine économique par les salaires",
a souligné Jean-Claude Mailly.

Après une pause en août, le nombre de demandeurs d'emploi
a recommencé à baisser en France en septembre pour atteindre son
plus bas niveau en cinq ans.
Le taux de chômage est retombé à 8,8% de la population active,
selon des chiffres publiés lundi par le ministère de l'Emploi.
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Mardi 24 octobre 2006

La précarité au centre des discussions entre patronat
et syndicats.

Les partenaires sociaux vont créer des groupes de travail
sur trois thématiques :
l'assurance-chômage, les contrats de travail, la
sécurisation des parcours professionnels.

Jean-Claude Mailly, s'est quant à lui félicité de l'instauration
de ces groupes où aura lieu un « débat contradictoire », il
salue, une «étape» et la «logique d’état des lieux».

"Nous participerons à cette démarche parce qu'elle s'inscrit
dans un objectif d'état des lieux qui peut être
contradictoire, et non dans celui d'un objectif de
diagnostic partagé",
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Jeudi 9 octobre 2006

GREVE DES SALARIES DE LA MACIFÉcrit par Marc Bellet

Les Syndicats FO et CGT de la MACIF (assurances) appellent les
salariés à la grève à compter du vendredi 13 octobre 2006.

En effet, les négociations en cours sur le nouvel accord
d’entreprise ne donnent pas satisfaction sur de nombreux
points :

- la perte de congés de trois jours par an,

- la réduction des jours de congés pour enfant malade

- la suppression de l’avancement à l’ancienneté,

- la mise en place d’un intéressement sur des critères
de résultats jamais atteints à ce jour,

- l’instauration d’une prime d’équipe basée sur la performance,

- le refus de la Direction de négocier les fonctions,

- l’arbitraire lié à l’individualisation des salaires.

Ce mouvement de grève est à l’initiative de la Région Rhône
Alpes mais devrait s’étendre et les salariés sont appelés à
cesser le travail deux heures tous les vendredis en fin de
journée.

De même, les salariés de la MAIF ont débrayé le 2 octobre
2006 au plan national pour des raisons identiques. Le centre
de Vienne (38) où FO est fortement représenté, était
en grève à 90%.
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Vendredi 20 octobre 2006

CNE : le juge judiciaire compétent

C’est avec satisfaction que Force Ouvrière apprend la
décision que vient de rendre, ce jour, la Cour d’appel de
Paris dans l’affaire du Conseil de Prud’hommes de
Longjumeau.

La CA de Paris déclare que le juge judiciaire est bien
compétent pour juger du contrat nouvelles embauches (CNE) et
de sa conformité au droit international. Elle rejette
l’argumentation du Préfet de l’Essonne qui estimait que
l’examen de la validité du CNE était du seul ressort
de la justice administrative.

Reste à savoir si le Préfet élèvera le conflit devant le
Tribunal des conflits - Il a 15 jours pour le faire –
ce qui retarderait encore la procédure.

Rappelons que Force Ouvrière a également saisi le BIT de
cette question de la conformité de l’ordonnance relative au
CNE à la convention 158 de l’OIT.
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Becker Industrie réorganise sa production

Faute d’avoir pu trouver à proximité de son site de
Pont-de-Claix (Isère) un terrain sur lequel implanter
sa nouvelle unité de production de peinture
industrielle, Becker Industrie pourrait finalement transférer
une partie de son activité de fabrication à Savigneux,
près de Montbrison (Loire).
Ce site, où se trouve également le siège français,
a bénéficié au début de l’année d’un investissement
de 3 millions d’euros pour réaliser son extension de
2 000 m².
L’usine iséroise emploie 160 salariés et produit actuellement
8 000 tonnes de peintures liquides par an. Si le projet
se réalise, une soixantaine de salariés du site sera transférée
dans la Loire. La centaine d’autres, affectés à des tâches
administratives et d’études, restera sur place.
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Mercredi 18 octobre 2006

L'hôtellerie condamnée à appliquer les 35 heures.

Les hôtels-cafés-restaurants devront appliquer les 35
heures, puisque le Conseil d'Etat vient de casser un
accord de 2004 sur les 39 heures. Ils devront aussi
payer les heures supplémentaires accumulées
depuis dix-huit mois.

Du côté des signataires de l'accord, on faisait évidemment
grise mine. Force ouvrière a regretté que les salariés
« paient les pots cassés », subissant une « diminution
du pouvoir d'achat ».

"J'ai du mal à comprendre comment des syndicats peuvent
se réjouir de la perte sèche d'une sixième semaine de
congés payés pour tous et de deux jours fériés contre
l'application des trente-cinq heures, synonymes de plus
grande productivité et de conditions de travail
dégradées", a pour sa part déclaré Denis Raguet (FO).

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Lundi 9 octobre 2006

Grève à la Poste en Isère.

A l'appel de FO, CGT et Sud, la grève a été massive dans
es 3 sites de l'Isère.
Entre 70 et 88 % de grévistes selon les centres et plus de
50 facteurs en AG devant la Direction (certains -les 15
de Pont de Cheruy- ont fait presque 200 km aller-retour!)

La mobilisation est donc très forte et les personnels ne
veulent pas en rester là...

Un appel des agents en grève, soutenu par les 3 OS, va
être envoyé à tous les facteurs du département
afin d'amplifier la mobilisation... dans
l'attente d'un mouvement national.
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Jeudi 28 septembre 2006

Grève à la SNCF à Grenoble : les conducteurs de train en colère !

Le mouvement a surpris par son ampleur, jusque parmi
les dirigeants de la SNCF au niveau local. la
circulation des TER est très perturbée dpeuis ce
matin. Le mouvement est reconduit demain.
Les conducteurs se plaignent d'un manque d'effectifs.

Grève à l'éducation nationale : 400 personnes devant le rectorat

Il s'agissait d'une journée d'action dans tout le pays
pour protester contre le plan gouvernemental qui prévoit
des réductions d'effectifs en lycée et collège pour 2007.

En Isère le rectorat a rencensé un peu plus de 17%
de grévistes parmi les enseignants, 10% chez les
personnels administratifs.

Environ 400 personnes ont manifesté devant le rectorat.
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Mardi 26 septembre 2006

ST Micro Electronics France bientôt coupé en 5 ?
 
La direction a déposé un projet de scission en 5
parties de la filiale française de ce groupe
franco-italien spécialisé dans la fabrication de
semi-conducteurs. Celui lui permettrait de payer
moins d'impôts et d'être plus compétitive. Les
syndicats, eux, s'interrogent sur les réelles motivations
de cette procédure. Une consultation du comité
d'entreprise est en court.

Pour l'instant, aucune conséquence n'est prévue sur l'emploi.
Entre Grenoble et Crolles, ST Micro rassemble quelques 4 000
salariés.

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vendredi 22 septembre 2006

Le CNE en ballottage

Force Ouvrière note avec satisfaction que le parquet
général par la voix de l’avocat général, estime
que la cour d’appel de Paris est compétente pour
se prononcer sur la décision du conseil de
prud’homme de Longjumeau.

La position du parquet rejoint ainsi celle des organisations
syndicales qui réclamaient le rejet du déclinatoire.

Force Ouvrière rappelle que dès le 25 août 2005
elle a déposé une réclamation au BIT à
l’encontre du gouvernement français en contestation
de l’ordonnance relative au CNE.

Force Ouvrière dans un long argumentaire
démontrait que cette ordonnance contrevenait
à la convention 158 de l’OIT.

La prochaine étape est maintenant le 20
octobre, date du rendu de jugement de la cour d’appel.
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Vendredi 15 septembre 2006

Le gouvernement tenterait d'échapper à la cassation

NOUVELOBS.COM

Le préfet de l'Essonne a demandé à ce que les
affaires relatives au CNE ne soient plus du
ressort des tribunaux judiciaires. Verdict
le 22 septembre.

L 'avenir du contrat nouvelles embauches (CNE)
se jouera le 22 septembre. Selon Le Monde du jeudi
14 septembre, le préfet de l'Essonne a demandé le
19 juillet dernier à ce que la Cour d'appel de
Paris se déclare incompétente pour connaître des litiges
relatifs au CNE.

La Cour d'appel devait statuer sur une affaire
jugée en avril 2006 par les prud'hommes de
Longjumeau, qui avaient donné raison à une
plaignante, salariée sous le régime du CNE,
licenciée au cours de sa période d'essai. Le
parquet ainsi que l'employeur avaient
alors fait appel de cette décision. Le corps
judiciaire se montre décidément hostile au
CNE. La Cour de cassation l'avait en
effet déjà déclaré inapplicable en mars
dernier, car incompatible avec les
conventions de l'Organisation
Internationale du Travail qui exigent
que les contrats de travail soient assortis
d'une période d'essai "raisonnable". La
période d'essai prévue un contrat nouvelles
embauches est de deux ans.

Juge administratif

Selon le préfet de l'Essonne, il reviendrait
au juge administratif de se prononcer sur
les affaires relatives au CNE.
Le conseil d'Etat, qui deviendrait compétent
si la Cour d'appel accédait à la requête du préfet,
s'était lui montré plus favorable au dispositif
de l'ordonnance d'août 2005 instituant le CNE.
Il avait en effet validé le texte en octobre 2005.
Les syndicats l'étranglent sur cette
intervention du préfet.
La CGT, la CFDT et FO ont décidé de déposer
des conclusions à l'audience du 22
septembre, comme la loi les y autorise.
Ils ne l'avaient pas fait depuis 1986.
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L'UD-FO de l'Isère au sommet… du Tour de France - UDFO - 28/08/2006

Depuis plus de 30 ans, FORCE OUVRIERE est présente dans la caravane du Tour de France. Des militants de Paris, Perpignan ou Toulouse prennent sur leurs congés pour suivre toutes les étapes et distribuer prospectus, journaux, portes clés…

De plus, à chaque étape, il est fait appel aux militants locaux pour accompagner les deux voitures "FO - HEBDO".

Le 18 juillet, deux camarades FO de l'Isère ont embarqué à Gap et accompli l'itinéraire jusqu'à l'Alpe d'Huez, en passant bien sûr par le col de l'Izoard… sommet du Tour. Et si en 2007, le Tour passe de nouveau en Isère… on remet ça !!

(Sur la photo, Thierry au départ de Gap)

Samedi 26 août 2006

LE CHEQUE TRANSPORT MAINTENANT

Nous sommes nombreux àd e voir prendre notre
véhicule pour aller travailler.
L’augmentation importante de l’essence et du
gasoil pèse lourdement sur nos budgets.
C’est pourquoi nous revendiquons la mise en place
d’un chèque transport surle modèle du chèque
restaurant. Ce chèque doit pouvoir être utilisé pour
les frais d’essence ou pour le transport collectif,
là où il y a lieu.
Il faut d’abord l’obtenir des pouvoirs publics et
exiger ensuite des employeurs qu’ils négocient
pour que tous les salariés, y compris dans les
petites entreprises, puissent en bénéficier.
Nous sommes tous concernés, public et privé.
Avec FO, exigez la mise en place du chèque transport !

Jeudi 6 juillet 2006

Dialogue social: Villepin envisage des modifications limitées.

Jean-Claude Mailly (FO) a été reçu par Dominique de Villepin
dans le cadre de ses consultations sur la modernisation du dialogue
social, entamées vendredi dernier.
Ces consultations sont destinées à préparer des
mesures destinées à tirer les leçons de la crise
du CPE.
Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude
Mailly a confirmé que Dominique de Villepin
n'envisageait pas de "modifications
constitutionnelles".

Le secrétaire général de FO s'est prononcé pour
l'instauration d'une obligation pour les
pouvoirs publics de consulter les partenaires sociaux avant
de prendre des décisions: "l'anti-CPE", a-t-il résumé.

Il a en revanche refusé toute modification qui aurait pour
conséquence d'imposer au Parlement un accord signé
par les partenaires sociaux.
"On ne peut pas mettre un mur de Berlin entre la loi et le
contrat. Ou alors on demande aux syndicats d'être
quasiment parlementaires", s'est-il insurgé.

Jean-Claude Mailly a profité de la rencontre pour présenter
la revendication de FO d'une "prime transport" pour
"compenser l'augmentation du coût du pétrole pour les
salariés qui sont obligés d'aller travailler avec leur
voiture". Il a proposé que cette prime prenne la forme
d'un ticket-restaurant dont le montant serait négocié au
niveau de la branche "pour que tous les salariés puissent
en bénéficier". "Il m'a dit qu'il allait rapidement le
mettre à l'étude et nous donner une réponse"

Mardi 04/07/2006

Jean-Claude Mailly "dubitatif" sur un éventuel rapprochement
entre Renault et General Motors

PARIS (AP) -- Le secrétaire général de Force ouvrière
Jean-Claude Mailly s'est dit mardi "dubitatif" au sujet du
rapprochement proposé entre Renault et General Motors,
en raison des difficultés du groupe américain.
"Je suis un peu dubitatif dans l'immédiat", a réagi Jean-Claude
Mailly, interrogé sur France-Inter.
"On ne voit pas bien pour le moment (...) ce que ça pourrait
amener à Renault-Nissan", a-t-il dit, tout en expliquant que les
informations sur ce projet n'étaient pas assez précises pour
porter un jugement complet.
"Renault-Nissan est un groupe qui marche bien" alors que General
Motors "est en grande difficulté", a-t-il observé.
"Je demande à voir."
Les groupes Renault et Nissan ont annoncé lundi qu'ils étaient
disposés à examiner un projet de rapprochement avec GM. Le conseil
d'administration de GM devra lui aussi se prononcer sur le
dossier.
D'autre part Jean-Claude Mailly a souhaité que les nouveaux
présidents de la SNCF et de la RATP formulent "rapidement"
l'engagement que les deux entreprises "vont rester dans
le domaine public".

Vendredi 30 juin 2006

MEDEF ET SYNDICATS Le dialogue continue

Le 20 juin dernier, s’est achevée la série d’entretiens
que Laurence Parisot, la présidente du Medef, avait
souhaité avoir avec les dirigeants de chacune des
confédérations syndicales, après le mouvement contre
le CPE.

Une « discussion correcte » dans une « ambiance de
respect mutuel », pour Jean-Claude Mailly

LA MEDECINE SCOLAIRE BIEN MALADE. 22/06/2006
Compte rendu du rassemblement de médecins scolaires devant le rectorat de Grenoble le mercredi 14 juin 2006. 22/06/2006
 
La quasi totalité des médecins scolaires du département se sont retrouvés à l'appel du SMEDEN-FO, du SNAMSPEN-UCMSF et du SNMSU-UNSA devant le rectorat de Grenoble pour exiger la levée de la suppression de 11 postes de médecins vacataires. Une délégation de l'UD-FO de l'Isère a soutenu le rassemblement.
 
Depuis la mise en place de la LOLF (1er janvier 2006), c'est le Rectorat et non plus le ministère qui doit payer les charges patronales. Le Rectorat ne disposant pas des fonds nécessaires a purement et simplement licencié ces médecins scolaires.
Comme l'a expliqué à la presse notre camarade Marie Alacoque, responsable du syndicat des médecins scolaires Force Ouvrière : "nous sommes dans une situation qui va mettre en péril la santé et le suivi des enfants".
 
Une délégation a été reçue par la chef de la division du personnel administratif qui leur a dit "ne pas avoir de marge de manoeuvre".
 
A l'issue du compte rendu, le représentant de la FNECFP FO de l'Isère a proposé d'intervenir lors du prochain CDEN le 27 juin pour le réemploi immédiat des médecins  licenciés.
 
A noter qu'à la trentaine de médecins scolaires présents s'était joint une trentaine d'assistantes sociales qui voient 5 postes fermés à la rentrée sur les 45 du département.
 
L'édition du soir de "France 3 Grenoble" et le "Dauphiné Libéré" du lendemain on largement rendu compte de cette action.
La médecine scolaire en danger ! UDFO Isère - 09/06/2006

Déjà chroniquement peu nombreux, débordés par les priorités et les urgences, les médecins scolaires ont de plus en plus de difficultés pour assurer les missions qui sont les leurs : médecine de prévention individuelle et collective. De nombreux médecins se retrouvent  même dans l’impossibilité d’intervenir sur l’ensemble de leur secteur du fait du manque de remboursement des frais de déplacement.

Or en 2005 ils perdaient déjà 10 % de leurs effectifs, pour se retrouver à nouveau devant une situation catastrophique en 2006.  Face une brutale diminution de l’enveloppe budgétaire destinée au paiement des médecins vacataires, la seule solution trouvée par le Rectorat de Grenoble est la suppression immédiate de 11 postes d’équivalents-temps plein  de médecins scolaires vacataires.

Ces médecins ont le statut le plus précaire de l’Education nationale. 40 % sont recrutés comme vacataires ! Leur poste est renouvelable chaque année civile et licenciable sans préavis.

Certains travaillant  depuis 12 ans se sont vu signifier leur licenciement immédiat, ou la diminution programmée du nombre de leurs vacations à la prochaine rentrée scolaire, leur supprimant du même coup leur couverture sécurité sociale.

Au préjudice subi et humainement insupportable de cette décision ,s’ajoute le préjudice aggravé au niveau de la prise en charge de vos enfants.

 

C’est pourquoi, l’Union départementale F.O. appelle à soutenir la manifestation qui aura lieu devant le Rectorat de Grenoble mercredi 14 juin 2006 à 14 H.
mardi 13 juin 2006
Suppression de 15.000 postes dans la Fonction publique
Force Ouvrière condamne

Les annonces faites par le ministère des Finances procèdent bien de la logique du rabot, estime la Confédération Force Ouvrière.

Il s’agit d’une vision comptable des choses dans laquelle les effectifs de la fonction publique ne représentent pas les moyens des missions de service public, mais sont considérés comme une variable financière d’ajustement du budget.

Pour se plier aux dogmes économiques, c'est-à-dire au pacte de stabilité et de croissance européen, les financiers du Minefi taillent dans les effectifs sans que l’on y puisse voir une logique à long terme. Au passage, 15.000 postes de moins, c’est 15.000 jeunes qui resteront sans emploi.

Ainsi, la moitié des coupes budgétaires est consacrée à l’Education Nationale. Moins d’enseignants, de professeurs, c’est moins d’accès à la connaissance, à la formation, c'est-à-dire le contraire de ce dont la jeunesse a besoin.

Comment peut-on justifier les réductions successives des effectifs alors que les inégalités explosent et exigent des moyens supplémentaires pour renforcer le lien social dont l’école reste le ferment essentiel? Quelle crédibilité accorder ensuite aux discours sur l’action gouvernementale en faveur de l’égalité républicaine?

Force Ouvrière dénonce cette décision autoritaire qui s’inscrit dans la logique du désendettement à tout prix, au détriment des valeurs républicaines. Le gouvernement s’engage dans une voie dangereuse. La Confédération soutiendra les initiatives de ses fédérations dans la fonction publique.
COMPTE RENDU DE LA RENCONTRE AVEC LE MINISTRE DE L’INDUSTRIE, Monsieur. FRANCOIS LOOS ET LA DELEGATION FORCE OUVRIERE LE LUNDI 29 MAI 2006.

Le rendez vous pris à l’initiative de FO a été l’occasion pour les délégués VICAT : Christian BERNARD et Christian VILLON, d’obtenir de la part du Ministre des garanties sur la gestion des quotas de CO2 jusqu’en 2012.


La délégation conduite par Jean Claude MAILLY, Secrétaire Général de FO, Marie Suzie PUNGIEZ, secteur économique de la Confédération, Dominique GUELFUCCI, fédération céramique et Jean Pierre GILQUIN, Secrétaire général départemental de l’Isère, a été reçue durant une heure au Ministère.


Tous les points concernant les possibilités de croissance de l’activité cimentière ont été abordés et des réponses précises apportées.


La production de ciment en France qui avait fait l’objet d’un arbitrage entre les ministères de l’industrie et de l’environnement devrait répondre à la croissance constatée dans le secteur de la construction, notamment sous l’impulsion du plan Borloo.


En conséquence, l’intérêt de produire un maximum de ciments dans les usines VICAT n’est pas incompatible avec le respect des accords de KYOTO.

Mardi 30 mai 2006

Rencontre avec le Ministre de l'industrie.

Jean-Claude MAILLY, Secrétaire Général de Force Ouvrière a été
reçu à sa demande par le Ministre de l'Industrie François LOOS.
Il était accompagné des responsables Force Ouvrière de
l'entreprise cimentière VICAT et de Jean-Pierre GILQUIN,
Secrétaire général de l'union départementale de l'Isère, qui
ont évoqué les conséquences découlant des quotas
d’émission de gaz à effet de serre sur l'activité de
l'entreprise.

Les syndicalistes ont plaidé pour un relèvement du plafond
afin que l'entreprise utilise pleinement ses capacités de
production à l'échéance du second plan national
d'affectation des quotas, soit 2012.

Pour Force Ouvrière, il est indispensable d'éviter les
importations pour préserver, voire améliorer, l'emploi.

Par ailleurs, Force Ouvrière s'est inquiétée de la dérive
spéculative qui s'instaure sur le marché des quotas
d'émission, et qui ouvre une possibilité d'en retirer des
profits, ce qui contrevient à l'esprit même de la lutte
contre le changement climatique.

Le Ministre François LOOS a été particulièrement attentif
à la demande de Force Ouvrière laissant entendre une issue
possible du dossier.

Samedi 20 mai 2006

CNE : un licenciementannulé à Grenoble

Le licenciement avait suivi une visite médicale exigeant
l'achat d'un siège adapté à son mal de dos.
Les Prud'hommes de Grenoble ont annulé, vendredi 19 mai,
le licenciement d'une secrétaire embauchée en Contrat nouvelle
embauche, estimant que celui-ci était abusif. La jeune femme de
30 ans, avait été remerciée au lendemain d'une visite médicale
qui avait conclu à la nécessité, pour l'employeur,
de lui fournir un siège adapté à son mal de dos.
Le conseil requalifie les contrats antérieurs successifs
de son employeur "en contrat à durée indéterminée à partir
du 11 juillet" et dit que "le licenciement est dépourvu de
causes réelles et sérieuses".
Il condamne l'employeur à verser 1.545 euros au titre
des dommages et intérêts pour rupture abusive de contrat et
à 1.000 euros pour les frais de justice.
Le tribunal estime "que le contrat nouvelle embauche a
été signé à la suite de divers contrats d'intérim" (...) et
il considère "qu'il n'a été conclu que pour contourner
les exigences du texte et conserver la salariée à la
disposition de la société".
L'employeur devra en outre verser 100,30 euros au titre de
l'indemnité de requalification, 515 euros pour le solde de
préavis, à 51,50 euros au titre des congés payés.
La secrétaire gagnait 726 euros nets mensuels pour
26H30 de travail hebdomadaire et avait reçu 339 euros de
prime de licenciement.

Vendredi 19 Mai 2006

Fin de la grève à la Tag ce vendredi soir

Un accord est intervenu entre syndicats et direction... en
conflit depuis deux jours pour des questions salariales. Selon
un responsable de la Sémitag, 65 % des salariés sont favorables
au protocole... donc cette majorité de conducteurs de bus et
de trams accèptent les propositions des derniers
jours... 3 points d'augmentation cette année... plus deux
points pour les chauffeurs les plus anciens.
Depuis 18 heures, les trams sont en train de quitter le nouveau
dépôt de Gières... pour desservir la Ligne B jusqu'à Citée
internationale... les allers retours vont se faire
progressivement... des messages devraient apparaître aux
différentes stations. Pareil pour les trams de la ligne A
entre Fontaine la Poyat et Denis Papin... des bus vont
reprendre leur trajet habituel ce soir.

Jeudi 18 mai 2006

Reconduction de la grève pour vendredi 19 mai.

C’est officiel, la grève est bien reconduite pour demain.
Il y aura de fortes perturbations toute la journée sur le réseau
de transport en commun de l'agglomération grenobloise.

Grenoble : grève à la SEMITAG

A 48 heures de l'inauguration de la ligne C du tramway, une
grève paralyse le réseau de transports en commun

Jeudi 18 mai, dans l'agglomération de Grenoble
il n'y a pas de transports en commun, bus et tramways, en
raison d'une grève à l'appel des syndicats de la société
d'économie mixte de transports de l'agglomération grenobloise
(Semitag).

Mercredi 17 mai 2006

Grève à la SEMITAG jeudi 18!
Les négociations entre la direction et les conducteurs de
la SEMITAG n’ont rien donné… le préavis de grève est maintenu
pour jeudi. A noter que c’est un préavis de grève illimitée,
ils demandent une hausse des salaires d’environ 5%. Des
perturbations sont donc à prévoir sur le réseau demain toute la
journée. Alpes1 se mobilisera pour vous tenir au courant en
temps et en heure de l’état du trafic.

Les personnels du CROUS en grève
Les personnels du CROUS manifestaient mardi 16 mai au
matin devant le rectorat de Grenoble. Ils réclament
des augmentations de salaires et une véritable reconnaissance de
leur profession.

L’industrie électronique encore viable en France
L’industrie électronique est encore viable en France et la
délocalisation n’est pas une fatalité. C’est le discours de
la société OSE qui fête ses 20 ans, 20 ans de développement
continu… Obiou Société d’Electronique, située à Corps,
fabrique des produits électroniques en sous-traitance
et travaille notamment pour ST Micro, Biologic ou Digigram.
OSE emploie une cinquantaine de personnes pour une activité
annuelle de 4 millions d’euros ; l’entreprise rappelle que 5
postes en moyenne sont créés chaque année dans la firme et
que le chiffre d’affaires double tous les 3 ou 4 ans.

Nouveau plan social dans le textile
Le secteur textile est touché par un nouveau plan
social dans le Nord-Isère.
39 emplois vont être supprimés à Playtex sur la commune de
Saint-Jean de Soudain, dans le Nord-Isère. C'est la
conséquence de l'annonce des 450 emplois qui seront
supprimés en France chez Dim et Playtex.

Mardi 16 mai 2006

Préavis de grève maintenu à la TAG.

Le préavis de grève déposé par les conducteurs de la
TAG est maintenu…
des négociations ont eu lieu hier après-midi avec la
direction, mais en vain.
La direction a fait des propositions jugées insuffisantes
par les conducteurs de la SEMITAG qui demandent une augmenta
tion de salaire d’environ 5%.
L'inauguration de la troisième ligne de tramway prévue samedi
pourrait être compromise.

Lundi 15 mai 2006

Menace sur l'inauguration de la 3ème ligne du tram

L’inauguration de la 3ème ligne de tramway, prévue le
samedi 20 mai, aura-t-elle lieu ?
Les 5 syndicats de la Sémitag ont déposé, mardi dernier, un
préavis de grève illimité à comptez du jeudi 18 mai. Les
conducteurs de la Tag demandent une augmentation des salaires
d’environ 5%. Des négociations avec la direction sont en
cours depuis ce matin.

Vendredi 12 mai 2006

Les employés de la clinique des Eaux Claires craignent
pour leur emploi.

Une soixantaine d’employés de la clinique des Eaux Claires
manifestaient hier à Grenoble.
Ils craignent des suppressions de postes. La direction souhaite
en effet recruter des prestataires extérieurs pour
travailler en cuisine ou faire le ménage dans les blocs
opératoires.

Jeudi 10 mai 2006

Les investissements étrangers en France
en hausse en 2005

(Reuters) - Le nombre de projets d'investissements
étrangers concrétisés en 2005 a augmenté de 12,4%
par rapport à 2004 mais ils n'ont pas contribué à
créer ou à sauvergarder plus d'emplois d'une année
sur l'autre, selon les chiffres publiés mercredi
par l'Agence française pour les investissements
internationaux présenté mercredi (AFII)

Vendredi 5 mai 2006

Le MEDEF "vivement opposé" au plan de modernisation de
l'Inspection du Travail !

La présidente du Medef, Laurence Parisot, a écrit
à Gérard Larcher, le ministre délégué à l'Emploi, pour lui
exprimer la « vive opposition » du Medef à l'augmentation des
effectifs de l'inspection du travail et au renforcement des
sanctions contre les entreprises prévus par le ministre de
l'Emploi, a révélé le « Canard enchaîné » hier. Dans sa lettre,
la dirigeante patronale s'insurge contre le « renforcement des
sanctions pénales et l'institution de sanctions
administratives pécuniaires ainsi qu'une très forte
augmentation des effectifs ». « Le droit du travail est
déjà très largement et lourdemment sanctionné et je
ne pense pas que l'aggravation des pénalités encourues soit une
réponse à l'amélioration du dispositif de contrôle »,
écrit-elle, prônant à la place un « renforcement du rôle de
conseil et de prévention » de l'inspection du travail.

Vendredi 28 avril 2006

Prud'hommes : un décret inquiète les conseillers
salariés
Extraits LE MONDE du 27.04.06
   
Mis en cause, notamment pendant la crise du contrat première
embauche (CPE) pour la lenteur de leurs procédures en matière
de licenciements, les conseils de prud'hommes se préparent à
affronter une réforme qui suscite l'opposition des
conseillers représentants des salariés.

Mercredi 26 avril, plusieurs centaines d'entre eux siégeant
dans les juridictions de la région parisienne ont manifesté,
à l'appel de toutes les organisations syndicales,
devant le ministère de la justice, pour protester contre
un projet de décret qui devrait être soumis pour avis, vendredi
5 mai, au conseil supérieur de la Prud'homie.

   
Alors que les 261 tribunaux des conflits du travail traitent
210 000 affaires par an, le texte gouvernemental tente d'encadrer
la pratique et leur fonctionnement.
Sur les recommandations d'un rapport remis en 2005 par
Henri Desclaux, ancien procureur de la cour d'appel
de Versailles, le projet suggère de limiter le temps d'étude des
dossiers et surtout celui de rédaction des décisions. Jusqu'à
présent déclarative, cette durée sert de base au calcul des
indemnités versées par l'Etat aux entreprises au titre des
autorisations d'absence de leurs salariés élus dans les conseils.
Pour le gouvernement, il s'agit d'harmoniser des pratiques
diverses et de maîtriser le budget.

Avec un maximum de trois heures pour rédiger un jugement, les
conseillers salariés y voient la volonté de les "enfermer (...)
dans le moule d'un juge stéréotypé, en toute ignorance
de la complexité des dossiers à traiter". A titre d'exemple,
les élus parisiens ne disposeraient que d'une
demi-heure pour préparer les 50 à 60 dossiers
inscrits à chaque audience de référé.

Mercredi 26 avril 2006

Le CNE pourrait être remis en cause.

Pour la première fois, la cours de Cassation s'est référée dans
un arrêt récent (cass. soc. du 29.3.06? N° 04-46499) à la
convention internationale du travail n°158, ratifiée par la
France en 1990. Cette reconnaissance pourrait ainsi
fragiliser le contrat nouvelle embauche (CNE), puisque cette
convention prévoit que la période d'essai doit être d'une
durée raisonnable".

Lundi 24 avril 2006

PAS DE FORFAIT EN JOURS POUR LES AGENTS DE MAITRISE

Voici un arrêt de la cours de cassation sociale du 5 avril
2006 (n° 975 FSP)
particulièrement favorable.

La possibilité de signer des conventions de forfait en jours
sur l'année est réservée à certains cadres définis par
accord collectif (c. trav. art. L. 212-15-3).
Dès lors, un accord d'entreprise ne peut pas
valablement instaurer un forfait en jours pour
l'ensemble du personnel d'encadrement, y compris
pour les agents de maîtrise.
En l'espèce, l'agent de maîtrise qui, malgré les
dispositions de l'accord collectif, estimait que
le forfait en jours ne pouvait pas lui être
appliqué a obtenu le paiement de diverses
sommes au titre d'un rappel d'heures
supplémentaires et de repos compensateurs.


La loi sur l'accès des jeunes à l'entreprise
publiée au JO

La loi sur "l'accès des jeunes à la vie active en entreprise",
qui remplace le contrat première embauche (CPE), a
été publiée samedi au Journal Officiel, après sa promulgation
par le président de la République.
Cette loi, datée du 21 avril, se substitue à l'article 8 de
la loi Egalité des chances qui avait créé le CPE. Le Parlement
avait définitivement tourné la page du CPE le 13 avril en
adoptant, après plus de deux mois de crise sociale puis
politique, la proposition de loi UMP destinée à le
remplacer.

Vendredi 21 avril 2006

Le rapport du CNC préconise la fermeture de blocs
opératoires.

En Rhône-Alpes, parmi les neuf hôpitaux cités dans le rapport,
quatre sont déjà en voie de rapprochement avec des centres
plus importants: Crest (avec Valence), Tarare (avec
Villefranche-sur-Saône), Givors (avec Lyon-Sud),
Saint-Jean-de-Maurienne avec Chambéry).
Quant à celui de Feurs (Loire), il fonctionne déjà en
rapprochement avec Montbrison, tandis que
Le Pont-de-Beauvoisin (Savoie) devrait fermer d'ici 2010.

Jeudi 20 avril 2006

Près d'un Français sur deux stressé au travail, les femmes
en tête
AFP 14.04.2006


Contraintes de rendement, changements mal vécus, manque
d'autonomie et de reconnaissance:
le stress au travail touche près d'un Français sur deux
et davantage les femmes que les hommes, mettant en danger la
santé de près de 20% d'entre eux, selon une enquête Stimulus
pour le Figaro-Magazine.

44% des personnes interrogées par la Sofres pour le cabinet
Stimulus, spécialiste du stress professionnel, apparaissent
stressées, mais le pourcentage est nettement plus élevé pour
les femmes (55%) que pour les hommes (34%).

Le stress est suffisamment élevé pour mettre en danger
la santé chez 18% des personnes interrogées (26% des femmes,
11% des hommes).

"C'est la première fois qu'au niveau national on s'appuie
sur des échelles scientifiques, validées par la communauté
internationale" au lieu de simples déclarations, explique
le psychiatre Patrick Legeron, directeur du cabinet Stimulus,
spécialiste du stress professionnel.

"Le fort taux de stress des femmes n'est pas une surprise",
estime Patrick Legeron qui souligne que "les facteurs de
stress - faible valorisation, tâches plus ingrates,
frustrations, salaire moindre sont plus importants pour les
femmes qui doivent gérer aussi le travail à la maison".

Les 40-49 ans sont en tête du palmarès : 22% sont "très"
stressés (avec conséquences sur la santé ;) contre 12% des 30-39
ans et 19% des plus de 50 ans.

Les personnes séparées ou divorcées sont plus souvent
"très" stressées (29%) que les célibataires (15%) ou les
personnes mariées (16%).

L'enquête a mis en évidence plusieurs facteurs de stress :
les "contraintes" liées au travail (objectifs à atteindre,
les risques liés aux erreurs possibles, complexité des tâches,
pression du temps), les changements dans l'environnement
professionnel, puis, dans une moindre mesure, les frustrations
(poste peu gratifiant, manque de reconnaissance), et l'absence
d'autonomie.


Plus rarement, sont cités comme facteurs de stress
un "manque de soutien" de l'entourage professionnel,
des relations "difficiles" et un "déséquilibre" entre
vie professionnelle et vie familiale.

Contrairement aux idées reçues, souligne Patrick
Legeron, le secteur public est aussi concerné que le
privé. Le secteur tertiaire (assurance, banque) - avec
celui des transports - est plus "stressant" que le
secteur ouvrier.

"Longtemps physique, la pénibilité est devenue
psychologique dans la plupart des secteurs", selon M. Legeron.

Employés et personnels de services sont les plus
stressés, talonnés par les professions libérales et
les cadres.

Les conséquences pour la santé sont importantes,
d'ordre psychologique (anxiété, dépression,
jusqu'au suicide) ou physique (douleurs
musculaires, maladies cardio-vasculaires).

"Une part importante des arrêts maladie prolongés
sont dus à des troubles anxio-dépressifs",
rappelle M. Legeron.

"Malheureusement, en France", dit-il, "le stress est abordé
soit dans les services de santé au travail ou autour
du distributeur de café dans l'entreprise, à la différence
de pays comme la Finlande ou le Québec où il est partie
intégrante de la stratégie de l'entreprise".

Plusieurs pays ont légiféré, comme la Suède ou la Belgique,
note M. Legeron, tandis qu'en France "le stress n'est pas
encore reconnu comme un problème de santé au travail".

L'enquête a été réalisée du 1er au 14 février auprès
d'un échantillon représentatif de 800 personnes.

Vendredi 14 avril 2006

L'EFFET CNE SUITE.

Les intentions d'embauche en 2006 en baisse dans les
petites entreprises en France

Les intentions d'embauche des salariés pour 2006 sont en
baisse dans les petites entreprises en France, selon une
enquête de l'Unedic qui place les métiers de service, du
bâtiment et de l'informatique en tête des besoins de
l'ensemble des employeurs. AFP

Jeudi 13 avril 2006

MERCI A TOUS

Ce qui vient de se passer en France fait aussi référence à
ce qui se passe en Europe, à la nature libérale de la
Constitution européenne.

Développer nos revendications, développer nos implantations,
transformer l'essai: tel est maintenant l'objectif de FO.

Merci à tous ceux qui ont porté les couleurs de Force Ouvrière.

Ensemble portons les encore plus haut.

JC Mailly
Extrait de l'éditorial FO hebdo
n° 2753

MESSAGE D'UN INTERNAUTE ITALIEN

Nous avons reçu à l'UD un message de félicitations d'un
internaute italien.

Traduction :
Vous êtes forts !!!

Si seulement les jeunes italiens étaient comme vous.
J'ai honte d'être italien !!!

ViVe la France

Message original :
Siete grandi!!!
Magari i giovani italiani fossero come voi.
Io mi vergogno di essere
italiano!!!

VV la France

Mardi 11 avril 2006

La Fédération Des Jeunesses Syndicalistes Force Ouvrière,
félicite tous les militants notamment les jeunes pour le
succès des mobilisations.

Le retrait du CPE, (et non, le remplacement selon
l’expression du Président de la République) est une première
victoire sur la politique de généralisation de la précarité.
Elle deviendrait une grande défaite si le CNE dont
l’extension demandé par le MEDEF à toutes les entreprises était
maintenue. Les jeunes, qui pour certains, prêts à sacrifier
leur année d’étude, d’autres leurs revenus, par la grève,
pour défendre leurs convictions ne sont pas prêts à se
satisfaire de ce seul «remplacement».

Bien que nous ayons gagnés une bataille, ce succès ne
doit pas masquer ce qui reste dans la loi dite «l’égalité
des chances», la guerre contre la précarité est loin d’être
finie, il reste les autres articles.

Dont :

- l’article 2 concernant l’apprentissage à 14 ans
(qui remet en cause la scolarité obligatoire
jusqu'à 16 ans);

- l’article 3 autorisant le travail de nuit pour les mineurs
entre 15 et 16 ans;

- les articles 38 et 52
instituant un service civil;

- les articles 29 à 33
instaurant quinze nouvelles zones franches avec de
nouvelles exonérations pour les entreprises;

- les articles 48 et 49
permettant la suppression des allocations familiales lorsque
«les obligations parentales n’ont pas été respectées».

Restent aussi les menaces toujours existantes sur le Code
du travail, les statuts et les conventions collectives.

La Fédération demande de réelles négociations sur
l’insertion professionnelle des jeunes et revendique
notamment l’augmentation du pouvoir d’achat seul outil
pour relancer l’économie et l’emploi du pays.

Face à ce gouvernement issu des élections d’avril 2002,
qui est resté sourd aux manifestations du 10mars 2005,
du 29 mai 2005, du 5 octobre 2005 et plus récemment aux
manifestations contre le CPE.

La Fédération Des Jeunesses Syndicalistes Force Ouvrière
appelle tous les jeunes à rester vigilants, mobilisés
et de contacter les syndicats d’étudiants et de salariés
afin qu’ensemble nous construisions notre avenir
sans précarité ni flexibilité.

Lundi 10 avril 2006

17h00
Après le CPE, ce qui va changer.

La proposition de loi UMP qui "remplace" le contrat première
embauche (CPE) reprend, en les dynamisant, plusieurs dispositifs
déjà en vigueur.

Le Civis sera précédé d'un "bilan de compétences". Puis,
lorsque le jeune trouvera un emploi, il continuera à être
suivi par un "tuteur" pendant un an. Tous les jeunes au
chômage depuis plus de six mois en bénéficieront.

Le CJE est élargi aux jeunes en Civis et à ceux qui sont au
chômage depuis plus de six mois.
L'aide mensuelle de l'Etat devrait être portée à 400 euros
la première année et 200 euros la seconde. Un décret en fixera
le montant exact.

Le contrat de professionnalisation sera
subventionné par l'Etat via une prime de 200 euros par mois
la première année et de 100 euros la seconde dès lors que
le contrat débouchera sur un CDI. Cela pourrait concerner
30.000 personnes.

12h00

Le secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly, a déclaré
    lundi sur RMC que si le gouvernement remplaçait le
contrat première embauche (CPE) par l'amélioration de contrats
aidés pour les jeunes déjà existants, cela signifierait
"un retrait pur et simple du CPE".

"L'objectif est que le CPE soit mort et enterré" a-t-il dit.
"S'il est remplacé par quelque chose qui n'ait rien à voir avec
le CPE, qui ne soit pas non plus un CPE bis, si c'est une
amélioration des systèmes d'accompagnement des jeunes en
grande difficulté, ce qu'on appelle des contrats aidés,
ça se regarde de manière positive, ce sera le retrait
pur et simple du CPE", a estimé M. Mailly.

10h40
COMMUNIQUE DU PREMIER MINISTRE

"je regrette de ne pas avoir été compris par tous... j'ai
voulu agir vite... notre responsabilité c'est maintenant
de préparer l'avenir de notre pays"

10h05
C'EST OFFICIEL

Un communiqué du Président de la République émanant
de l'Elysée.
"L'article 8 de la loi est remplacé par un dispositif en
faveur de l'insertion professionnelle des jeunes
en difficulté"

Un lundi annoncé comme décisif.

Le Premier ministre fera une «allocution» ce matin, à
10h30. Elle sera suivie d'une conférence de presse
de MM. Accoyer et de Rohan à l'Assemblée nationale à
11h30. Le Premier ministre sera l'invité du journal de
20h00 de TF1. Ce lundi devrait donc être celui où le sort du
Contrat Première Embauche (CPE) sera scellé.

Dimanche 9 avril 2006

Jean-Claude Mailly (FO), s'est à nouveau prononcé
sur france 2 dans le 20h pour "une abrogation" ou un
remplacement sous réserve du contenu du nouveau dispositif.

Samedi 8 avril 2006

Proposition de loi CPE:
décision lundi de Chirac et Villepin.

Une décision concernant la proposition de loi sur le CPE
sera prise par Jacques Chirac et Dominique de Villepin à
l'issue d'une réunion lundi matin avec les parlementaires
chargés de rédiger le texte.

Les actions contre le Contrat première embauche se sont
poursuivies, avec une réunion de la coordination nationale
lycéenne et étudiante dans une université lyonnaise, un centre
commercial a été envahi à Toulouse et des petits
rassemblements ont eu lieu dans différentes villes
de France.

Jean-Claude Mailly refuse la suspension et réclame
"l'abrogation pure et simple".
Quant à une éventuelle substitution, "ça se regarde"
à condition que le CPE ne soit pas remplacé par "un CPE bis",
précise-t-il.

Si la situation n'évolue pas favorablement une journée
d'action est possible samedi 22 avril.


Les syndicats spectateurs des déchirements de la droite.
(extrait Le Monde)

Face à cette absence de proposition concrète, les
syndicats assistent médusés aux déchirements entre
M. de Villepin et M. Sarkozy,
conscients qu'une partie de la crise trouvera sa
solution dans l'apaisement des relations entres les
deux hommes.
Mais le scénario de "la suspension-substitution",
qui prévoit de remplacer le texte du CPE par un autre
sans prononcer le mot "abrogation", ne les satisfait
pas totalement. Ils se réuniront le 10 avril et
pourraient décider d'une journée d'action nationale
si aucune mesure satifaisante ne leur était présentée.

Vendredi 7 avril 2006

Sortie de crise incertaine.

Le sort du contrat première embauche restait incertain
vendredi, dans l'attente d'une proposition de loi qui pourrait
être annoncée lundi par les parlementaires UMP chargés de
trouver une sortie de crise, tandis que les opposants au
CPE maintenaient la pression.

jeudi 6 avril 2006

LE CPE A LA SAUCE ITALIENNE.
(DL)

Pour Silvio Berlusconi, la précarité grandissante "est une
fable inventée par la gauche".
En Italie comme en France, pourtant, cette réalité semble
difficilement contestable, notamment pour les jeunes.
"La plupart d'entre eux rencontrent de très grande
difficultés sur le marché du travail et sont contraints
de vivre au jour le jour, sans pouvoir se projeter
dans le futur", constate Maria-Pia Camusi, la
responsable du Censis (Centre d'études sur les
investissements sociaux).
Pour 60% des 25-29 ans, selon l'Institut national
de la statisique, "quitter le cocon familial et voler
de ses propres ailes demeure un rêve".
Le gouvernement a pourtant multiplié les contrats
flexibles - une quarantaine - sans parvenir à enrayer le
phénomène. La moitié des moins de 30 ans ayant obtenu
un emploi en 2005, ont ainsi dû se contenter d'un "job
temporaire". Vu de la Péninsule, notre CPE ne semble donc pas
une solution miracle. "Chez nous, la flexibilité n'est pas
devenue une passerelle vers un emploi stable, mais
plutôt un trou noir dans lequel on reste de nombreuses
années", explique encore Maria-Pia Camusi

CONFERENCE DE PRESSE DU PREMIER MINISTRE:

HORS DU TEMPS ET DU REEL.

Face à la crise, qu’il ne contribue pas à apaiser, le
Premier ministre à re-justifié le CPE alors que rien n’est
possible sans qu’un coup de grâce soit effectivement et
très rapidement porté au CPE.

C’est ce qu’ont encore demandé l’ensemble des organisations
syndicales réunies, hier, en intersyndicale en réclamant
l’abrogation du CPE. Evoquer aujourd’hui, la flexibilité
relève, pour Force Ouvrière, de la provocation et constitue
de fait un refus de reconnaître ses responsabilités dans la
crise qui, dans 10 jours, atteindra son troisième mois.

Le CPE n’est pas amendable, il doit disparaître.

Mercredi 5 avril 2006

Le CDD senior ne devrait pas inciter à l’embauche
- Les Echos 05/04/2006

Cinglant. Les mesures pour l’emploi des seniors
sont-elles mieux accueillies que celles relatives aux
jeunes ?Dans son étude, la Cegos a interrogé les DRH
sur les « CDD senior », renouvelables dix-huit
mois pour les plus de 57 ans, une mesure, négociée cet
hiver par les partenaires sociaux, que le gouvernement
veut promulguer rapidement.
Le résultat est cinglant : six entreprises sur dix ne
comptent pas en signer et 27% hésitent encore.
Plus que d’un franc désintérêt pour l’outil, « ce résultat
témoigne surtout que la tendance n’est pas à l’embauche
des seniors », estime la Cegos.
Pour autant, s’il est « apprécié des rares entreprises en quête
de seniors », selon l’Associationnationale
desDRH(ANDCP),le CDD senior ne semble pas à même d’entraîner de
vraies créations de postes.
« Le problème actuel est plutôt de convaincre les entreprises
de garder leurs seniors», conclut l’ANDCP.

LE COUP DE GRACE.

Jean-Claude Mailly a pour sa part demandé que "le coup
de grâce" soit porté "très rapidement" au CPE. Il ne
s'agit pas d'un "dialogue mais d'une concertation", a estimé
le secrétaire général de FO, qui a rapporté : "Ils écoutent
attentivement".

UN COMBAT PLANETAIRE.

John Evans, secrétaire général du TUAC (Trade Union Advisory
Committee), commission syndicale consultative auprès de l'OCDE, a
apporté "le soutien des syndicats non seulement en Europe mais
aussi aux Etats-Unis, au Canada et au Japon". Jean-Claude Mailly,
secrétaire général de FO, souligne le caractre planétaire
du combat engagé. Selon lui, les travailleurs franais ont
"dix ans d'avance" et non pas "dix ans de retard".

AUTONOMIE DES LYCEENS ET ETUDIANTS

    "L'habitude de l'intersyndicale, c'est que les organisations de
salariés respectent l'autonomie et les mouvements des
organisations lycéennes et étudiantes", a commenté René
Valladon, secrétaire confédéral de FO.

Mardi 4 avril 2006

TOUJOURS PLUS !

NOUVEAU SUCCES DE LA MOBILISATION CONTRE LE
CPE

Plus de 300 000 dans la Région Rhône-Alpes,
la mobilisation pour le retrait du CPE et du CNE
est plus que jamais en progression.

En France plus de 3 millions de personnes dans les défilés,
la journée de manifestations, arrêts de travail et grèves du
4 avril a marqué une nouvelle étape dans la mobilisation
pour le retrait du CPE.

La confédération Force Ouvrière salue la détermination des
salariés, des étudiants et des lycéens qui, loin de faiblir,
ne cesse de se développer.

L’expression de cette mobilisation est sans ambiguïté.

Force Ouvrière a pris connaissance de la lettre
du groupe interparlementaire UMP.

Elle indique d’ores et déjà qu’elle répondra à cette
consultation sur la seule base de l’exigence du
retrait du CPE, demain à 19 heures.

C’est également ce que Force Ouvrière réaffirmera au cours
de la réunion intersyndicale qui se tiendra, le 5 avril,
dans ses locaux à 9 heures 30.

Mardi 4 avril 2006

Mobilisation anti-CPE:
manifestations comparables au 28 mars - AFP

La cinquième journée de mobilisation nationale pour
l'abrogation du contrat première embauche (CPE)
a mobilisé mardi un nombre de manifestants comparable
à celui du 28 mars, selon les syndicats, alors que
le nombre de grévistes est sensiblement en baisse..

Au moment où se rassemblaient des dizaines
de milliers de personnes à Paris, le président du
groupe UMP à l'Assemblée nationale, Bernard Accoyer,
annonçait que les "négociations" entre les
parlementaires UMP et les organisations syndicales,
étudiantes et lycéennes débuteraient "dès mercredi".

Des négociations auxquelles les leaders syndicaux se
sont déclarés prêts à participer à condition
qu'il ne s'agisse pas de discuter de simples
"aménagements au CPE".

Souhaitant mardi que "l'on tourne une page",
Bernard Accoyer a assuré que "tout peut être
abordé" lors des discussions, qui doivent
précéder le dépôt d'une proposition de loi, à
discuter au Parlement début mai.

De son côté, le Premier ministre Dominique de
Villepin a déclaré à l'Assemblée nationale,
lors des questions au gouvernement, que ces
iscussions devaient "parvenir rapidement à
de bonnes solutions".

Il est "clair", a affirmé de son côté le secrétaire
général de Force Ouvrière, Jean-Claude Mailly, qu'"on
demande tous la même chose, le retrait du CPE", en
ajoutant que "le mois de mai c'est trop loin, il
faut une réponse rapide sinon ça s'appelle jouer
la montre, jouer le pourrissement".

Lundi 3 avril 2006 "dialogue" sur le CPE

»Il n'est pas question de discuter avec des parlementaires s'il s'agit d'aménager le CPE», a affirmé Jean-Claude Mailly, responsable de FO, tout en se refuser à »fermer la porte» à une discussion »pour répéter que nous réclamons le retrait.

dimanche 2 avril 2006

CPE: La loi pour l'égalité des chances publiée au "Journal officiel"

La loi pour l'égalité des chances instituant le contrat de première embauche (CPE), a été publiée au "Journal officiel" dimanche comme prévu, malgré l'insatisfaction de l'opinion publique, selon un sondage, et l'opposition des syndicats ainsi que de la gauche qui annonce une contre-attaque.

Jacques Chirac avait annoncé la promulgation du texte vendredi soir tout en demandant aux patrons de ne pas l'appliquer, dans l'attente d'une nouvelle loi pour aménager le CPE, qui sera rédigée par les parlementaires UMP. Elle portera sur les deux points
les plus contestés: la période d'essai sera ramenée de deux à un an et le jeune pourra "connaître les raisons" de son licenciement, selon le président.

Théoriquement légal à partir de dimanche, le CPE ne devrait donc en pratique voir le jour qu'en sa version modifiée, qui
pourrait être adoptée par le Parlement en "avril-mai", selon le député de la majorité Hervé Mariton, proche de Dominique de Villepin.

Les syndicats de travailleurs, d'étudiants et lycéens préparent la journée d'actions et de manifestations de mardi.
Jean-Claude Mailly (FO) ne "ferme pas la porte" aux discussions, mais exige le retrait.

Un sondage CSA pour i-Télévision et "Le Parisien/Aujourd'hui en France" publié dimanche montre que 54% des Français (contre 39%)
souhaitent la poursuite du mouvement, que 56% ne sont pas satisfaits par les aménagements proposés par Jacques Chirac et que 62% des personnes interrogées n'ont d'ailleurs pas trouvé le Président convaincant. AP

vendredi 31 mars 2006

CPE: Jean-Claude Mailly juge la position de Jacques Chirac "incompréhensible" et "inacceptable"

Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a jugé vendredi soir incompréhensible" et "inacceptable" la réponse du
président Jacques Chirac à l'opposition suscitée par le contrat première embauche (CPE). Il a une nouvelle fois appelé à la mobilisation mardi prochain.

"C'est incompréhensible et inacceptable", a-t-il réagi sur France-2. "Quand une loi est promulguée, qui plus est quand c'est une loi d'application directe, elle s'applique dès sa promulgation, donc je ne vois pas comment, y compris légalement, elle pourrait être
retardée, donc elle s'appliquera dès qu'elle est promulguée".

Quant à une deuxième loi qui apporterait des modifications au CPE, "ce n'est pas ce qui est demandé", a poursuivi M. Mailly.
"Quand nous demandions une deuxième lecture, ça veut dire que la loi n'est pas promulguée.
Elle ne s'applique pas pour qu'enfin, nous puissions discuter au fond et pour discuter au fond, il fallait que le CPE, dans cette deuxième lecture, soit retiré".

"Une deuxième loi qui viendrait derrière, y compris pour aménager le fameux CPE, ne répond pas à ce que nous avons expliqué (...) Ce n'est pas à la hauteur de ce que nous espérions", a-t-il dénoncé.
"La réponse, pour nous, ce sera la semaine prochaine, le 4 avril, dans les grèves et manifestations", a souligné Jean-Claude Mailly.

"Nous maintenons les appels à la grève et aux manifestations de mardi dans la limite où la réponse est loin d'être à la hauteur de ce que nous demandions", a-t-il répété. AP

Jeudi 30 mars 2006

JEAN-CLAUDE MAILLY SUR CANAL PLUS. (écoutable dans notre rubrique ECOUTER)

Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly s'est inquiété jeudi des "attachements démocratiques et républicains
du Premier ministre", qui est "complètement fermé" à la discussion sur le contrat première embauche.
"Je commence à m'inquiéter sur les attachements démocratiques et républicains, notamment du Premier ministre", a déclaré Jean-Claude Mailly sur Canal+. "C'est facile de faire des grandes envolées lyriques sur les valeurs démocratiques", mais "ce n'est pas suffisant", a ajouté le syndicaliste en refusant toutefois de se prononcer sur une éventuelle démission de Dominique de Villepin. "Ce n'est pas notre problème", a-t-il dit.
Il a en revanche pressé Jacques Chirac de demander une nouvelle délibération de la loi qui permette de retirer le CPE, mettant en
garde contre "l'aventure" que constituerait une poursuite du conflit. "Si le président de la République ne prend pas la bonne décision, ça va continuer", a-t-il averti.
"Ou le président (...) annonce qu'il y aura effectivement une deuxième lecture et que cette deuxième lecture permet de retirer le CPE, auquel cas il y a l'apaisement -j'appelle ça la logique de responsabilité et de bon sens- ou alors, c'est la logique de
l'aventure", a affirmé Jean-Claude Mailly. Dans cette dernière hypothèse, "ce seront les logiques purement politiciennes" qui
l'auront emporté, a-t-il estimé. AP

mercredi 29 mars 2006

Raz-de-marée anti-CPE à Grenoble.

A Grenoble, c’était l’une des plus grosses manifestations organisées dans la ville depuis 30 ans : 26 000 personnes selon la police, 63 000 selon les syndicats, ont défilé dans le centre ville. Malgré l’important dispositif de sécurité mis en place, des incidents se sont tout de même produits en fin de cortège. 2 policiers ont été blessés et 35 personnes interpellées. Les policiers ont dû utiliser des flash-balls et des gaz lacrymogènes pour contenir les groupes de jeunes, très mobiles, qui s’étaient notamment rassemblés devant le siège de l'UMP et devant la gare SNCF. Ces incidents ont été condamnés par le député maire socialiste de Grenoble, Michel Destot, qui a adressé hier soir une lettre au premier ministre, où il demande solennellement de procéder au retrait du CPE. Quant aux étudiants, ils se retrouvent ce matin sur le campus pour une assemblée générale ; ils décideront de poursuivre ou non le blocage des facs.

mardi 28 mars 2006

Mobilisation doublée pour le retrait du CPE et du CNE

Près de 70 000 manifestants en Isère. Grenoble 63 000, Bourgoin 3 000, Vienne 2000, Roussillon 1000, la mobilisation a doublée pour
le retrait du CPE et du CNE. En région Rhône-Alpes plus de 300 000 manifestants.
C’est une manifestation des plus importantes de l’histoire du mouvement syndical en Rhône -Alpes.

"Salariés, retraités, étudiants, lycéens, c’est toutes les générations qui ensemble aujourd’hui agissent pour le retrait du CPE.

Il faut tout mettre à plat, le gouvernement doit écouter les manifestants et les grévistes. De nombreux arrêts de travail ont été effectués dans les entreprises du privé et la fonction publique.

Le premier ministre, le gouvernement doivent entendre. L’entêtement d’un seul n’a jamais tenu devant la détermination de tous. Le retrait du CPE comme celui du CNE devient une exigence devant la tension sociale qui s’exprime.

Il faut tout remettre à plat, le dialogue pourra s’ouvrir sur l’emploi, la précarité et l’avenir des jeunes dès que le CPE sera retiré.

Pour FO Drôme Ardèche la mobilisation continue. C’est dans ce but, que Fo Drôme Ardèche est déterminé pour le retrait du CPE et du CNE et que de vraies négociations s’ouvrent.

Gérard CLEMENT Secrétaire Général FO Drôme Ardèche

mardi 28 mars 2006 - AFP

CPE : les déclarations des responsables syndicaux, étudiants

Voici les déclarations des responsables syndicaux, étudiants, lycéens et politiques présents à la manifestation anti-CPE mardi à Paris :

- Jean-Claude Mailly (FO) : "Les premiers éléments qu'on a montrent que la mobilisation est plus du double de celle de samedi dernier. Il est temps que le Premier ministre écoute et respecte les règles de la démocratie".

- Bernard Thibault (CGT) : "Nous sommes plus de 3 millions aujourd'hui dans les rues, c'est historique. Il est impensable que le Premier ministre reste arc-bouté sur sa position. La prochaine étape, c'est à lui et au gouvernement de la fixer. Pour nous, il n'y a qu'une seule issue, c'est le retrait de cette réforme".

- François Chérèque (CFDT) : "Le Premier ministre a un préalable: on accepte le CPE et après on discute. Pour nous, c'est inacceptable. Je ne sais pas si la mobilisation d'aujourd'hui est propre à le faire céder, mais ce qui est sûr, c'est que chaque semaine on est de plus en plus nombreux et chaque semaine on peut faire mieux".

- Jacques Voisin (CFTC) :  "Les syndicats ont montré qu'ils étaient prêts à négocier à certaines conditions, mais sont face au Premier ministre qui dit vouloir négocier mais refuse de nous écouter. Il y a sûrement une stratégie de la part M. de Villepin, mais personne n'a intérêt à ce que la situation pourrisse".

- Alain Olive (Unsa) : "Loin de s'enliser, le mouvement prospère et prend une nouvelle ampleur. Le Premier ministre s'est mis dans un mauvais pas et il faut qu'il reconnaisse que tant qu'on restera dans le cadre du CPE la négociation sera introuvable".

- Gérard Aschieri (FSU): "On est devant une mobilisation d'ampleur exceptionnelle, ce qui nous permet de dire qu'il y aura des suites. Si le Premier ministre ne prend pas la mesure de ce qui se passe, il va au devant d'une crise sociale d'ampleur... Un tel aveuglement me laisse pantois."

- Bruno Julliard (Unef) : "On est face à un raz-de-marée. On veut ramener le Premier ministre à la raison, il est impensable qu'il ne
modifie pas son invitation pour trouver une porte de sortie de crise".

- Tristan Rouquier (Fidl) : "On est loin d'être aujourd'hui au pic de la mobilisation, Villepin a un bloc uni face à lui, prêt à continuer".

- Karl Stoeckel (UNL) : "Plus de la moitié des lycées sont bloqués en France. Villepin ne peut pas être en décalage avec ce qui se passe dans le pays. Il doit faire preuve de courage politique et retirer le CPE".

Vendredi 24 mars 2006

Le secrétaire général de FO Jean-Claude Mailly

a rappelé que les confédérations syndicales n'étaient pas venues «aujourd'hui pour négocier. Nous étions là aujourd'hui pour lui dire: si vous voulez un apaisement du climat social, si vous voulez que de vraies négociations s'ouvrent, il faut que vous compreniez
que vous devez retirer le CPE», a-t-il dit. »Pour le reste», a poursuivi M. Mailly, «il nous a parlé de possibilités d'aménagements, d'améliorations et nous lui avons dit que ce n'était pas ça notre demande, que notre demande c'était qu'effectivement il fallait
qu'il retire le CPE» Pour les syndicats, selon le dirigeant de FO, «ce n'est pas le retrait qui pose problème, c'est le refus du retrait qui pose problème. S'il acceptait dans les jours à venir de retirer le CPE, le lendemain on vient discuter». «L'intransigeance», selon
lui, »n'est pas de notre côté». "On n'est pas devant une question juridique, on est devant une situation de crise. A partir de là, si on veut que la crise s'apaise, ça suppose le retrait du CPE".

Jeudi 23 mars 2006

FO réaffirme que l’objectif est clairement le retrait du CPE

Hier soir le Premier Ministre faisait connaître qu’il n’y aurait ni retrait, ni suspension, ni dénaturation du CPE. Ce jour, il se dit « sans a priori » pour dialoguer « au-delà du CPE » ce qui ne relève pas de la transparence ou de la clarté.
Quelle est réellement son intention ?

Pour le Secrétaire Général de Force Ouvrière, Jean-Claude MAILLY, il est évident que l’objectif est clairement le retrait du CPE que la loi ne se négocie pas et que c’est dans cette perspective que se préparent les mobilisations, dont le 23 mars et l’appel à la grève et aux manifestations le 28 mars.

Lundi 20 mars 2006

La loi sur l’égalité salariale

Le Conseil Constitutionnel donne raison à FO 30 après l’instauration du principe « A travail égal ou de valeur égale, salaire égal »,
il semblait évident que l’urgence de faire de l’égalité salariale une réalité s’imposait !

FO s’était étonnée de la nécessité de légiférer pour aboutir à un texte qui ne comporte, en tout et pour tout, que 3 articles sur 18 traitant vaguement de l’égalité salariale, quand la promesse présidentielle était de supprimer les écarts salariaux entre hommes et
femmes.

Ainsi donc, pour la Confédération, loin de réduire les inégalités salariales qui sont encore aujourd’hui de l’ordre de 25% en moyenne
au détriment des femmes, ce texte amplifiait la précarité des salariés en introduisant un nouveau cas de recours au travail temporaire.  Au nom de l’égalité salariale, les entreprises se voyaient ainsi offrir la possibilité d’un recours à l’intérim dans le cas où le salarié « souhaite » accroître son activité !

Le Conseil Constitutionnel vient de nous donner raison en cette date du 16 mars et déclare : Comme contraires aux règles constitutionnelles régissant l’exercice du droit d’amendements dépourvus de tout lien avec le projet de loi déposé au Parlement ou
bien encore introduits en deuxième lecture sans être en relation directe avec des dispositions restant en discussion à ce stade de la procédure ;

Comme contraires au principe d’égalité et non couvertes par les dispositions constitutionnelles relatives à la parité en matière
d’élections politiques, les dispositions instaurant des règles de composition contraignantes entre sexes dans divers organismes et
commissions délibératifs publics et privés.

D’autre part, le Conseil Constitutionnel a invoqué l’absence de lien entre des amendements introduits par le Gouvernement et l’objet
d’un texte de loi, notamment la possibilité pour un salarié à temps partiel de cumuler un emploi d’intérim, ce que FORCE OUVRIERE avait largement dénoncé.

Le Conseil Constitutionnel a censuré l’imposition des proportions déterminées de femmes au sein des conseil d’administrations et de
surveillance des sociétés privées, des entreprises du secteur public, des comités d’entreprise, des délégués du personnel, et dans la liste de candidats au conseil de prud’hommes et aux organismes paritaires de la fonction publique.

En conséquence, sont déclarés contraires à la Constitution les articles 9, 14, 18, 21 à 26, 30 et 31 de la loi relative à l’égalité salariale
entre les femmes et les hommes.

Pour FORCE OUVRIERE, l’égalité salariale n’est pas un simple plan de communication mais une réelle ambition et un objectif
républicain.

Lundi 20 mars 2006

LE COMITE CONFEDERAL NATIONAL DE FO SE REUNIT LES 21 - 22 ET 23 MARS A PARIS

D'ores et déjà il faut accentuer la mobilisation - expliquer le CPE,le CNE mais aussi pour les salariés au travail que le CDI risque de "sauter" pour laisser la place au CUT - le contrat unique de travail qui permettra de licencier sans motif.


Samedi 18 mars 2006

Après la manifestation

Les syndicats de salariés et les principales organisations d'étudiants et de lycéens donnent jusqu'à lundi à Dominique de Villepin et
au président Jacques Chirac pour retirer le contrat première embauche, qu'ils menacent sinon d'une mobilisation "qui ira crescendo".

 Si nécessaire, l'appel à une journée de grève interprofessionnelle sera à l'ordre du jour dès lundi soir, ont précisé à Reuters les
délégués de la CGT et de Force ouvrière.

 "C'est bien évidemment un ultimatum" au gouvernement, a déclaré René Valadon, secrétaire confédéral de Force ouvrière, lors
d'une conférence de presse.

La plupart des responsables syndicaux, représentants de salariés comme d'étudiants, ont insisté sur le fait qu'ils n'avaient pas eu de
contact avec le gouvernement au cours des dernières heures.

Jeudi 16 mars 2006

Déclaration du Bureau Confédéral.

Les manifestations du 16 mars pour le retrait du CPE et la défense du CDI ont rassemblé des centaines de milliers d’étudiants, de lycéens et de salariés.

Comme elle l’avait indiqué, Force Ouvrière était présente dans toutes les manifestations, marquant la solidarité des salariés avec les étudiants et les lycéens.

En s’obstinant à maintenir le CPE pour des raisons d’orgueil, le Premier Ministre rend impossible le dialogue social et tend à montrer qu’on ne s’improvise pas à l’écoute des salariés et des jeunes.

Dans ces conditions, une mobilisation forte, déterminée et amplifiée est indispensable.

Force Ouvrière confirme qu’elle appelle ses adhérents à manifester massivement sur tout le territoire, le samedi 18 mars.

Mercredi 15 mars 2006

Comme elle l’avait annoncé dès le 10 mars, Force Ouvrière se mobilisera pour la réussite des manifestations avec les étudiants et les lycéens le jeudi 16 mars 2006, là où elles auront lieu.

Pour Force Ouvrière ce mouvement est syndical et social et concerne les salariés, les étudiants et les lycéens.

Avec le CNE et le CPE ce sont le contrat de travail, le Code du travail, les conventions collectives et les statuts qui sont menacés.

Pouvoir licencier sans motif et mettre une période d’essai de deux ans relève du mépris vis-à-vis des jeunes et des salariés.

Force Ouvrière appelle donc à la réussite du 16 mars et confirme, par ailleurs, qu’elle sera présente le 18 mars, journée pour
laquelle elle appelle ses adhérents à y participer .

Pour la suite, et compte tenu de l’ultra rigidité du gouvernement, Force Ouvrière n’exclut aucune hypothèse.

Mardi 14 mars 2006

Pour le 16 mars il s'agit de soutenir la journée d'action des étudiants et des lycéens - Ils se rassemblent A LA GARE DE GRENOBLE A 10 H; Bien entendu chacun des syndicats FO est libre de ses décisions concernant d'éventuels appels à la grève.


Vendredi 10 mars 2006

Un aménagement du CPE n'est "pas négociable", prévient Jean-Claude Mailly

PARIS (AP) - Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly a déclaré vendredi qu'un aménagement du Contrat première embauche (CPE) n'était "pas négociable".

"L'objectif, c'est le retrait. Ce n'est pas l'aménagement, ce n'est pas négociable", a-t-il lancé sur Europe-1. "Si vous avez une tartine
de pain complètement rassie et qu'on vous dit 'Ne vous inquiétez pas, on va vous mettre une petite cuillère de confiture", le pain est
toujours rassis".

Il a par ailleurs précisé que FO s'associerait à la manifestation des étudiants et lycéens organisée le 16 mars, deux jours avant une
nouvelle journée nationale de mobilisation lancée par les syndicats et les organisations de jeunes. "Aujourd'hui, la priorité pour Force ouvrière, ça va être déjà de réussir le 16 mars", a précisé M. Mailly.

"On va mettre le paquet sur le 16, avec les étudiants et les lycéens, parce qu'ils sont concernés en tant que jeunes", a-t-il ajouté, en appelant tous les syndicats à participer à cette journée pour "gagner plus vite". "L'objectif, ce n'est pas d'aligner des manifestations, d'aligner des taux de grève. L'objectif, c'est de gagner et gagner, c'est retirer le CPE". Selon lui, il s'agit d'une "épreuve de force dans la limite où on a encore entendu le Premier ministre hier dire que ça sera appliqué d'ici quelques semaines". Quand ça ne passe pas, quand les sondages montrent que les Français rejettent globalement le CPE, il faut savoir mettre un peu de bémol sur les déterminations et ne pas s'entêter", a-t-il conclu. AP
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Jeudi 9 mars 2006

La prochaine manifestation contre le CPE aura lieu le SAMEDI 18 MARS 2006, MAIS LE 16 FO SERA A COTE DES LYCEENS & ETUDIANTS.

René Valladon (FO) a rappelé  que Force Ouvrière avait souhaité l'organisation d'une journée interprofessionnelle de grève avec l’ensemble des syndicats. Pour FO, c’est ainsi qu’on peut rassembler dans une même journée aussi bien les étudiants et lycéens
que les salariés. C’est aussi signifier que l’action se situe sur un terrain social proprement dit. Il a évoqué la déclaration adoptée comme «un texte de compromis» et a affirmé la volonté de son organisation de «mettre le paquet sur le 16 pour soutenir les étudiants et lycéens».
Mercredi 8 mars 2006

ET LA SUITE...

Vu l’obstination affichée par le Premier ministre, Dominique de Villepin, la deuxième mobilisation nationale contre le CPE aura
probablement d’autres prolongements dans les jours et les heures qui viennent.
Les syndicats de salariés, d’étudiants et de lycéens doivent en effet se réunir jeudi soir pour décider rapidement des prolongements
à donner au mouvement pour faire plier le gouvernement.
L’UNEF a d’ores et déjà appelé toutes les universités à la grève tandis que FO s’est adressé «solennellement» au président de la République «pour que la sagesse et la raison l'emportent».

Mercredi 8 mars 2006

CPE: "l'agresseur, c'est le gouvernement", accuse Jean-Claude Mailly

PARIS (AP) - "L'agresseur, c'est le gouvernement", a accusé mercredi matin le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly au lendemain de la journée de mobilisation contre le Contrat première embauche (CPE).

"Il faut bien comprendre que, dans cette affaire, nous ne sommes pas les agresseurs. L'agresseur, c'est le gouvernement quand il décide tout seul une mesure dont il devait se douter qu'elle ne passerait pas", a-t-il observé sur i-Télé.

"Il devait se douter que non seulement ça ne passerait pas, mais qu'en plus, il ne remplissait pas les engagements qu'il avait pris, notamment par exemple de faire une évaluation précise du CNE (Contrat nouvelles embauches, NDLR) avant de faire autre chose.
Il ne doit pas être surpris.
C'est lui l'agresseur et nous, nous sommes les agressés", a ajouté M. Mailly.

Interrogé sur les suites à donner au mouvement, il a dit ne "rien exclure". "Si le gouvernement ne veut pas bouger, il faudra maintenir, d'une manière ou d'une autre, la pression pour le faire évoluer".
"On peut être déterminé quand on est responsable politique", mais "quand ça devient de l'entêtement, ça commence à devenir un problème", a-t-il dénoncé.

Il a fait savoir que Force ouvrière en "appelait au président de la République" Jacques Chirac. "Nous en appelons à l'expérience et
à la sagesse du président", a-t-il ajouté.

Mardi 7 mars 2006

COMMUNIQUE DE FO DROME ARDECHE

15000 manifestants en Drôme – Ardèche, près de 100 000 dans la Région Rhône-Alpes, la mobilisation pour le retrait du CPE et du CNE a dépassé les attentes.
L’effet calendrier – escompté par le gouvernement en misant sur l’essoufflement – a eu des conséquences contraires.
6 fois plus de manifestants que le 7 Février dernier dans nos départements. Les nombreux arrêts de travail dans les entreprises et les administrations témoignent de la profondeur du sentiment de rejet de ces mesures par les salariés.

La nature des cortèges est à noter. C’est la première fois depuis longtemps que l’on a pu remarquer notamment à Valence les différentes générations défiler ensemble : jeunes étudiants et lycéens, salariés du privé (particulièrement nombreux) comme du public et de nombreux retraités.

C’est toute une population qui, aujourd’hui, a exprimé sa volonté de refuser la discrimination par le contrat de travail. La jeunesse ne peut pas bâtir son avenir si elle se sent exclue d’entrée par son contrat de travail.
C’est ce que le CPE amène comme danger.

Le gouvernement doit entendre ce cri. Comme a pu le déclarer la délégation FO Drôme - Ardèche au représentant de l’ Etat dans nos départements, ce projet porte atteinte à l’état de droit en faisant de la discrimination la règle, ce qui est contraire à l’esprit républicain d’égalité.

Pour FO Drôme - Ardèche, il est temps de comprendre la profondeur de la désespérance qui monte et creuse encore plus le fossé entre la classe politique et la population.
Ceci est extrêmement dangereux pour la démocratie. Les jeunes lycéens et étudiants, avec leurs organisations, font preuve d’un esprit de responsabilité très important, il faut les entendre.

Les organisations syndicales de salariés, pour ce qui les concerne, en permettant l’expression des salariés par la grève et les manifestations, font face à leur mission.
Il n’en reste pas moins que tout pouvoir qui refuse d’entendre, fait courir de graves dangers à la démocratie. C’est pourquoi
FO Drôme - Ardèche en appelle du bon sens, au dialogue à tous les niveaux. Le CPE comme le CNE doivent être retirés.

Bien entendu pour FO Drôme – Ardèche, la mobilisation ne s’arrête pas là. Dans les prochains jours les organisations de salariés
de Drôme - Ardèche se réuniront avec les organisations étudiantes et lycéennes pour donner les suites nécessaires.
L’égalité des droits des travailleurs est fondamentale à commencer par l’égalité Hommes – Femmes dont la journée du 8 Mars nous
rappelle qu’elle est bien loin d’exister dans les faits.

Mercredi 22 février 2006

Une entreprise vient d'être condamnée par le Tribunal des Prud'hommes de Longjumeau dans l'Essonne pour la rupture abusive d'un CNE, une affaire à suivre.....

SUCCES DE LA MANIF ANTI CPE

Le 7 mars 2006, près de 100 000 manifestants en région, 22 700 se sont retrouvés dans la rue en Isère, GRENOBLE :  20 000 - BOURGOIN : 1 000 - VIENNE : 500 - Roussillon : 700

L'UDFO de l'Isère a été sur la première page du site de la Confédération pendant une semaine. 02/03/2006

Mardi 21 février 2006

FO appelle à une grève interprofessionnelle contre le CPE le 7 mars.

Le mot d'ordre de grève interprofessionnelle lancé par Force ouvrière (FO) devrait "faciliter"  l'organisation d'actions unitaires.

Avec cet appel, FO espère enclencher un mouvement national pour accroître la pression sur le gouvernement qui voudrait adopter le CPE d'ici fin mars. "Il faut monter un cran au-dessus", a déclaré à la presse le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, en souhaitant que les arrêts de travail concernent aussi bien les salariés du secteur public que ceux du privé.
"Le CPE concerne aujourd'hui les gens du secteur privé, mais les salariés du public n'y échapperont pas d'une manière ou d'une autre", a-t-il ajouté. L'appel à la grève interprofessionnelle a été voté à 86,2 % par le comité confédéral national de la confédération et à la quasi-unanimité (94,5%) des suffrages exprimés.


Jeudi 16 février 2006

"Bolkestein":

A Strasbourg les députés européens ont adopté la très controversée directive "Bolkestein" de libéralisation des services dans l'UE.
Ce texte évacue notamment le "principe du pays d'origine".

A l'issue de près de deux heures de vote, les eurodéputés ont adopté la directive amendée par 391 voix pour, 213 contre et 34 abstentions. Au total, plus de 400 amendements ont été déposés sur ce projet de directive.


Mercredi 15 février 2006

MANIFESTATIONS LYCEENNES DU 14 FEVRIER 2006 A GRENOBLE, CONTRE LE CPE

Sur leur site les lycéens font le bilan de leur manif du 14/02. Nous remarquons toutefois une erreur importante sur leur compte rendu, que  nous leur demandons de rectifier.

Concernant la dispersion de fin de manifestation, celle-ci s’est soldée par quelques incidents.

Or, contrairement à ce qui est indiqué sur le site des lycéens, FO n’a pas appelé à se rendre jusqu’à la Préfecture, mais bien à disperser la manifestation avant la fin pour éviter d’autres incidents.


Mardi 14 février 2006

3000 manifestants dans les rue de Grenoble essentiellement des lycéens et des édudiants.
La manifestation c'est  terminée un peu plus tôt que prévue........

VOUS POUVEZ VISIONNER UNE VIDEO DANS [VOIR]

Lundi 13 février 2006
Manifestaton des étudiants rejoints par les salariés

L’Union départementale F.O. Isère soutient la manifestation étudiante qui se déroulera le 14 février 2006, et invite ses
adhérents à rejoindre les étudiants.

Départ de la manifestation à 14h de la gare en direction l'anneau de vitesse (parc Paul Mistral), et de finir sur une
AG de tout Grenoble (lycéens, étudiants, salariés, chômeurs, etc.) à l'anneau de vitesse.


jeudi 9 février 2006,
CPE: FO "préconise un appel à la grève début mars"

PARIS (AP) - Le secrétaire général de Force ouvrière Jean-Claude Mailly "préconise un appel à la grève" pour
protester contre la politique de l'emploi du gouvernement et souhaite "élargir le mot d'ordre à la défense du
Code du travail et du CDI".

"Les syndicats se rencontrent ce (vendredi) matin pour envisager les suites. A FO, nous préconisons un appel
à la grève, sans doute début mars, pour permettre aux salariés du privé de manifester nombreux", explique-t-il dans "La Tribune" de vendredi. "Avec ce gouvernement, il faut frapper fort pour essayer de le voir reculer".

Le secrétaire général de FO juge que "pour réussir, il faut élargir le mot d'ordre à la défense du Code du travail et du contrat à durée indéterminée (CDI)".
"Avec l'instauration du CNE puis du CPE, c'est en vérité le modèle du contrat à durée indéterminée qui est remis en cause".

Interrogé sur le souhait du gouvernement de discuter de la représentativité syndicale, M. Mailly souligne que "le sujet est complexe". "Pour FO, si la question de la représentativité doit revenir sur le tapis, nous commencerons par demander l'abrogation de la loi Fillon de 2004 sur le dialogue social".

"Cette loi remet en cause la hiérarchie des normes et le principe de faveur qui n'autorisait pas, par exemple, un accord d'entreprise à déroger dans un sens moins favorable aux salariés à un accord de branche", rappelle le leader
syndicaliste. "C'est l'abolition de ce principe qui a remis sur le devant de la scène la question de la représentativité syndicale".

Et de conclure: "Commençons donc plutôt par reposer le problème de la structure de la négociation collective".

FO porte sa contestation du CPE au niveau de l’OIT - FO - 01/02/2006

Comme l’a indiqué le Secrétaire Général, Jean Claude Mailly, FO vient en effet de compléter sa réclamation contre l’ordonnance instituant le CNE, réclamation déposée à l’OIT le 25 août dernier et jugée recevable par le Conseil d’Administration du BIT (Bureau International du Travail) lors de sa 294e session (3-18 novembre 2005).

FO souligne que le CPE constitue, comme généralisation du CNE, une infraction supplémentaire et généralisée à la convention n°158 et à la recommandation n°166 en matière de protection contre le licenciement, et qu’elle introduit une mesure discriminatoire supplémentaire contre les jeunes de moins de 26 ans, à l’encontre de la convention n°111 destinée à protéger les travailleurs des discriminations en matière d’emploi et de profession.

Elle conduira ainsi à affaiblir les droits des salariés de moins de 26 ans en matière de licenciement tels qu’énoncés par la convention 158.

Elle introduirait donc à son tour et aggraverait, par rapport au CNE, une discrimination générale fondée sur l’âge, affaiblissant le droit à la protection en cas de licenciement.

D’autre part, FO souligne que cette annonce n’a fait l’objet d’aucune consultation préalable des organisations représentatives de travailleurs, là encore à l’encontre de la convention n°111.

Parallèlement, FO a ajouté à sa réclamation contre l’ordonnance excluant les salariés de moins de 26 ans du décompte de l’effectif des entreprises pour l’application des obligations en matière de droit syndical, réclamation transmise par le Conseil d’administration du BIT au Comité des libertés syndicales, les deux dernières décisions du Conseil d’Etat qui, saisi en référé par FO, a suspendu son application.

FO met en avant que le Conseil d’Etat motive ses décisions en indiquant que " l’application de cette mesure porte une atteinte suffisamment grave et immédiate aux intérêts que la Confédération Générale du Travail FORCE OUVRIERE représente ".

DECLARATION :LES RETRAITÉS SOLIDAIRES DES JEUNES - FO - 31/01/2006Les Unions Confédérales des retraités F.O., CGT, CFDT, CFTC, CFE-CGC et la FGR-FP, réunies le 31 janvier 2006 partagent l’indignation soulevée par le projet de création du " Contrat Première Embauche " qui fait suite au " Contrat Nouvelle Embauche ".

Elles appellent les retraités à manifester leur solidarité contre ce projet et notamment à participer aux manifestations du 7 février 2006.

Elles ne sauraient admettre que se développe une démarche de rupture entre les générations et notamment entre les salariés et les retraités.

Bien au contraire, elles réaffirment leur attachement à la solidarité inter-générationnelle

CPE REAGIR LE PLUS RAPIDEMENT POSSIBLE - 24/01/2006 - FO

 

Le gouvernement a une conception restrictive de la démocratie. Non seulement il annonce des décisions sans consulter mais il vient d’accélérer le calendrier s’agissant du Contrat Première Embauche, clone du CNE et brèche importante dans le Code du travail.

 

Pour le gouvernement, l’égalité des chances qui n’est pas une valeur républicaine est synonyme de précarité croissante. Face à cette volonté de passage en force, Force ouvrière marque sa détermination à réagir le plus rapidement possible pour revendiquer le retrait du CPE.

 

SPECIAL IMPOTS - FO - 20/01/2006

Sur la base d’un test réalisé en 2005 dans le département d’Ille et Vilaine et jugé « convaincant » par le Ministre des Finances, le gouvernement a décidé de généraliser la déclaration de revenus pré-remplie à compter de 2006, c’est-à-dire sur les revenus perçus en 2005.

Ce qui pour Force Ouvrière, représente un moyen supplémentaire de contrôle ne concerne, évidemment, que les salariés actifs, chômeurs et retraités. Les entreprises et détenteurs de revenus financiers restent libres et maîtres de leurs déclarations.


Cette décision, qui n’est pas sans créer une charge de travail supplémentaire pour les fonctionnaires des services fiscaux, dont l’effectif a été ponctionné au travers de la loi de finances 2006, décale de deux mois la période fiscale. Celle-ci s’étalera sur mai-juin au lieu de février-mars habituellement.


Ce changement contraint la Confédération F.O. à différer au 31 mars prochain la diffusion du journal « spécial impôts ».
  
 

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